Qui est Pascal Poot ?
Pascal Poot est un producteur de semences biologiques installé à Lodève (34).
Les graines qu’il produit sont réputées cultivables sans eau…
Depuis quelques années, et plus précisément, son passage à la télévision, beaucoup de jardiniers ne jurent plus que par ses semences.
On me demande ainsi fréquemment ce que j’en pense…
Rendez vous compte : vous pouvez désormais cultiver des tomates sans arrosage !
C’est du moins ce que l’on dit…
Mais examinons cela de plus près, le plus objectivement possible. Il est important de préciser ici que je n’ai jamais acheté ses semences…
Pascal Poot, une démarche exemplaire
Oui, chercher à obtenir des variétés moins dépendantes en eau est un objectif on ne peut plus louable.
Les canicules et sécheresses sont de plus en plus fréquentes, intenses et durables…
Aussi, penser que l’on va pouvoir continuer à cultiver comme nos aïeuls pendant encore longtemps est une erreur.
En cherchant à améliorer des variétés anciennes pour une meilleure résistance à la sécheresse, Pascal Poot est donc dans le vrai.
A ce titre, il doit servir d’exemple et être remercié et encouragé pour son travail.
Merci Pascal !
Des plants réellement sans besoin en eau ?
C’est là que les choses se compliquent quelque peu…
Certes, les plants issus des graines de Pascal Poot sont déjà peut-être un peu moins dépendants en matière d’arrosage. Mais il n’en demeure pas moins qu’ils ont, en général, besoin d’un minimum d’eau pour produire correctement.
Pourtant, certains affirment que grâce à ses semences, on peut se passer totalement d’arrosage. (On n’y reviendra un peu plus bas…).
Mais il suffit de regarder les plants cultivés par Pascal lui-même, chez lui, dans le but de produire de la semence, et donc sans aucun arrosage (enfin un ou deux dans la saison en réalité), pour comprendre que c’est loin d’être le cas.
Non seulement certains de ses plants sont rachitiques, mais d’autres, dans des conditions de sécheresse vont même mourir… Alors que dans d’autres secteurs (ayant une terre plus argileuse), les plants résistent bien.
On voit donc déjà que les plants se comporteront différemment selon les conditions dans lesquelles ils sont cultivés.
Mais voyez cela par vous-même :
Pascal Poot est parfaitement honnête et objectif.
Nous voyons donc clairement que, sans eau, dans des conditions de sécheresse, les plants produits à partir des semences de Pascal ne sont pas réellement indépendants en eau.
Contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre ici ou là.
Alors, certes, certains ont réussi à produire des tomates sans arrosage… Mais est-ce réellement sans eau ?
Car l’eau ne vient pas uniquement de nos arrosages, mais aussi bien évidemment des pluies (Si vous avez un orage tous les 10 ou 15 jours… Ben vos plants sont arrosés), mais aussi du sol (Une terre argileuse a souvent des réserves considérables en eau, en profondeur… Et les racines vont tout simplement aller puiser dans ces réserves).
En clair, dans des régions aux étés relativement pluvieux, et avec une terre retenant bien l’eau, cultiver et récolter des tomates sans arrosage est possible…
Ça l’est beaucoup moins dans d’autres régions, ou avec une terre plus légère, retenant très peu l’eau… Par exemple, chez moi (canicules et sécheresses pratiquement tous les étés depuis quelques années, terre légère), des plants de tomates non arrosés ne donneront rien. Ils ne passeront tout simplement pas l’été.
Alors, quelles sont les meilleures semences ?
La réponse est simple : les vôtres !
Car c’est bien en reproduisant vous-même vos propres graines que vous allez, peu à peu, obtenir des semences parfaitement adaptées à votre terroir et à votre climat !
Les conditions de culture de Pascal Poot (près de Lodève, dans l’Hérault, donc le sud de la France, situation légèrement en altitude…) ne sont pas forcément les mêmes que les vôtres.
