La mineuse du poireau, communément appelée mouche du poireau, peut causer de sérieux dégâts au potager naturel.
Nous allons voir dans cet article comment limiter naturellement les risques.
Mais commençons par distinguer la mouche du poireau (qui est bien une petite mouche) d’un autre ravageur spécifique du poireau, la teigne (qui est un papillon).
Originaire d’Europe centrale, la mineuse du poireau est apparue en France en 2003, tout d’abord en Alsace, puis a étendu son territoire, peu à peu, sur pratiquement toute la France.
La mouche du poireau peut s’attaquer à d’autres alliacées : oignon, ail, échalote, ciboulette.
Mouche du poireau – Présentation
La mouche du poireau (Phytomyza ou Napomyza gymnostoma) est un minuscule insecte diptère (environ 3 mm) à peine visible à l’œil nu.
Si vous pouvez l’observer de très près (ou avec une loupe), vous verrez que cette mouche à le front et la partie ventrale de l’abdomen jaunes.
La femelle adulte commence par piquer les feuilles externes du poireau, pour se nourrir du suc.
On peut alors observer des traces blanchâtres, alignées le long du feuillage.
Elle profite ensuite de ces incisions pour pondre ses œufs, dans les tissus cellulaires des feuilles externes du poireau.

La larve qui en découle est un petit asticot, de couleur jaune pâle et mesure environ 6 mm de long.
Et, comme pour la teigne, c’est la larve qui cause de vrais dégâts…
Les larves de la mouche du poireau vont en effet “miner” (d’où le nom) le fût en y creusant des galeries, et ce, jusqu’à sa base.
Il y a 2 générations par an :
- Une au printemps (d’avril à juin) qui sera souvent fatale, car ayant lieu sur de jeunes plants ;
- Une à partir de la fin de l’été et jusqu’en novembre.

On observe d’abord sur les feuilles des taches alignés et décolorées (jaunâtres).
Puis, le plant va progressivement être évidé.
Il va alors s’éclater et s’affaisser, pour finalement pourrir (ça dépend de la précocité de l’attaque).
L’insecte passera l’hiver à l’état de pupe (de couleur brun-rougeâtre) bien caché au sein des tissus cellulaires du fût…

La recrudescence de la mouche est donc plus que probable l’année suivante si on ne fait rien…
Moyens préventifs de protection contre la mouche du poireau
Tout comme pour la teigne, c’est avant tout en préventif qu’il convient d’agir contre la mineuse du poireau.
Favorisez la biodiversité pour limiter les populations de mouche du poireau
Comme toujours, la biodiversité est le meilleur moyen préventif pour limiter le développement d’une population donnée.
En effet, plus la diversité animale sera importante, mieux les populations s’équilibreront d’elles-mêmes (et c’est le cas ici, comme nous le verrons à la fin de cet article).
Favoriser la biodiversité implique bien entendu de n’utiliser aucun insecticide, fut-il estampillé “bio”…
Perturbez l’odorat de la mineuse du poireau
La mouche du poireau repère sa plante hôte à son odeur.
Dès lors, des associations avec des plantes odorantes capables de perturber l’odorat de la mouche ne peuvent être que bénéfiques.
La menthe, la mélisse ou la rue semblent relativement efficaces pour perturber la mouche du poireau.
N’hésitez pas à y ajouter des carottes, céleris, choux, fenouils, aneths, serpolets… des plantes qui elles sont efficaces pour la teigne…
Car protéger vos poireaux contre un seul de ces ravageurs serait dommage… Et ça fera au moins plus de diversité !
Mais ça n’est pas suffisant…
Endurcissez les plants de poireau
Tout comme pour la teigne, l’endurcissement des plants va atténuer l’odeur du poireau, le rendant ainsi moins attractif pour la mouche.
Rien ne prouve que cela soit réellement efficace pour la mineuse du poireau…
Mais comme c’est de toute manière une méthode que je recommande systématiquement pour une culture de poireau, n’hésitez pas à le faire…
Posez un filet anti-insecte
Là encore, c’est le moyen de protection le plus efficace pour empêcher la mouche du poireau de venir pondre sur les feuilles de ce dernier.
Mais attention, pour cela, le filet doit répondre à quelques impératifs :
- Avoir des mailles suffisamment serrées (0.8 mm ou mieux encore 0.5 mm), car le corps de la mouche est très fin… Et elle est donc capable de passer si les mailles sont plus larges ;
- Être mis en place dès le début de culture (voire sur la pépinière de plants) car les pontes ont lieu dès avril et laissés jusqu’en novembre (même si théoriquement il n’y a pas de ponte en juillet) ;
- Ne pas être en contact avec le feuillage : la mouche peut pondre à travers les mailles… Il convient donc de placer le filet sur des arceaux ;
- Être parfaitement hermétique : pas de déchirures… Et calez bien les rebords du filet de tous les côtés.
