Bien que de plus en plus présente dans les jardins, la patate douce n’est pas une culture courante en France métropolitaine.
Elle a pourtant toute sa place dans nos potagers. Et peut-être de plus en plus avec le réchauffement climatique…
Je m’y suis mis il y a quelques années et je partage cela avec vous.
Conditions de culture de la patate douce
La patate douce est normalement une culture tropicale ou subtropicale. Dans ces régions du monde, c’est une plante vivace, mais en Europe elle sera cultivée annuellement.
Ce qui signifie que chaleur et humidité sont 2 paramètres essentiels à un bon développement de la culture.
Concrètement, la température extérieure, mais aussi et surtout celle du sol, doivent être suffisamment élevées lors de la mise en place de la culture. On parle ici de 15 °C minimum pour la température du sol et de 20 °C minimum pour la température extérieure.
Sous abri, en régions douces, la culture en terre peut démarrer en mars. Mais attention aux gelées !
Sous climat méditerranéen, la plantation en pleine terre pourra être effectuée en avril. Mais, dans la majorité des régions, mieux vaut attendre le mois de mai, voire fin mai.
Et, dans les régions froides, ainsi qu’en zone montagneuse, il sera sans doute judicieux d’envisager de cultiver la patate douce sous serre.
Une situation bien ensoleillée sera en tout cas à privilégier.
La patate douce apprécie les terres riches, meubles et bien drainées. Aussi, sa culture pourra s’avérer un peu délicate dans certaines terres argileuses. Une culture préalable d’engrais verts sera alors une bonne chose.
Pourquoi faire vos plants de patates douces ?

J’ai fait ma première plantation de patates douces en 2018.
Jusqu’à maintenant, je suis allé au plus simple : j’ai acheté des plants en jardinerie.
Après un petit apport de compost, il n’y avait donc qu’à le planter.
Mais le plant n’est pas donné… Et la facture peut s’avérer vite conséquente si, comme moi, vous souhaitez cultiver un certain nombre de plants et obtenir une vraie récolte.
La culture sera forcément plus rentable (et plus intéressante) en produisant mes propres plants… Ce que j’entreprends donc cette année.
Alors, voyons comment faire ses propres plants de patates douces, en 3 étapes.
Précisons que c’est un processus assez long : il faut compter 2 bons mois entre le début de la germination et la plantation en pleine terre.
Comment faire vos plants de patates douces ?
Faire germer les patates douces (étape 1)
Conditions de germination
Dès le stade de la germination, des conditions “tropicales” sont requises pour la patate douce :
- une certaine chaleur (20 à 25°) ;
- une humidité permanente ;
- une luminosité conséquente.
Dans la plupart des régions, la germination démarrera en mars, pour une plantation en pleine terre en mai.
Toutefois, dans les régions les plus chaudes (climat méditerranéen), ou pour une culture sous serre (éventuellement chauffée), il est possible de commencer à faire germer les tubercules dès janvier.
3 méthodes pour faire germer les patates douces
Jusqu’à maintenant, je me suis contenté de planter des plants achetés en jardinerie… Ce qui ne me satisfait évidemment pas (voir plus haut, les raisons de faire soi-même ses plants).
J’ai donc décidé de tester cette année 3 méthodes de germination des patates douces.

Méthode 1 : faire germer les patates douces dans de l’eau
Cette première méthode consiste tout simplement à placer la base d’un tubercule de patate douce dans un récipient rempli au quart avec de l’eau.
Vous pourrez voir ici ou là que certains conseillent de transpercer la patate avec un cure-dent, afin de la surélever et que sa base ne fasse qu’affleurer l’eau. Mais il semblerait que la patate produise plus de radicelles si l’on se contente de la déposer au fond du récipient… C’est donc la méthode que je choisis.
Afin de répondre aux conditions de germination figurant plus haut, et notamment par crainte que l’eau ne soit trop froide (il y a encore de petites gelées chez moi) si je place le récipient dans ma serre, j’ai décidé de le faire dans une pièce chauffée et lumineuse de la maison.
Il est également recommandé de changer régulièrement l’eau (tous les 2 ou 3 jours) afin d’éviter certaines moisissures.