Alors, vous pouvez bien entendu acheter vos premières graines chez Pascal Poot (sur sa boutique, le Potager de Santé), ou tout aussi bien chez d’autres semenciers bio. Je vous recommande d’ailleurs au passage de vous approvisionner auprès de semenciers les plus proches de chez vous, au tout au moins bénéficiant de conditions climatiques similaires.
Mais ensuite, essayez de reproduire vous-même vos graines, sur le principe de ce que propose Pascal, c’est-à-dire en n’arrosant pas, ou très peu, vos plants destinés à la reproduction de semences.
Année après année, vos semences vont réellement s’adapter à votre terre et à votre climat.
Et, finalement, dans quelques années, peut-être pourrez-vous pratiquement vous passer de les arroser…
Vous l’aurez compris, cet article ne se veut pas polémique et ne vise en aucun cas à dénigrer Pascal Poot.
Je soutiens au contraire à 100 % sa démarche…
J’ai simplement souhaité recadrer un peu les choses, et par rebond, vous inciter à reproduire par vous-même vos semences !
Ceci précisé, vos réflexions et commentaires sont bienvenus ci-dessous.
- Vous envisagez de faire vous-même vos plants de légumes ?
- Vous produisez déjà vos plants, mais ce n’est pas toujours une réussite ?
Les meilleurs semences ?…Les vôtres. Exactement. Cela fait des années (au moins 10…) que je récolte des graines (tomates, salades, potirons, poireaux…etc..). Et ça marche. Actuellement canicule (comme un peu partout). Flemmard, je n’ai pas relevé les côtés du tunnel -plastique- (ouvert tout de même à l’avant et à l’arrière)où se trouvent une partie de mes tomates. Plus de 45°la journée. Je mentirais si je vous disais que je n’arrose pas, mais j’ai des tomates, belles tomates même, bien que la plante souffre, ça se voit. Ma réflexion est simplement celle-ci; Si possible, récoltez vos propres graines qui, à force, s’adaptent au lieu et au climat. Pour moi, c’est fondamental.
J’appelle mon jardin “Mon doux bordel”. A peine désherbé, vraiment le minimum. Plein de guêpes et autres bestioles qui bossent pour moi. Couverture végétale… Très important.
et j’oubliai le pire dans tout ça, c’est qu il a beau etre dans le sud, il ne fait jamais chaud chez lui, alors qu’il dit le contraire, les températures ne montent jamais au dessus de 30 degrés à Lodève l’été, j’ai également regarder tous les relevés météo depuis 2000, il pleut entre 1300 et 1500 mm par an, c’est honteux ce que ce type raconte, c’est pas être de Marseille à ce niveau là c’est de la mythomanie
Bonjour, ce monsieur a beau habiter dans le 34, il y tombe à peu près 1300 mm d eau par an, ce n’est pas Montpellier mais Lodève, c’est absolument n’importequoi ce que ce type raconte, j’habite dans une région des alpes où il pleut 700 mm en moyenne, la culture sans irrigation de la tomate est impossible, j’ai essayé plusieurs de ses graines c’est du pur mensonge, ce gars là pense que de produire une tomate par plan c’est résister à la secheresse, c’est un vrai rigolo ce type, il doit avoir un rendement de 100 kilos à l hectare, c’est pitoyable, mensonge, il surf sur la crédulité de jardiniers amateurs qui n y connaissent rien, il y a plein de facteurs qui rentre un jeux, et meme avec le meilleur des sols et les meilleurs techniques, le rendement sur un pied sans irrigation sera ridicule par rapport au plan irrigué, ce type ne devrait pas avoir le droit d’etre semencier vu les conneries qu’il raconte, c’est également une énorme insulte pour tous les maraichers qui bossent dur et qui arrose leur culture
Bonjour Gilles, retour d expérience tout frais, région toulousaine. Achat de semences de Pascal en 2023: plantation en terre sur cageot ( argile compacte) + bacs de 2 m2 remplis de terre végétale. Paillage partout.
Je plante également d autres plants type F1 (commerce)et autres ( plants fournis par des amis) en terre et en bacs.
