Peut-on utiliser les feuilles de noyer au jardin ?

Le noyer a mauvaise réputation !

Le noyer produit des fruits très riches au niveau nutritionnel : potassium, phosphore, magnésium, calcium, protides, lipides, fer, vitamines B1…

Pourtant, bien que témoignant aussi en général d’une terre plutôt fertile et d’un sol profond, le noyer a plutôt mauvaise réputation au jardin.

Les anciens déconseillent par exemple fortement de faire la sieste sous un noyer.

Au moyen-âge, on nommait même l’ombre du noyer “le salon des dames aux sorcières” !

J’ai testé pour vous… À chaque fois, ma sieste a été plutôt agitée… Mais n’étais-je pas simplement inconsciemment influencé par ces croyances ?

Par ailleurs, on ne peut que constater qu’il n’y a pas grand-chose qui pousse sous un noyer.

Et c’est là bien une réalité (même si certains végétaux s’y développent sans problème, comme nous le verrons plus loin).

La question qui m’a récemment été posée par Henri et revient régulièrement en accompagnement personnalisé est donc tout à fait pertinente.

“Peut-on utiliser les feuilles de noyer au jardin ?”

Il me semble donc intéressant de tenter d’y répondre ici, en élargissant quelque peu notre réflexion.

Mais commençons pour cela par examiner les causes de cette réputation.

La juglone, une substance bloquant la germination et inhibitrice de croissance

Noyer isolé fond jardin
Un vieux noyer, en retrait au fond de mon jardin

Le noyer est un solitaire.

Il n’aime pas être dérangé.

Pour éloigner les intrus, insectes ou plantes (concurrentes), il sécrète donc, via ses feuilles et ses racines, une substance particulière, la juglone.

Cette substance bloque la germination et inhibe la croissance des plantes qui auraient osé se développer sous son ombrage.

D’une manière générale, on déconseille donc de cultiver sous un noyer.

Toutefois, certaines plantes ne sont pas sensibles à la juglone et peuvent donc éventuellement être cultivées sous la ramure d’un noyer. Nous y reviendrons plus bas.

La juglone tient également à distance nombre d’insectes.

Bien que certains prétendent que la mise en garde concernant la sieste sous un noyer soit aussi liée à la juglone, rien ne permet de le confirmer.

La ramure d’un noyer est dense (bon là, la photo date du 30 novembre… il n’y a plus beaucoup de feuilles…)

Il est même fort peu probable que cette substance puisse s’échapper ainsi des feuilles et nuire à celui ou celle qui se risquerait à dormir sous un noyer…

Il semblerait que ce soit en réalité plutôt la grande fraîcheur de l’ombrage (le feuillage d’un noyer est particulièrement dense), et plus précisément l’importante différence de température que subira par exemple un jardinier en sueur décidant de se reposer sous un noyer (chaud/froid) qui soit à l’origine de cette mauvaise réputation.

Attention aussi en période de floraison : le pollen est allergisant.

Comment utiliser les feuilles de noyer ?

Pailler avec des feuilles de noyer ?

Nous l’avons vu, la juglone est notamment présente dans les feuilles du noyer.

Il est donc déconseillé de les utiliser en paillage.

Les graines semées auraient alors beaucoup de mal à germer… et les plantes s’y développeraient mal.

Ça, c’est la théorie… Et ma croyance jusqu’à l’écriture de cet article (je n’ai donc pas essayé)… 

Mais…

MAJ 7/12 : dans les commentaires, Patrick et Anne-Marie nous font part de leur habitude d’utiliser les feuilles de noyer… sans problème.

Au fond, entre la période d’épandage des feuilles mortes et l’automne, les feuilles mortes ont le temps de se décomposer.

Comme pour un processus de compostage classique (j’en parle plus bas), on peut imaginer que la juglone puisse aussi disparaître de cette façon (qui est aussi une forme de compostage… en place).