Les plants de poireaux sont atteints par le ver de la mineuse… Que faire ?
Les insecticides ? Niet !
Il n’y a à ce jour aucun insecticide spécifique pour la mineuse du poireau…
Ni en conventionnel, ni en bio.
Et c’est tant mieux !
Car je le rappelle (Je radote… je sais) l’emploi d’un insecticide ne fait qu’engendrer encore plus de déséquilibres dans la Nature…
Il parait que certains insecticides utilisés sur d’autres insectes auraient une certaine efficacité… Mais ce n’est pas moi qui vous transmettrais cette information !
Coupez ou arrachez les plants atteints, et détruisez ce qui n’est pas consommé
Par contre, détruire les plants atteints, et donc les vers ou pupes qui s’y trouvent, est un impératif si vous ne voulez pas subir une nouvelle invasion l’an prochain.
Tout comme pour la teigne, il est possible de couper les plants attaqués, pratiquement à la base. Certains préconisent de couper plus haut pour aider au démarrage… Ce qui est vrai. Mais il y alors plus de risques de laisser des vers ou pupes dans la partie préservée…
Plus la coupe sera réalisée tôt (mais pas trop non plus, le plant doit déjà être suffisamment développé pour pouvoir repartir correctement), mieux le feuillage redémarrera (donnant une récolte certes un plus tardive, mais permettant tout de même une récolte).
Mais cette pratique n’est pas complètement sure… Car le ver peut très bien avoir creusé ses galeries jusqu’à la base du poireau, donc dans la partie enterrée…
Le plus sage est donc, à mon sens, d’arracher les poireaux lorsque les dégâts sont avérés. Inutile d’attendre, les choses ne vont de toute façon pas s’améliorer… Bien au contraire.
Vous pouvez alors consommer directement ces poireaux (Après un bon lavage… À moins que vous n’appréciiez les petits vers ou autres pupes) et placer ceux qui ne seraient pas consommés de suite au congélateur. Ce qui, avec le temps, détruira les pupes.
Que vous coupiez ou arrachiez les plants, que vous mangiez ou non ces poireaux atteints, le feuillage non consommé devra impérativement être brûlé. Ne le mettez pas au compost ou sur les planches de cultures… Les pupes survivraient.
Mouche du poireau – Un espoir…
Il est apparu, en Serbie, que la mouche du poireau est parasitée par une minuscule guêpe (Halticoptera circulus).
Cette guêpe régule, en 3 ou 4 ans, naturellement les populations de mouches…
On remarque également, dans les premières régions touchées en France (notamment l’Alsace et la Lorraine, mais aussi le Centre) une nette régression depuis quelques années.
J’ai subi il y a quelques années plusieurs attaques… Puis plus rien depuis maintenant 5 ou 6 ans…
S’agit-il de cette même guêpe ou d’un autre auxiliaire ?
Je l’ignore…
Quoi qu’il en soit, la Nature semble donc là encore rééquilibrer les choses !
Et chez vous ?
- Subissez-vous des attaques de mouche du poireau ?
- Ou bien, avez-vous aussi constaté un recul du problème ?
- Depuis quand ?
- Dans quelle région êtes-vous ?
Vos témoignages (En commentaire ci-dessous… pas par email SVP) nous aideront peut-être à avoir une vision globale de l’avancée, ou du recul, de la mouche du poireau…
N’hésitez pas non plus à partager une méthode (bio…) que vous aurez pu expérimenter avec succès !
Bonjour, je suis dans le centre, pour ma part seul le filet anti insecte est efficace , cette année j’ai mais une planche de poireaux et carottes ensemble et 2 planches de poireaux seuls ils ont subi les mêmes dégâts ( ce qui tendrait à penser que l association magique poireau carotte soit un fantasme) j’ai en revanche été un laxiste sur la mise en place du filet , un peu tard je pense
Une année j’ai essayé de tremper les plants de poireau dans l’eau avec un peu d’eau de javel ( conseil d ancien) les poireaux n’ont pas subit d attaque mais je n’ai pas recommencé car je n’ai aucune idée des résidus possibles dans la plante
Voilà mon retour d expérience bonne journée
Bonjour Marc,
Merci pour ce partage.
Si l’association est relativement (notez bien l’adverbe… ce n’est jamais garanti à 100%… ça n’en fait pas pour autant un fantasme) efficace contre la teigne, elle s’avère en effet l’être beaucoup moins contre la mineuse…
Et la pose d’un filet est bien la mesure la plus sure, encore faut-il le poser dès la levée.