Contrairement à l an dernier ( vent très chaud et sécheresse historique dès le printemps), le printemps 2023 est arrosé avec 100 m2 en mai et 125 en juin donc sur les jeunes plants.
Plants de Pascal en terre ( Noire de Crimée et Antonina) : aucun arrosage manuel
Plants de Pascal en bac : un arrosage de 2 arrosoirs par pieds tous les 10 jours depuis début juillet.
Bilan : en terre, les pieds se portent bien mais toutes les tomates ont le cul noir avec de très grosses nécroses ( les antonina tombent toutes seules)
En bac, ça souffre un peu plus et toutes ont le cul noir.
Sur les autres plants dans les mêmes conditions, pas de cul noir exceptées les rondes F1 dont qq unes ont un cul un peu pourri.
C est vraiment étonnant et ça remet en cause l histoire du déficit en calcium que j ai pu lire. Finalement, ne serait ce pas tout simplement des conditions de démarrage défavorables durant la période semis- jeunes pieds à partir de graines de Pascal ?
Bonjour Laurent,
Merci pour ce témoignage.
La relation entre déficit en calcium et nécrose apicale est scientifiquement établie.
Cela dit, un mauvais démarrage peut probablement avoir également une incidence, tout comme la variété en elle-même (certaines sont plus sensibles que d’autres), ou encore les caractéristiques transmises par les semences (de fait, les semences de Pascal Poot sont issues de plants soumis à de sérieux stress hydriques)…
Cordialement,
Gilles
Merci Gilles. Ce qui est sûr c est qu en terre et en bac les tomates qui se portent bien ne sont pas de la même variété que celle de Pascal ( noir de C, Antonina, Cherokee). Si c est la disponibilité du calcium dans le sol ( argile ou terre végétale)ça pose des questions car si la disponibilité est dépendante de l humidité du sol et donc de l arrosage on a eu quand même 225 mm en mai et juin ( une période sèche en juillet avec seulement 9mm sur les 20 premiers jours) et puis autre remarque les variétés de Pascal sont faites pour recevoir peu d eau pour un bon rendement donc peu d arrosage donc peu de calcium si celui ci est peu disponible selon la nature du sol.
Faut il en conclure que les semences nécessitant peu d eau sont peu adaptées aux sols où le calcium est peu disponible lorsqu il est sec ? Merci
Pour la disponibilité du calcium, je vous renvoie à l’article sur le cul noir : https://www.un-jardin-bio.com/maladie-du-cul-noir-necrose-apicale-tomates/
Pour le reste, il faudrait poser la question à Pascal lui-même…
Bonjour, vu qu’auparavant il n’y avait pas de variétés F1 et que beaucoup de jardiniers faisaient leurs graines, je me demande alors pourquoi le mildiou touche encore les tomates si l’amélioration génétique est telle que décrite
J’avais expérimenté il y a de nombreuses années avec succès une vieille technique provençale.
Certes il y a 50 ans le climat était plus favorable.
J’avais creusé une tranchée de 40 cm de profondeur, mis la terre de côté,placé les tuteurs et transplanté les plants de tomates au fond de la tranchée, arrosé et attaché au fur et à mesure de la croissance des plants. Lorsque ces derniers avaient dépassé le niveau du sol d’une vingtaine de cm, j’avais rempli la tranchée avec un mélange de compost mûr et de broyats, j’avais noyé la tranchée, butté avec la terre
Plus aucun arrosage.
A expérimenter
Comment faire des semences à partir de plants hybrides vendus dans le commerce ?
Bonjour (c’est mieux avec un minimum de courtoisie…).
Vous ne pourrez pas reproduire la variété, ça ne présente donc aucun intérêt.
Bonjour Gilles.