Cela semble, en tout cas, logique…

Et remet en question ma sentence précédente !

Je n’exclus donc plus d’intégrer des feuilles de noyer dans mon processus de paillage en continu, et diversifié. À chaque saison ses apports… Car ainsi, les choses s’équilibrent, tout simplement).

En tout cas, je vais expérimenter… Et observer.

Quoi qu’il en soit, ne brûlez pas les feuilles de noyer. D’ailleurs, dans de nombreuses régions, il est aujourd’hui interdit de faire un feu dans son jardin… Et ce même en automne ou en hiver.

Nous pouvons au contraire nous servir des propriétés de la juglone à bon escient…

Les feuilles de noyer comme fertilisant pour le noyer…

Feuilles de noyer laissées sous ramure
Les feuilles se décomposent naturellement sous la ramure du noyer…

Une fois tombées au sol, les feuilles vont se décomposer.

Elles participeront ainsi à la fabrication d’un humus stable, apte à nourrir le noyer.

Nous pouvons donc simplement laisser faire la nature, et laisser les feuilles sur le sol, à l’aplomb de la ramure du noyer. Les broyer avec une tondeuse par exemple sera toutefois une bonne chose, afin d’éviter que les feuilles n’aillent se disperser ailleurs dans le jardin).

C’est là la première utilisation possible, et la plus naturelle, des feuilles de noyer.

Les feuilles de noyer en désherbant naturel

Puisque la juglone bloque la germination et nuit au développement des plantes, il est tout à fait possible d’utiliser les feuilles de noyer comme désherbant naturel.

Bien entendu, nous ne parlons pas ici de désherber nos planches de cultures.

Par contre, mettre une épaisse couverture de feuilles de noyer broyées (sinon, elles risquent de s’envoler) sur des allées, ou au pied d’un grillage ou d’un mur par exemple, peut parfaitement être envisagé pour empêcher les herbes d’y pousser.

Les feuilles de noyer comme répulsif naturel

La juglone repousse nombre d’insectes…

Une macération, ou un purin de feuilles de noyer serait ainsi efficace pour tenir à distance les pucerons ou certaines chenilles.

Je n’ai personnellement jamais essayé… Aussi, n’hésitez pas à nous faire part de votre expérience dans les commentaires (après l’article).

Les feuilles de noyer tiendraient aussi à distance les cervidés et certains rongeurs… Mais en déposer sur de jeunes pousses nuirait alors au développement de ces dernières (en tout cas pour ce qui concerne les plantes sensibles à la juglone)…

Compostez vos feuilles de noyer pendant 1 an

Au bout de quelques semaines, au contact de l’air, de l’eau et des bactéries se développant dans un compost, la juglone disparaît.

Ainsi les feuilles de noyer peuvent parfaitement être intégrées à un compost que l’on laissera maturer, par sécurité, pendant au moins 1 an, avant de l’utiliser au jardin.

Et le broyat de noyer ?

Contrairement aux feuilles, et aux racines, les branches de noyer ne contiennent pas (ou infiniment peu) de juglone.

On peut donc tout à fait utiliser des branchages broyés de noyer en paillage.

Mais n’oubliez pas que le noyer est un arbre qui supporte très mal la taille.

Aussi, n’allez pas tailler un noyer pour en faire du broyat !

Peut-on faire pousser des plantes sous un noyer ?

À travers les siècles, des jardiniers ont pu observer que certaines plantes, peu ou non-sensibles à la juglone, pouvaient parfaitement se développer sous un noyer.

Ainsi, vous pouvez tout à fait cultiver, à l’aplomb, ou au moins à proximité, d’un noyer des betteraves, des carottes, des courges, des haricots, des melons, des oignons, du panais ou encore des topinambours.

Topinabours proche d'un noyer
Ces topinambours se développent parfaitement à proximité d’un noyer.

J’ai personnellement fait ce constat pour des topinambours… Pour le reste, je vous suggère de tester plutôt que de prendre pour argent comptant mes propos.