Concernant l’eau de Javel, c’est à mon sens un produit qui n’a rien à faire dans un jardin écologique (même si ça marche).
Bon dimanche,
Gilles
Bonjour Gilles ;
Merci pour cet article très instructif.
Vivant en région PACA (Var), l’une des régions les plus touchées en 2010 (selon un rapport du GRAB PACA publié en 2011), je n’ai pas eu de mouche du poireau depuis maintenant 4 ans.
Je touche du bois =)
Comme tu l’as très bien souligné, Halticoptera circulus est relativement efficace dans les Balkans avec un taux de parasitisme avoisinant les 23 % au bout de la 4 -ème année (toujours selon le rapport du GRAB), même si l’efficacité reste très faible la première année.
Malheureusement, je ne l’ai jamais observé dans mon potager. En revanche, je sais qu’un ami entomologiste l’a déjà observé chez lui et le Muséum d’Histoire Naturelles la recensé dans le Mercantour. Il semblerait qu’Halicoptera circulus s’adapte plutôt bien à nos climats régionaux.
« La Nature semble donc là encore rééquilibrer les choses » : parfaitement d’accord avec toi =).
Enfin, n’oublions pas que nos potagers restent des écosystèmes.
Par conséquent, ils sont régis par des dynamiques de populations universelles telles que la prédation ou le parasitisme et il ne tient qu’à nous de les préserver et favoriser ces dynamiques pour avoir des potagers résilients et productifs.
Retour d’expérience perso
• En préventif, j’ai eu des résultats corrects avec la macération huileuse d’ail
• En curatif, j’ai eu de bons retours avec une infusion de tanaisie (à 95°c ; 250 g de fleurs sèches / 10 L d’eau).
Petite mise en garde, l’infusion de tanaisie est à double tranchant car elle n’a pas d’action sélectif (attention à ne pas éliminer les auxiliaires déjà en place). Alors, utilisez cette solution qu’en dernier recours.
Pour papy le problème des pucerons n’en est pas un , pour les enlever des plantes prendre un flacon vapo. et de l’eau froide, autre tout simplement de l’eau savonneuse
depuis que j’utilise le filet anti-insectes je n’ai plus de problème, je fertilise mes poireaux avec les crottes de mes poules trés diluées.Je suis dans le calvados à 8 km de la mer.
Systématiquement, nous “endurcissons” les poireaux et les repiquons entre des rangs de carottes. Cela fait que nos carottes ne sont plus attaquées par les vers (ou très peu) et que nos poireaux se portent bien.
Par contre, cette année, nos poireaux d’été ont monté en graines plus tôt que normalement. Nous avons un voisin dont ce sont les poireaux d’hiver qui montent en graines. Il est obligé de les surveiller et de les consommer au fur et à mesure.
Nous habitons en Sarthe.
Bonjour,
Pour éviter que vos poireaux ne montent à graines il faut savoir que le poireaux est une plantes bisannuelle. C’est à dire qu’elle fait son cycle de croissance la 1 ère année (cycle VEGETATIF) et puis elle fait sont 2ème cycle pour faire ses fleurs l’année suivante. (cycle GENERATIF).
Le fait de laisser ‘sécher’ les poireaux avant de les repiquer va induire un arrêt de végétation qui va provoquer le cycle GENERATIF (qui en général se fait quand l’arrêt de croissance est induite par le froid de l’hiver). Donc pour éviter la montée en graine ne pas provoquer de stress et choisir ses bonnes variétés en fonction de la saison.
De plus, le stress généré par la dessication va éviter que les prédateurs attaquent la culture juste après la plantation car la plante est tellement déssèchée qu’elle n’est plus attractive pour les parasites. Mais quand la plante reprend vigueur, je pense que les ravageurs reviennent à l’attaque de plus belle.
Je suis atteint régulièrement par cette mineuse surtout par la dernière génération d’automne.
Mes poireaux sont complètement miné de toutes parts.
Je les laisse passer l’hiver et comme le poireau ne craint pas le froid et continue sa végtation durant tout l’hiver je récolte des poireaux en mars-avril sans plus aucun dégat. la plante ayant poussé par le centre durant toute la morte saison.
Essayez, vous verrai.
Petit truc encore, lors de la plantation je plante dans un petit sillon (pas plus de 5 cm de profondeur) et à avec MAX 10 cm de profondeur pour les trous de plantation. Ce qui va mettre mes poireaux dans de meilleures conditions de sol. (plus on descent moins le sol est riche, moins il y a de l’air et donc moins de récoltes).
La distance entre les lignes sera de 60 cm.
Entre les lignes je repique en même temps des scaroles, laitures, radiccio, pains de sucre etc,….