Pour ma part, j’ai beaucoup évolué sur la question des graines auto-produites depuis que l’épigénétique m’a donné l’explication sur plusieurs cas rencontrés dans mon potager ces 25 dernières années. En résumé, j’en suis venu à accepter l’idée qu’une graine est, “dans une certaine mesure”, préparée à pousser dans les mêmes conditions que la plante-mère, et qu’en pratique, si la graine a été produite dans un terrain fertile, elle donnera une plante qui aura “bonne volonté” de produire, alors que si la graine a été produite dans un terrain à faible potentiel ou dans des conditions difficiles, la plante sacrifiera une partie de son potentiel pour être plus sobre et/ou résiliente. Dans l’un ou l’autre cas cela se fera indépendamment des conditions dans lesquelles on cultivera cette plante, du moins “dans une certaine mesure”. Concernant les semences de Pascal Poot, cela expliquerait possiblement assez bien une partie du résultat constaté.
L’épigénétique décrit des cas intéressants, notamment en médecine, dans lesquels “un caractère acquis” perdure pendant plusieurs générations. Dans mon potager, j’ai plus souvent constaté des cas dans lesquels un caractère, en particulier le caractère “sucré”, était spectaculairement présent à la première génération (graines venant “d’ailleurs”), et absent ou très diminué dès la deuxième, ou des cas où la première génération était très productive ou très grande, et où les suivantes avaient la production et la taille “normale” dans mon potager.
Par conséquent, j’ai désormais plutôt tendance à utiliser des graines venant d’ailleurs ( et pour autant que je puisse le supposer, d’un producteur performant) pour tout ce dont j’espère une bonne performance (supérieure à la norme de mon potager), et à n’auto-produire que ce qui n’exige pas un bon terroir pour bien produire, ou ce pour quoi je privilégie l’économie plutôt que la performance (principalement, mes couverts végétaux, je fais un potager agro-écologique sur un sol superficiel à faible potentiel).
Cela m’a rendu également très dubitatif sur les réseaux d’échange de semences entre amateurs, et aussi sur les commentaires basés sur la première année d’une culture.
C’est en cela que le commentaire de Muad, concernant ses tomates roses-claires qui retrouvent de la productivité après plusieurs générations, me semble assez probant sur le phénomène en cause: La tomate se ré-adapte rapidement à son nouveau terroir moins contraignant. Reste à estimer ce qu’elle peut parallèlement perdre des qualités acquises chez Pascal Poot.
Bonjour
Vendez vous des plans au printemps et ou ???
Merci
Bonjour,
Non.
Cordialement,
Gilles
Il est bien important de faire la différence entre “pas d’irrigation” et “pas d’eau”. Car en effet les précipitations sont importantes. Je pense également à cet agriculteur de l’Essonne qui fait couler beaucoup d’encre numérique, qui lui non plus ne fait pas d’irrigation, et on entend dire, même par des “pros” du jardinage que c’est impossible, qu’une tomate a besoin d’eau, patati patata, en oubliant tout simplement de parler des eaux de pluies. Il faut dire que les titres des reportages sont souvent racoleurs, et parlent de légumes “sans eau”, pas une goutte d’eau”, etc … et les producteurs sont aussi un poil marseillais sur les bords 🙂
Les semences de Pascal, je les utilise depuis 4 ans maintenant, et j’avoue en être très content. Les besoins en arrosage sont en effet très léger, et il faut oublier son potager assez longtemps pour voir le feuillage faire la gueule. Ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas arroser de temps en temps, quand la plante peine un peu. Mais en cette année de canicule, je vois la différence, car j’ai toujours des pieds “témoins”, achetés par des réseaux plus communs. Ces derniers ont besoin d’un arrosage par jour, contre un arrosage tous les 3 ou 4 jours pour les pieds issus des semences de Pascal Poot. Economie d’eau assurée !
Et le plus important, et la raison pour laquelle j’ai testé ses semences, fini le mildiou qui me pourrissait toutes mes récoltes depuis un moment ! Pas une tâche brune, rien ! Moi qui croyait ne jamais m’en débarrasser complètement… ses semences ont simplement sauvé mon potager, sans le noyer dans la bouillie bordelaise.
J’ai fait certaines de mes semences à partir des fruits de celles de Pascal, et j’avoue que le résultat est encore plus probant ! Des roses-claires qui, même si elle étaient résistantes, avaient peut produit, se sont montrées bien plus généreuses au bout de 3 générations dans mon jardin.