De même, des fruitiers, comme les cerisiers, les framboisiers, les groseilliers, les pêchers et les pruniers sont peu sensibles à la juglone.

Bon… Peut-être. Mais la concurrence risque d’être rude en termes d’éléments fertilisants (le noyer va tout pomper…). L’association à proximité n’est donc à mon sens pas vraiment adéquate. En tout cas pour des arbres (ça peut éventuellement passer pour les petits fruits, moins exigeants).

Citons également, parmi les cultures alimentaires, le blé (on voit ainsi, dans certaines régions, des cultures de blé sous couvert de noyeraies) et le tournesol ou quelques aromates (par exemple la menthe, une plante d’ombre).

Enfin, bonne nouvelle, de très nombreuses fleurs et des arbustes poussent sans problème sous un noyer…

La liste serait trop longue, et ce qui est vrai dans une certaine situation ne l’est pas forcément ailleurs (sols ou climats différents, variétés de noyers différentes…)… Je ne vais donc pas énumérer ici toutes les possibilités.

Je vous invite plutôt à tester…

Car il n’y a qu’une seule vérité : celle que vous pouvez observer chez vous !

 

Vos observations sont, comme toujours, bienvenues ci-dessous.

S’abonner
Notification pour
guest
43 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
maurice
maurice
9 octobre 2021 11 h 29 min

bonjour,

est-il possible de mettre une bâche noire pour éviter le vol de la mouche du brou noix ? et quand ?

merci

maurice
maurice
13 octobre 2021 10 h 39 min
En réponse à  Gilles le Jardinier Bio

Bonjour Gilles,
Merci pour la réponse, l’année prochaine je vais faire un essais, de plus la bâche est réutilisable d’une année sur l’autre
D’autres solutions éventuelles: travailler le sol avec la fraise tous les 2 jours pendant cette période ?
Je pense que le bruleur thermique n’a pas d’effet ?
Et dire qu’il y a 60 ans je ne me rappelle pas d’avoir ce problème…..

Aurore
Aurore
22 septembre 2021 20 h 28 min

Bonjour

Nous venons d’acheter un lopin de terre qui jouxte notre jardin pour y installer notre futur potager. A l’abandon depuis des années il est envahi de liseron et autres indésirables. On nous a conseillé de couvrir le sol de cartons et tonte de pelouse pour l’hiver. Pensez vous qu’il puisse être bénéfique d’y inclure les feuilles de noyer que nous ramassons systématiquement lors de la tonte de notre pelouse ?

Aurore
Aurore
23 septembre 2021 13 h 55 min
En réponse à  Gilles le Jardinier Bio

Merci pour votre retour! J’ai pris connaissance de votre article sur le liseron très intéressant !

Nicolas
Nicolas
12 février 2021 18 h 42 min

Bonjour, j’ai visité un potager de plus de 50 m² installé presque sous un grand noyer. Tout pousse bien depuis des années.

Louise
Louise
30 décembre 2020 11 h 24 min

Bonjour,
j’ai un noyer qui a quelques années, et une vigne qui pousse très bien à côté.
Si je taille une grosse branche je la taille en février ou mars sur les conseils d’un papy

Bonne fin d’année

pascal
pascal
16 décembre 2020 20 h 18 min

Bonjour à tous.
Comme souvent un article et des commentaires très intéressants voire même surprenants, j’ ai un noyer qui pousse naturellement mais tout près d’un mur il mesure maintenant environ 2m et j’aimerai le déplacer comment puis-je procéder au mieux pensant que ça doit être encore la bonne période et faut-il le greffer,merci d’avance pour vos conseils. Mon père me disait aussi de ne jamais faire la sieste sous un noyer car il y fait beaucoup plus frais et humide l’été, du fait que l’air chaud peut absorber beaucoup d’eau et la relâche en se refroidissant le taux d’humidité relative augmente alors fortement (même principe que la vapeur de la douche sur le miroir).

