Maxime Grelier est un amoureux de la nature et des forêts.
Il a déjà accompagné plus d’une centaine de personnes à créer une micro-forêt Miyawaki sur leur terrain grâce à une technique innovante de reforestation.
Mais je le laisse nous expliquer ce qu’est une micro-forêt et nous en présenter les avantages et bénéfices.
Bonne lecture,
Gilles
Qu’est-ce qu’une micro-forêt ?
Une micro-forêt est une forêt plantée selon la méthode Miyawaki, botaniste japonais mondialement reconnu, sur une surface minimale de 100 m².
Cette méthode a pour objectif de recréer rapidement des écosystèmes de forêt centenaire sur tout type de sites : friches, terrains vagues, jardins, parkings, pelouses…
Inspirée par le fonctionnement d’une forêt primaire, cette méthode d’afforestation a été mise en place dans de nombreux pays à travers le monde. Cette technique s’appuie sur la sélection puis la plantation d’essences végétales indigènes, après un travail adapté du sol, permettant la création d’une micro-forêt rapidement autonome.
La reconstitution « de micro-forêts indigènes par des arbres autochtones », permet de recréer de véritables petites forêts multi-strates, riches, denses et efficacement protectrices en 20 à 30 ans, là où l’évolution naturelle permettant la présence de certaines essences aurait nécessité 200 ans dans un pays tempéré et 300 à 500 ans en zone tropicale.
La recolonisation d’un milieu perturbé – suite à l’activité humaine ou une catastrophe naturelle par exemple – passe par différentes étapes : du stade pionnier au stade final stable du climax. Chacune pouvant s’étaler sur plusieurs décennies.
La méthode Miyawaki cherche à accélérer le processus en imitant la composition normale de la forêt primaire et en “court-circuitant” les différentes phases de succession écologique.


Avantages et bénéfices de la Micro-Forêt Miyawaki
Du fait de la densité de plantation, cette méthode permet de recréer des micro-forêts sur des surfaces réduites. On considère que 100 m² suffisent pour restaurer un petit écosystème forestier riche et résilient.
À partir de là, ces petits îlots de biodiversité peuvent être aisément introduits en zone urbaine.
Effectivement, grâce à cette méthode, il est tout à fait possible de restaurer des sols dégradés… Même ceux étant recouverts de béton.
Un tel atout permet :
- De favoriser l’infiltration des eaux de ruissellement ;
- D’éviter les inondations ;
- De recharger plus efficacement les nappes phréatiques ;
- Et d’éviter l’érosion des sols !
Implantées dans ce genre d’environnement, elles agissent rapidement et efficacement sur la qualité de l’air. Elles peuvent faire diminuer considérablement la présence de particules fines. Elles jouent aussi le rôle de centrale de stockage de Carbone… Tout en restituant une importante quantité d’Oxygène en contrepartie dans l’atmosphère.
Ces micro-forêts Miyawaki ont également la particularité de croître relativement rapidement, d’environ un mètre chaque année. Ce qui leur permet d’être autonomes au bout de deux à trois ans. Elles ne nécessitent plus aucun entretien après cette période.
Cette rapidité de croissance permet donc :
- De bénéficier à court terme de brise-vent, brise-vue ou encore barrière acoustique naturelle ;
- De générer une abondance de ressources comestibles produites par diverses essences fruitières ;
- Et également d’agir rapidement pour la préservation de la faune grâce au rôle d’îlots de biodiversité résilients et pérennes que jouent ces forêts.
Elles agissent également en véritable régulateur de température. En été, elles peuvent faire diminuer de plusieurs degrés la température (au moins 2 °C) dans l’environnement immédiat. Et ce, par le phénomène d’évapotranspiration des feuilles.
Planter une micro-forêt chez soi permet aussi de valoriser ses espaces extérieurs, tout en diminuant les frais d’entretien de ces derniers.
Les bénéfices générés par les micro-forêts sont donc nombreux et touchent différents secteurs : environnemental, économique et social.
Maxime Grelier
Vous voulez en savoir plus ?
Dans une web-conférence en ligne et offerte, Maxime vous fait le cadeau de partager avec vous la méthode, expliquée de A à Z, pour créer une micro-forêt autonome en seulement 3 ans sur un terrain de 100 m² minimum.
Sa méthode est accessible à tous, même si vous n’y connaissez rien et que vous n’avez pas la main verte.
À la fin de cette conférence, vous saurez comment donner naissance à une véritable micro-forêt près de chez vous.