Il n’y a plus qu’à attendre…
Méthode 2 : faire germer les patates douces dans du terreau
Pour la deuxième méthode, la patate douce sera simplement placée, dans le sens de la longueur (ceci afin de favoriser l’apparition d’un maximum de pousses) dans du terreau.
Le terreau devra être maintenu humide en permanence.
Pour cette méthode, considérant que la serre m’offrira des conditions d’humidité meilleures que dans la maison, avec également une luminosité optimale, et de belles températures dans la journée, je décide de faire l’expérience dans ma serre.
Toutefois, pour conserver une certaine chaleur, le pot sera recouvert d’un voile d’hivernage (on gagne environ 4 ou 5° C) pendant la nuit. Et, si des gelées devaient être annoncées, je rentrerais le pot pour la nuit.


Méthode 3 : faire germer des tronçons de patates douces sur du terreau

Cette dernière méthode est une variante (pas un “variant”…) de la précédente.
Une patate est coupée en 2, dans le sens de la longueur, puis simplement déposée, côté chair face au terreau.
Pour les mêmes raisons que pour la deuxième méthode, j’ai placé la terrine dans la serre. Je la couvrirais (nuits fraiches) ou la rentrerais (gelées annoncées) pour la nuit si besoin.
Là encore, il est essentiel de maintenir une humidité permanente. Je procède en vaporisation tous les jours de l’eau sur le terreau et les 2 moitiés du tubercule.

Quelque que soit la méthode employée, la naissance de rameaux, sur les tubercules, ne se fera pas du jour au lendemain…
Il faut donc patienter quelques semaines.
Chaque tubercule devrait produire entre 5 et 15 rameaux à bouturer (Donc autant de plants, voire plus si la tige est longue… Car on pourra alors faire plusieurs boutures à partir d’un seul rameau).
Bouturer les rameaux de patates douces (étape 2)

Lorsque la germination aura eu lieu, il va falloir bouturer les rameaux qui se seront développés sur vos tubercules…
Les jeunes pousses sont prélevées, sur le tubercule, lorsqu’elles font une dizaine de cm de longueur :
- Coupez à la base de la pousse, au niveau du tubercule ;
- Puis supprimez la partie terminale de la bouture ;
- Supprimez les feuilles du bas et ne conservez qu’une feuille développée en haut.
Si la pousse est déjà plus longue, vous pouvez parfaitement la tronçonner en plusieurs bouts de tige d’une dizaine de cm chacun (préparez les boutures comme ci-dessus).
2 possibilités pour bouturer les rameaux (je teste aussi les 2 techniques) :
Méthode 1 : bouturage dans de l’eau
Cette première méthode favorise la naissance de racines, mais requiert 2 étapes.
- Placez la base de la tige dans quelques centimètres d’eau (vous pouvez évidemment mettre plusieurs tiges dans un même récipient) ;
- Placez le récipient dans un endroit suffisamment chaud et lumineux (par exemple à la maison, derrière une fenêtre lumineuse) ;
- Surveillez régulièrement, car l’eau peut s’évaporer… Rajoutez alors un peu d’eau.
Lorsque de petites racines se seront formées (ça demande environ une dizaine de jours), repiquez-les dans du terreau de rempotage :
- Mettez un peu de terreau de rempotage au fond d’un godet (4 x 4 cm) ;
- Placez la base de votre bouture (une par godet) sur le terreau ;
- Comblez le godet en maintenant la bouture droite ;
- Tassez légèrement ;
- Arrosez ;
- Mettez vos plants dans un endroit suffisamment chaud et lumineux (intérieur, ou serre). Mais rentrez les plants la nuit s’il doit geler…) ;
- Maintenez le terreau humide, mais sans excès. Le mieux est de placer les plants sur un plateau contenant un fond d’eau.
Méthode 2 : bouturage directement dans du terreau

Avec cette méthode, la reprise est moins assurée qu’avec la précédente…
Mais, comportant une étape en moins, elle est plus rapide.