Papy-57.
Papy-57.
9 décembre 2020 22 h 30 min

Bonjour Gilles et tous les autres,

En parcourant tous les commentaires, je dois vous dire que j’ai appris beaucoup concernant le noyer.
Je ne connaissais pas l’anti-germinatif des pommes de terre, la cause des noix noires (je l’assimilais à la maladie de l’encre noire du noyer).
Par contre, pour la taille, on m’avait appris lors d’une formation arboricole qu’on pouvait l’effectuer entre la St Jean et Noel. Je l’ai déjà pratiqué et et je n’ai pas eu de problème.
Je vous souhaite à tous de bien vous porter et de bien prendre bien soin de vous.
Joyeux Noel à vous tous et bonnes Fêtes de fin d’année.

michel fairise
michel fairise
6 décembre 2020 18 h 50 min

Mon noyer, planté il y a trente ans, est énorme ! Et il fait des noix énormes, et en grandes quantités, alors qu’il provient d’un noyer “normal” !
Quand il était petit je l’ai taillé régulièrement, pour qu’il ne devienne pas énorme… puis j’ai abandonné !
Le sureau se développe très bien en dessous !

Maud
Maud
6 décembre 2020 18 h 49 min

Bonjour Gilles,

Merci pour ce documentaire sur le noyer.
Chacun d’entre vous donnant ses remarques, cela permet de recueillir de nombreuses astuces pour protéger nos jardins.
J’ai enfin appris pourquoi mon grand-père nous prévenait, quand on étaient gamins, de ne pas nous reposer sous le grand noyer centenaire ! Il ne savait pas pourquoi c’était déconseillé mais maintenant, grâce à toi Gilles, nous avons l’explication.
Encore merci et bonne semaine à tous.

Lucas
Lucas
6 décembre 2020 14 h 38 min

Bonjour Gilles,

Merci pour cet article de qualité et très instructif (je ne connaissais pas cet effet du noyer sur d’autres cultures).

Jean
Jean
6 décembre 2020 10 h 26 min

Bonjour, j’ai un cerisier planté auprès d’un noyer d’Amérique, il n’y a pas de problème de concurrence.

Jane
Jane
6 décembre 2020 8 h 46 min

Bonjour,
J’utilise avec succès depuis des années une décoction de feuilles de noyer en pulvérisation sur mes choux…extraordinaire aucun insecte ni papillons….
Je fabrique également une teinture mère de noix vertes au printemps cette teinture est extraordinaire conte le diabète
Si cela peut être utile …..
belle journée et merci
Jane

Nicole
Nicole
6 décembre 2020 17 h 41 min
En réponse à  Jane

Bonjour Jane Avez-vous tester personnellement votre teinture mère contre le diabète et comment la fabriquez-vous Merci de votre réponse Nicole

Jean-Pierre
Jean-Pierre
6 décembre 2020 8 h 45 min

J’utilise depuis quelques années les feuilles sèches de noyer pour éviter la germination des pommes de terre de consommation. Simple, économique et bio . Bonne journée Gilles

Ju
Ju
6 décembre 2020 7 h 13 min

On peut l’utiliser aussi comme plante tinctoriale ? Ou peinture comme le peintre Soulages …

Jean François
Jean François
5 décembre 2020 20 h 51 min

Mon épouse utilise depuis plusieurs années, avec succès une décoction de jeunes feuilles de noyers sur les plants de carottes dès que la feuille est formée, afin de repousser les pucerons de terres qui nous rongeaient la récolte.