Web-Conférence gratuite (en replay)
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Bonjour Gilles, bonjour à tous, un peu par manque de temps (et un peu par flemme!) j’ai laissé prospérer ce genre de micro forêt sur laquelle spontanément se sont implantés des acacias notamment, ça pousse plutôt rapidement. En plus si vous avez des abeilles, elles en adorent les fleurs…
Question hors sujet : quelqu’un peut me dire si on repique les courgettes comme les tomates jusqu’aux cotylédons ? dans l’affirmative, est ce la façon “universelle” de repiquer les légumes?
Merci pour vos lumières, Jean-Marie
Bonjour Jean-Marie,
Non les courgettes, comme la plupart des légumes, ne se plantent pas profondément (en fait on les plante au même niveau que dans les godets, le terreau affleurant donc en surface).
Bon dimanche,
Gilles
Merci Gilles pour cette précision, alors en fait il n’y a que les tomates qui sont traitées comme ça…
JM
les aubergines également…
Merci encore Gilles, bonne soirée (élective) :o(
Bonjour, je me suis inscrit pour la conférence qui a eu lieu dimanche soir et pas moyen de me connecter. Idem avec la version replay envoyée ce matin. Du coup j’ai lu la FAQ et j’ai cru comprendre que cette conférence semble une présentation d’une formation proposée à près de 300€ !!! Et après quelques recherches sur le web j’ai appris que la méthode miyawaki était assez décriée, ne reposant pas sur de réelles bases scientifiques. De plus si en 3 ans les arbres poussent vite ( la densité de plantation est telle que la concurrence est rude pour atteindre la lumière ) ils sont fins et fragiles et au bout de 10-12 la casse est de 60 à 84%
Voici deux articles que j’ai trouvé sur le sujet. https://theconversation.com/methode-miyawaki-pourquoi-les-microforets-ne-sont-pas-vraiment-des-forets-155091
https://reporterre.net/Des-forets-en-ville-La-methode-Miyawaki-n-est-pas-la-solution-miracle
Bonjour Pascal,
Désolé pour le temps de réponse (le message contenant 2 liens, il avait été classé dans les commentaires indésirables, que je ne consulte que ponctuellement).
Concernant la web-conférence, il y a eu une erreur : elle a lieu actuellement, ce jeudi soir… mais un lien était erroné, et renvoyait vers un replay…
Oui, Maxime propose une formation (il n’y a évidemment rien d’obligatoire) en deuxième partie de conférence, mais une partie importante est bel et bien un exposé intéressant du concept.
Certes, ce concept de micro-forêt n’est pas parfait, mais il a toute sa place dans une panoplie d’actions envisageables…
Il ne s’oppose pas à la création de forêts “classiques (pour lesquelles il y a également, si mes souvenirs sont exactes, des pertes moyennes de 60 % environ…).
Mais il vient au contraire proposer une alternative pour des surfaces réduites, dans lesquelles une forêt classique n’est pas envisageable… D’ailleurs, les articles cités ne disent finalement pas autre chose : non, ce ne sont pas vraiment des forêts (puisqu’implantées sur des surfaces réduites)… et non, ce n’est pas LA solution miracle, mais une solution parmi d’autres pour essayer de répondre au défi climatique et à la perte de biodiversité…
Plus il y aura d’initiatives allant dans ce sens, aussi imparfaites soient-elles, mieux ce sera, non ?
Implanter une micro-forêt sur un terrain privé (par exemple pour isoler son jardin d’un champ cultivé, servir de brise-vent ou de brise-vue, ou encore absorber des eaux de ruissellement…), en ville (isolation du bruit, ilot de fraicheur et de biodiversité…), ou encore par exemple sur des terrains d’entreprise est donc à mon sens quelque chose de positif, ne serait-ce parce qu’apportant un peu plus de biodiversité…
Cordialement,
Gilles
Merci pour la réponse Gilles.
La proposition d’une formation payante ne me gêne pas car c’est le cas de beaucoup de blogs et chaînes YouTube. Je suis en Normandie et j’ai remplacé une soixantaine de thuyas ( posés par l’ancien propriétaire 😕) par des essences locales achetées chez des pépiniéristes et pas en jardinerie afin de refaire une haie bocagère ou du moins de m’en rapprocher du mieux possible.
L’idée de la micro forêt m’a interpelé mais l’idée de “booster” la nature me gêne un peu. Mais une chose est sure plus on plantera des arbres et mieux ce sera pour la nature et pour l’humain.
Cordialement, Pascal
Bonjour, la conférence sera-t-elle visible en replay ?
Bonjour Nicolas,
Oui, mais il faut vous inscrire pour en être informé.
Cordialement,
Gilles
Parfait, merci !