Voici comment procéder :
- Remplissez des petits godets (4 x 4 cm ou moins) de terreau de rempotage ;
- Enfoncez la bouture profondément (pratiquement jusqu’à la feuille conservée) ;
- Tassez le terreau autour de la bouture ;
- Placez les godets dans un plateau avec de l’eau au fond, pour assurer un arrosage par capillarité (l’eau remonte naturellement dans le terreau) ;
- Vaporisez également de l’eau sur le feuillage ;
- Entreposez vos plants dans une serre (ou, s’il fait encore froid, dans une mini-serre que vous mettrez dans la maison, au chaud et à la lumière) ;
- Maintenez humide…
Environ 1 semaine après, des racines devraient commencer à se former à la base du pétiole (= la tige de la feuille) puis une nouvelle tige se formera à partir de ce même endroit.
Sortez alors les plants du plateau (Un excès d’eau serait alors plutôt nuisible ; donc mieux vaut laisser le terreau sécher un peu avant d’arroser à nouveau).
Acclimater vos plants (étape 3)
Nous arrivons à la dernière étape de la production de vos plants de patates douces : l’acclimatation.
Lorsque les températures extérieures seront suffisamment clémentes (au minimum 18 °C), commencez à les acclimater aux conditions extérieures.
Pour ce faire, sortez-les progressivement lorsqu’il fait beau (d’abord quelques heures l’après-midi puis peu à peu jusqu’à les laisser dehors toute la journée, voire 24 heures sur 24 s’il n’y a pas de risque de gelée).
Test d’une alternative
Tout ceci est bien complexe, avouons-le.
Plutôt partisan des choses simples, je tente donc également une petite expérience.
Sur une planche de culture recouverte d’un paillis (en l’occurrence des feuilles de noyer), j’ai simplement mis en terre quelques morceaux de tubercules.
Un tunnel nantais, avec une bâche transparente, a été placé par-dessus…
A suivre…
Planter la patate douce
Que vous partiez de vos propres boutures, ou de plants achetés en pépinière, vous planterez la patate douce en mars (sous serre, hors gel), en avril (climat méditerranéen) ou en mai (dans la plupart des régions).
Le sol devra être suffisamment réchauffé (15 °C minimum – certains conseillent la pose d’un plastique transparent pour réchauffer le sol, mais ce n’est pas sans conséquence sur la vie du sol… Je vous conseillerais plutôt d’épandre du compost mûr, qui, de par sa couleur noire, va aussi jouer ce rôle), et ameubli en profondeur (travail à la Grelinette ou dans sol vivant, couvert en permanence… Mais attention au réchauffement du sol dans ce cas).
Un apport copieux (plus de 30 kg, soit une brouette environ pour 10 m² de culture) de compost bien mûr sera fortement apprécié. Laissez-le en surface, notamment pour la raison évoquée juste au-dessus.
Les plants seront disposés tous les 50 – 60 cm sur la ligne de culture (Je lis 30 cm dans certains documents… Ce qui est certes suffisant pour la production, mais le feuillage étant particulièrement exubérant, une distance plus importante me semble préférable, notamment pour éviter certaines maladies cryptogamiques). Si vous faites plusieurs lignes de culture, un écartement de 1 mètre environ entre 2 lignes est préconisé.
Mais, à ce propos, si vous manquez de place, voici une petite astuce : faites grimper le feuillage sur une treille ou un grillage (un écartement de 30 cm sur la ligne sera alors tout à fait adapté).
Sachant que le sol se réchauffe plus vite en surface qu’en profondeur, enterrez très peu les plants (en gros, placez le haut de vos mottes au niveau du sol).
Arrosez abondamment, au pied, juste après la plantation.
Entretien de la culture de patates douces
Binez ou sarclez une ou deux fois après la plantation, pour éliminer les adventices qui se développeraient. Mais aussi pour casser une éventuelle croûte de surface.
Quelques semaines après la plantation, afin de permettre au sol de bien se réchauffer, et à la plante de s’implanter sans risque de faim d’azote, paillez…
Ce paillage contribuera à maintenir le sol humide.
Arrosez régulièrement et copieusement au pied de la culture (en terre légère, tous les 4-5 jours et tous les 7-10 jours en terre plus lourde).
S’il ne pleut pas, un petit arrosage par aspersion de temps à autre sera bénéfique (conditions d’humidité tropicale).
Récolte et conservation des patates douces

Les patates restent groupées à la base du plant.