Je suis donc tout à fait d’accord avec toi :
-des plantes résistantes à la soif, ça ne veut pas dire sans eau
-le patrimoine génétique, c’est bien (surtout contre le mildiou) mais le terrain, c’est encore mieux ! L’idéal étant d’avoir les deux …
Bonjour Muad,
Ouais… bon, je n’arrose mes plants de tomates que tous les 10 jours (7 jours sous serre), avec des températures entre 32 et 40°C depuis presque 2 mois et pas de pluies… et ce ne sont pas des semences de chez Pascal Poot…
Arroser tous les jours est de toute façon une bêtise, quelle que soit l’origine des semences…
Tous les points de vu sont intéressant, et le votre pose le problème du buzz que les medias ont besoin pour vendre leur reportage. Nous allons donc de cliché en cliché et même les particuliers y vont de leur clichés favoris. Comme par exemple, (les producteurs sont un poil marseillais) ! Reprocher à quelqu’un d’en faire trop, ou d’exagérer en en faisant soit même trop, ça décrédibilise votre explication au demeurant forte intéressante et en grande partie bien réelle. Les film de Marcel Pagnol qui ont inspiré tout ces clichés, sont des fictions et vous remarquerez comment nous sommes toute et tous trompé par des légendes urbaines ! Les jardiniers amateurs, les agriculteurs et les maraîchers sont tout comme vous et moi bercé par les légendes qu’il ont toujours entendu..😉😉
C’est simple P. Poot est à Lodève.. Qui est une des villes les plus arrosées de France ( il y a un microclimat )
La commune de Lodève a connu 1 505 millimètres de pluie en 2021, contre une moyenne nationale des villes de 799 millimètres de précipitations
Merci pour cette information, que je viens de vérifier… Et en effet, Lodève bénéficie de précipitations moyennes annuelles de 1139 mm… ce qui est bien au-dessus de la moyenne nationale – Précisons toutefois que 2021 était une année exceptionnelle en terme de pluviométrie.
Bonjour, ( j’habite à Belle Île en Mer il y a plus l’humidité dans l’air que sur le continent ) j’ai acheté des semences chez p. Poot tomates bien sur mais aussi courgettes, courges
J’ai semé et planté les mêmes légumes dans deux jardins opposés sur ma propriété je n’ai arrosé qu’un seul jardin et le résultat est que ,la où j’ai arrosé , il y a plus de tomates mais autant de courges il y a aussi plus des feuilles côté non arrosé et les fruits arrivent plus tard ( j’ai peut-être trop serré mes plants) . J’essaierais de récupérer les graines ( ce que je n’ai encore jamais fait)
Le résultat est très satisfaisant
L’année prochaine je commanderais d’autres graines
bonjour, au lieu de récupérer les graines vous laissez en toute fin de saison quelques tomates sur les plants les plus vigoureux, mûrir complètement et vous prenez vos tomates et les enterrez en pleine terre là ou vous comptez faire votre vos cultures l’année suivante. j’étais auxiliaire de vie, à présent à la retraite, et c’est une dame âgée de 98 ans qui m’a donné l’astuce! et ça marche du feu du diable! vos graines auront passées l’hiver protégées par le mucus qui les entourent(je ne sais plus son nom)et elles vont être fortes !au printemps vous allez avoir plein de petits plants qui vont sortir, il vous suffit de les récupérer quand ils sont un peu grands et de les repiquer! vous verrez la différence incroyable des plants , plus forts et protégés des maladies!
Cela ne marche pas sous tous les climats, les graines germent trop tard pour faire des plants qui produiront
bonjour j’ai commencé à pratiqué ce genre de culture depuis 3 ans notamment avec de haricots verts, je resème mes graines issus de mon jardin, et mine de rien ça fonctionne même plutôt bien. pas d’engrais chimique bien entendu. je vais faire de même avec d’autres graines.
Vous dites : “Année après année, vos semences vont réellement s’adapter à votre terre et à votre climat.”