Denis
Denis
5 décembre 2020 19 h 49 min

Bonjour Gilles,
Juste une remarque concernant la taille du noyer, si il y nécessité de tailler, l’arbre le supporte très bien. Suite à la tempête de 1999, nous avons relever des noyers aprés les avoirs coupé souvent au niveau des charpentières (pour des arbres conduit en gobelets), d’autres on été coupé plus haut ( pour moi a hauteur d’échelle) et les derniers il ne restait qu’un bout de tronc et tous on refait des arbres. L’élagage de branche trop basse ou pour aérer l’arbre se fait à la tronçonneuse, et c’est aussi une méthode pour produire des pousses vigoureuses sur lesquelles il est possible de prélever des greffons.
Pour les noix noires, regarder au milieu de l’été, des noix sur lesquelles apparaissent le début des taches noires. Ouvrez le brou (il se détache facilement) et vous allez découvrir que ça grouille d’asticot de la mouche du brou. Ce qui est une vrai catastrophe qui ne peut qu’empirer et qui n’a pas de solution (au niveau du verger vivrier).
Amicalement

Isabelle
Isabelle
7 décembre 2020 5 h 02 min
En réponse à  Denis

Mon voisin a clôturé ses noyers et introduit des poules dans ce parc. Depuis, de moins en moins de noix noires. Il parait que la mouche pond sur les noix mais qu’ensuite les larves tombent avec la noix ou toute seule par terre. Dans leur cycle, elles ont besoin d’un stade en terre, à quelques centimètres de la surface, c’est là que les poules peuvent agir. Deuxième moment de liesse pour les poules c’est lorsque les adultes sortent de terre.

Roland
Roland
5 décembre 2020 16 h 55 min

J’avais un noyer chez moi qui a fini par dépérir seul, surement cause d’un sol peu adapté (argileux ++ et surtout peu profond dans la colline provençale appelée garrigue)
Dans les années suivantes j’ai préparé un potager à cet emplacement. Très vite je remarque que la partie du potager située sous l’ancien feuillage se développe mal quelque soit les légumes (pomme de terre, épinards, tomates…etc) Les rangées sont d’autant plus fournies qu’elles s’éloignent de l’ancien feuillage. J’avais d’ailleurs enlevé au labour plusieurs racines traçantes qui se prolongeaient à plusieurs mètres.
J’en avais conclu que la substance en question (juglone) devait être sécrétée par les racines ???
ma conclusion : potager et noyer ne font pas bon ménage !
Merci Gilles pour cet article encore une fois bien intéressant

Gilles
Gilles
5 décembre 2020 16 h 31 min

Bonjour Gilles, Pour info, le sol qui entoure mon noyer est couvert de millepertuis sur environ 20m2 qui se portent très bien (mieux que les noix noires et immangeables depuis quelques années…)

Gilles
Gilles
5 décembre 2020 16 h 26 min

Pour Guy,
Idem pour mon noyer depuis quelques années : noix toutes noires , et pourrissent.

Anne-Marie KELTZ
Anne-Marie KELTZ
5 décembre 2020 14 h 42 min

Bonjour à tous,
Je ne sais pas si le noyer est répulsif pour les rongeurs. Cela doit dépendre de la variété de l’arbre. Quand j’ai acheté mon verger, j’ai dû faire un minimum de défrichage. J’ai trouvé plein de coquilles vides avec de petites traces de dents. Il m’a fallu construire des abris, vu que j’avais nettoyé, pour toutes ces souris pour qu’elles continuent de revenir dans mon jardin. Je les voient s’enfuir quand j’arrive.
Pour ce qui voudront faire maturer les dernières tomates au chaud et qui ont des chats ! Planquez vos cajots, vos paniers en hauteur, pas sur une table, pas près de la cheminée. En revenant à la maison, j’ai retrouvé les tomates éparpillées sur le parquet, les chats avaient un foot avec !
Sur cette note, passez un bel hiver.
Marie

Pascal
Pascal
5 décembre 2020 13 h 06 min

Nombre d’apiculteurs, dont je fais partie, ramassent des feuilles de noyers vers le 14 juillet et en disposent quelques-unes dans les ruches pour repousser un parasite dévastateur : la fausse-teigne

    Calculer les frais de livraison