A la Grelinette, à l’automne (avant les premières gelées), placez les dents de l’outil une bonne vingtaine de cm en retrait de la base du plant (pour éviter de blesser les tubercules). Levez le tout.
Une fois récoltées, les patates douces peuvent se conserver au mieux quelques semaines dans un endroit sec et frais (autour de 12 °C)…
J’ai pu en conserver correctement ainsi pendant environ 2 mois, mais ensuite, elles finissent par se ramollir…
Il est alors possible de prolonger la durée de conservation des patates douces, soit crue en procédant par “durcissement” des tubercules, soit cuites au congélateur… Voyez ici plus de détails sur ces modes de conservation longue durée.
Comme d’habitude, vos questions ou partages d’expériences sont bienvenus dans les commentaires ci-dessous.
Bonjour, ajouter quelques branches de saule, riches en hormones de bouturage facilitent le bouturage des plants.
Une 4e façon plus facile d’obtenir des boutures de patates douces
Je cultive des patates douces depuis plus d’une décennie au Québec (Canada) dans un climat qui ne nous donne qu’entre 3 et 3,5 mois sans gel. Après avoir fait germer des patates douces dans du terreau sablonneux durant 7 années, j’ai trouvé une méthode beaucoup plus facile, je vous l’explique.
Au début octobre lorsque je récolte nos 150 kilos de patates douces, j’en récolte 2 moyennes idéalement avec un bout de tige avec des feuilles, mais ceci n’est pas une nécessité. Je plante alors mes 2 patates douces dans un contenant de 15 à 20 litres. Ces 2 patates produisent rapidement des tiges que je fais grimper dans la maison sur un treillis d’un mètre de large par 2,30 mètres de haut; celui si est placé devant une fenêtre orienté sud-est. Je vous note que ces tiges qui forment un genre de rideau sont très décoratrices.
Je me retrouve avec une abondance de tiges que je coupe début avril en quelques 50 boutures d’environ 20 cm et que je mets dans l’eau. Fin avril ces boutures ont développées beaucoup de racines. Je plante alors chaque bouture dans un petit contenants.
En mai je les amène quelques fois dehors pour les habituer aux rayons du soleil. Fin mai ou début juin je les plante dans mon grand jardin.
bon jardinage
Martin
depuis des années je procède comme Christian. De plus en plein été on cuisine les feuilles en gros comme les épinards. Concernant la récolte attention de ne pas la faire trop tardivement. l’an dernier de magnifiques tubercules dépassaient du sol mais à la récolte déception: des larves de hannetons avaient commencé à les bouffer à moitié par dessous.
je confirme pour la méthode de longue conservation.
Bonjour, je reviens sur le sujet après lecture des commentaires précédents (merci à vous!) et avec quelques questions:
Quand démarrez-vous la mise à développement des plants ? J’ai l’impression que pour vous, il est plus rapide que pour moi. Il est vrai que j’ai acheté les tubercules chez un primeur et que je ne sais s’ils ont subi des traitements.
Ne connaissant pas les provenance et date de récolte, je m’interroge également sur l’incidence de cette dernière, (par ex., une pomme de terre nouvelle ne développera pas de germe), ainsi que du durcissement après récolte sur le développement de germes et du chevelu.
Si vous avez des réponses…Merci!
Philippe
bonjour Gilles et la communauté du Jardinier Bio,
Ci-dessous, ma contribution au sujet.
Cette année, j’ai acheté 5 patates douces en vue de production de plants. J’ai démarré la mise en germination début février en optant pour la méthode 1 (patates placées ‘debout’ dans des pots à confiture remplis d’eau).
Le développement racinaire et la production de germes sont inégaux d’une patate à l’autre:
A. 2 ont développé un abondant système racinaire en 30 à 40 jours avec au total avec 5 pousses que j’ai détaillées en 15 boutures mises à germer dans de l’eau avec hormones de croissance. Il leur a fallu une dizaine de jours pour produire des racines démarrant à la base du pétiole. Sur ces 2 patates, il y a désormais 14 pousses en tout. Une partie est déjà repiquée dans du terreau et des tiges ont déjà été coupées 2 fois.
B. variante du A: j’ai coupé des tiges en tronçons 2 à 4 feuilles placés à plat dans un bac et enterrés à mi-pétiole, feuille bien redressée. Les feuilles sont restées bien vertes et des pousses commencent à se développer à la commissure tige/pétioles.
