La Force de la Pensée au Jardin

J’ai eu envie aujourd’hui d’aborder un sujet qui me tient à cœur : la force de la pensée au jardin.

Nul doute que certains seront étonnés par ce sujet, et que d’autres même me traiteront de gourou (n’est-ce pas mon cher Béotien ?). Mais peu importe…

Ouvrons notre esprit

Je suis actuellement en train de lire “Le Symbole Perdu” de Dan Brown.

En voici un court passage qui illustre parfaitement ce dont je veux parler ici. : “La pratique de la franc-maçonnerie m’a inculqué un profond respect de tout ce qui transcende la compréhension humaine. J’ai appris à ne jamais fermer mon esprit à une idée simplement parce qu’elle semble relever du miracle.”

Alors, soyons clair : je ne suis pas franc-maçon et ne connais pas grand-chose à ce sujet. Mais le personnage, un homme érudit, exprime ainsi cette idée que ce n’est pas parce qu’une chose n’est pas scientifiquement démontrée qu’elle n’existe pas. En fermant la porte à ce qui nous échappe, on se prive de bien des merveilles… Notamment dans le domaine du jardinage.

Alors, sans être trop crédules, franchissons ensemble cette barrière invisible…

La Main Verte ?

Nombreux sont ceux qui croient en la main verte. Certains seraient doués pour faire pousser des plantes, d’autres moins, ou pas du tout…

J’avoue ne pas vraiment croire en cette théorie. En fait, je pense qu’à certains moments, on a effectivement la main verte, et qu’à d’autres non.

Alors, où réside la différence ? À mon humble avis, dans notre état d’esprit ou, plus précisément, à l’intention que l’on met dans l’acte de semer ou de planter.

Comme tout le monde, j’ai connu des moments difficiles dans ma vie. Et j’ai alors clairement pu constaté que mes cultures se portaient moins bien.

Certains jours, l’envie n’est simplement pas là. Là encore, les résultats s’avèrent souvent décevants.

Des expériences parfaitement sérieuses ont par ailleurs montré que les plantes réagissaient aux paroles, ou même à la musique.

On peut donc affirmer que les plantes sont sensibles à ce qui les entoure. Non pas qu’elles comprennent nos paroles (enfin, ça, je n’y crois pas trop…), mais nul doute qu’elles soient capables de ressentir nos émotions, nos vibrations…

Les Jardins de Findhorn

Il y a de nombreuses années, j’avais littéralement dévoré Les jardins de Findhorn.

En fait, la lecture de ce livre fut ma première rencontre avec le jardinage naturel, mais aussi et surtout, cela m’ouvrit l’esprit (que j’avais à la base plutôt cartésien et scientifique) sur un monde dont j’ignorais tout…

Je ne résiste pas à reproduire ici l’un des nombreux commentaires d’acheteurs de ce livre (pardon Amazon !) car il en exprime l’essence beaucoup mieux que je ne pourrais le faire :

“Durant les premières années de la création de ce jardin implanté sur des dunes de sable balayées par les vents, beaucoup de personnes haut placées sont venues constater son extraordinaire végétation et la qualité de sa production.”

“Étonnés par ce résultat impensable, plusieurs experts agronomes sont venus prélever des échantillons de sol pour les analyser afin de comprendre comment des légumes, des arbres ont pu pousser dans cette lande désolée, ou si Peter Caddy n’utilisait pas de substances chimiques qui permettaient ce résultat. Tous ces experts revinrent dépiter. Toutes les analyses décelèrent une richesse naturelle du sol alors que ce n’était que du sable…”

“La vigueur, la santé et la floraison des plantes qui croissent ici en plein hiver sur une terre qui n’est presque que du sable poudreux et stérile ne peuvent s’expliquer par des apports modérés de compost, ni certainement par la pratique de toute méthode connue de culture biologique. Il existe d’autres facteurs, et ce sont des facteurs vitaux.”

“C’est ainsi que les résultats de leur coopération avec les forces de la nature devinrent évidents bien au-delà de leur modeste expérience en jardinage. Ils avaient à présent la preuve scientifique que quelque chose d’extraordinaire se produisait dans leur jardin.”

“Ce livre raconte l’histoire et la vie même de cette communauté qui débuta en 1962 au nord de l’Écosse et la manière dont ces pionniers ont contacté les esprits de la nature afin de coopérer avec eux. Une expérience qui offre la démonstration d’une philosophie pratique et d’une manière de vivre et de travailler tournées vers l’unité qui existe entre toutes les manifestations de la vie.”

 

Mettons de l’intention dans nos actes !

20058-bubka-earthTout ceci montre qu’à l’évidence, notre état d’esprit joue un rôle fondamental dans notre succès au jardin (mais pas seulement…).

Apprenons, ou réapprenons (j’avoue avoir perdu un peu cela en professionnalisant ma passion) à insuffler une intention positive dans notre façon de jardiner.

Concrètement, cela passe par le respect de toutes formes de vie. Ne voyons plus les “nuisibles” comme tels, mais comme faisant partie intégrante d’un tout parfaitement orchestré. Ne considérons plus certaines herbes comme mauvaises, mais apprenons plutôt à comprendre la raison de leur présence…

Et surtout, travaillons avec joie et bienveillance envers tout ce qui nous entoure. Cultivons avec amour pour nos proches et nos prochains… donc dans le plus grand respect de la Terre nourricière !

 

Vos témoignages et opinions (même contradictoires, pourvu qu’ils soient respectueux…) sont bienvenus.

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