A mon sens ce n’est pas la plante qui s’adapte, il s’agit ici plus d’une sélection naturelle, seuls les plants les plus adaptés et les plus résistants “survivent” et auront une descendance…
Merci pour votre article et pour la qualité de son contenu.
C’est l’histoire du verre a moitié vide ou a moitié plein mais je suis de l’avis d’une adaptation de la plante au terroir ce qui est la même chose qu’une sélection naturelle
En fait, c’est exactement les 2 concepts qui opposèrent Darwin et Lamarck : “seuls les plus forts survivent et se reproduisent” VS “caractère acquis par un besoin et transmis parce que ce besoin perdure”.
Sauf que les 2 ne sont pas incompatibles, on voit tout à fait ça au jardin. ^^
J’aimerais savoir si l’on peut avoir tout ces conseils en version papier
imprimez l’article depuis votre ordinateur ou bien prenez le en photo sur votre portable ou tablette. C’est ce que je fais , ça marche bonne chance
Bonjour Gilles,
C’est intéressant, pour ma part, j’ai commencé avec les graines de Pascal Paas et très satisfaite.
Il faut s’adapter, pendant le semis j’ai limité les arrosage et ensuite en pleine terre un arrosage par semaine et pendant la canicule c’est deux fois par semaine.
J’ai des tomates magnifiques.
Et jusqu’à fin octobre.
Je suis dans le centre.
C’est vrai que le démarrage est long avec la fraîcheur et les pluie.
Restons vigilant. Faut protéger et surveiller.
Bonne continuité.
Sylvie
tout a fait d’accord avec toi gille j’ai bien essayé quelques plans de tomates a part des autres sans arrosage et comme cette année la il n’est pas tombé une goute d’eau hé bien pas de tomates sur ces pieds la ,ou une paire toute rachitiques je suis dans la region de carcassonne
Merci de cet article. J’ai commencé mon potager il y a 2 ans (ça sera le 3ème été cette année). La première saison, j’avais acheté tous mes plants en jardinerie ou supermarché. Ca a été très productif. L’été dernier, j’ai fait tous mes plants avec principalement des graines de Pascal Poot et j’ai donc suivi ses conseils de ne pas arroser… Les graines ont peu germé mais suffisamment pour avoir tout de même des plants. Finalement, vu la canicule j’ai du arroser un peu notamment les courgettes – qui ont très bien donné mais les tomates, ça a été un peu la catastrophe : quand les plants ont commencé à faire des tomates, encore vertes, toutes avaient le cul noir et les pieds ont très peu produit au final. J’ai récolté mes graines. Donc je pense que cette année, si l’été est aussi chaud, j’arroserai peu mais régulièrement tout de même de façon à éviter de perdre une récolte. Donc je suis d’accord avec vous, il faire comme il nous semble le meilleur dans nos conditions de culture particulières
J’ai acheté des semences de courgettes, melons et tomates de Pascal poot lorsque je vivais dans le sud est, avec une terre argileuse et paillée. Résultat peu satisfaisant. Des petits plants, qui ont fait très peu de courgettes alors que mes autres plants (d un autre semencier) que j’arrosais étaient énormes et ont produit tout l été. Pareil pour les tomates et melons.
Sur 10 sachets de graines differentes, seuls les haricots et les reines des glaces ont pris, + 2 graines de tomates. Un peu déçu quand même.
Ok… mais, sans vouloir vous offenser, le problème vient peut-être de vos semis… pas forcément des graines…
Bonjour,
Et bien je vois que je ne suis pas seule à être déçue.
Une graine de tomate a pris sur 48 et le plan mesure, après plus de deux mois…5 cm.
Et, à 65 ans, ce n’est pas la première fois que je sème des graines mais c’est bien la première fois que j’obtiens un tel résultat !
Effectivement c’est important de bien préciser cela, je n’y avait pas pensé . Bon je n’avais pas non plus cru que je n’aurait pas besoin d’eau pour autant. Je me lance à faire mes propres semences depuis 2 , 3 saisons, mais j’ai du mal a faire partir les graines, il faut vraiment que je travail cet aspect et m’équipe correctement pour faire mes plants