Pour les 3 autres, 1 est plus lente et 2 n’avaient pas produit de germe et avaient un système racinaire quasi inexistant.
C.Il y a un mois, j’ai coupé en deux ces 2 dernières et utilisé la méthode 3 en gardant dans l’eau celle au développement plus lent comme témoin de comparaison. Celles coupées ont actuellement 15 pousses en tout. Pour un bon contact avec le terreau, j’ai rajouté 2 cm de terreau en enveloppant bien la base de la demi-patate.
Remarques:
-la production de plants nécessite pas mal de temps et beaucoup de chaleur ( placés sur un plancher chauffant géothermique, sol à environ 22/23° et sous voile de protection sans contact avec les patates). Donc, à commencer très tôt. L’an prochain, je démarrerai en janvier.
-il y a eu 2 attaques de pucerons en début de germination.
-les tronçons de tiges bien colorées -ici, violets- et d’une épaisseur d’au moins 3 mm développent rapidement leur racines, et ce, sur toute la partie immergée, contrairement à celles encore vertes.
En conclusion, avec 5 patates douces, je pense produire 70 à 80 plants que je partagerai, comme à l’habitude, avec des voisins jardiniers.
Voilà pour ma contribution.
A voir plus tard les résultats.
Amicalement,
Philippe
Moi, je cultive des patates douces depuis qq années et ma technique est ultra simple: Je prends une patate douce de taille moyenne), la coupe en tronçons (5-6 selon la taille ), depose ces tronçons demi enterrés dans du terreau dans des petits pots pour semis (biodegradable ou plastique, comme on veux!), arrose regulierement pour avoir une terre humide. Le tt est recouvert d’une cloche pour maintenir une ambiance humide et quand les feuilles apparaissent (plants de 10-30cm) il est temps de les mettre en terre mi-avril environ). En general, tous les plants ont germé et je commence même à voir des patates douces jaune orangées melangées aux racines blanches
J’adore les patates douces et j’en cultive depuis des années. Je préfère placer le tubercule dans de l’eau comme la méthode N°1, résultats garantis 100% pour obtenir un beau chevelu. Je place juste 3 cms dans l’eau avec des brochettes en bois plantées dans la base du tubercule pour le faire tenir en suspention sur le récipient. Quand j’obtiens les pousses, je les laisse monter sur des ficelles à la verticale et elles montent à plus d’un mètre de haut. Je les coupe comme vous, et je les mets dans de l’eau encore une fois pour avoir de belles racines. Repiquage fin avril dans du terreau, dans des pots de fromage blanc 1kg pour qu’elle se développe bien. Fin mai, mise en place au jardin, sol riche bien meuble, sans cailloux car le tubercule fait comme la carotte, le moindre obstacle est contourné et le tubercule est tordu. Bien surveiller l’arrosage et ne pas hésiter à bûter le pied avec de la matière organique. Récolte fin octobre – début novembre. Les tubercules ne doivent pas être nettoyés, ni frottés de leur terre à la récolte et vous pourrez les conserver des mois. Ma dernière récolte a été récoltée en octobre et je l’ai encore parfaitement intacte de toute moisissure dans le garage non chauffé, placée sur des grilles pour que l’air circule bien. J’en consomme 1 fois par semaine. Pour choisir la variété qui vous convient, achetez en magasins bio des tubercules, goûtez-les et gardez ceux que vous aimez le plus. C’est parti pour des années de récoltes. Bon jardinage!
j’ai fait germer des patates douce couper en deux mis dans du terreau ca na pas reussis
Bonjour
Je cultive les patates douces orange et violette depuis 5 ans
L’ideal est de trouver des tubercules soit dans un magasin bio soit dans un magasin exotique , avec des petits germes
Tres peu en ont mais il faut ouvrir l’oeil et chercher.
Ensuite il suffit de planter legerement le tubercule dans un melange terreau et terre de bien arroser et de le mettre a la chaleur et lumiere..
Les germes se developpent et lorsque les tiges atteignent 10 cm on les coupe et mise a l’eau dans un verre.
A recolte mettre a part les tubercules qui presentent des minis germes pour des futures boutures l’annee suivante
Henri