3 mois plus tard, je récolte ces dernières et cela me permettra de laisser de la place pour butter les poireaux.
Le fait de procéder comme cela permettra de:
1 avoir une fût de gros diamètre.
2 avoir une belle longueur.
3 faciliter l’écoulement de part et d’autres des eaux des pluies hivernales.
4 faciliter la récolte (la base des poireaux est plus accessible)
Un bon paillage en hiver permettra d’éviter que le sol ne gèle (c’est énorme l’effet isolant d’un paillage contre le gel)
Ce paillage permettra aussi d’éviter que le sol ne se réchauffe trop vite au printemp pour prolonger la récolte jusque presque fin avril.
PS pour lutter contre ce parasite. Vous pouvez en plus des conseils de Gilles traiter préventivement en fin juin à 10 jours d’intervale (3 traitements) avec le produit (nom commercial supprimé par Gilles… à base de Spinosad qui est une bactérie insecticide).
C’est un traitement ‘Bio’.
Bonne chance et bon jardinage
Olivier
Bonjour Olivier,
Bon… ça fait plus de 20 ans que je sèche mes plants, et ils ne montent jamais à fleur avant la fin du printemps suivant, donc bien en deuxième année…
Il n’y a pas non plus de recrudescence de parasites après la reprise…
Mais vous dites vous-même que vos poireaux sont sévèrement attaqués par la mineuse; donc peut-être devriez-vous remettre en question vos certitudes ?
Plus d’attaques en hiver ? c’est normal… Et d’autant plus si vous utilisez cette merde à base de Spinosad, un produit certe autorisé en bio (mais sous conditions… et j’espère qu’il ne l’est pas pour les jardiniers amateurs), mais fortement nocif pour la biodiversité, et en particulier les pollinisateurs (voyez ici).
Mais visiblement, vous devez attendre mars/avril pour manger vos poireaux… bon…
Plus la plantation est profonde, plus il y a de blancs… c’est un fait indiscutable.
La nourriture : du compost mûr au fond du sillon en fournit… Et d’ailleurs, votre raisonnement ne tient pas…Par exemple un arbre va puiser des éléments nutritifs très en profondeur (qui peut être très riche, grâce aux vers de terre et autres organismes vivants du sol, pour peu que l’on favorise la vie du sol avec des apports de matières organiques et que l’on s’abstienne d’utiliser des produits létaux)…
Pour les cultures intercalaires, ok… mais des carottes sont mieux pour une protection réciproque contre les ravageurs propres à ces 2 espèces…
On est d’accord pour le paillage…
Cordialement,
Gilles
Comme MILOU, Je suis adepte de la Tanaisie dont je me suis réalisé une petite plantation. J’en ai planté aux pieds de mes fruitiers également, et je peux vous assurer que c’est efficace contre les pucerons de toute nature…Mais il ne faut pas hésiter de planter un bel anneau autour de chacun de vos arbres. Lorsqu’elle est pleine de pucerons, il suffit de la rabattre et la brûler.
Bonjour Papy-57,
Concernant le fait de brûler la tanaisie lorsqu’elle est infestée de pucerons, je ne peux approuver cette méthode…
Car qui dit invasion de pucerons, dit en général insectes auxiliaires aussi présents, dont notamment des coccinelles !
Bonne journée
Gilles
Bonjour Gilles,
Merci pour ce bon conseil et toutes mes excuses pour ma bêtise.
Je ne procéderai plus de cette manière.
Mais quel serait donc votre meilleur conseil pour ne pas nuire aux auxiliaires en dehors de simplement éloigner cette tanaisie?
Bonne journée.
Papy-57
Bonjour Papy-57,
Je vous conseillerais de simplement laisser faire les choses… la tanaisie est envahie par les pucerons ? les coccinelles vont venir pour réguler tout ça…
Mais voici plus globalement ma façon de voir les choses : https://www.un-jardin-bio.com/nuisibles-au-jardin/
Cordialement,
Gilles
bonjour à tous
J’habite en Dordogne.
Personnellement, j’ai suivi les conseils du “jardin de balgan” : https://www.youtube.com/watch?v=3iruNDi9Huc qui préconise de faire sécher les plants de poireaux pendant 48 h avant de les planter.
Je n’ai pas eu la mouche du poireau et ai récolté de magnifiques poireaux pendant tout l’hiver.
J’ai refait la même chose cette année. Nous verrons bien
Bonjour Catherine,
Oui… c’est ce que je préconise aussi (“endurcissement”) dans l’article.
Mais ce n’est pas toujours suffisant.
Cordialement,
Gilles
Je vis en Alsace et je plante tout les ans des poireaux , et depuis 10ans plus d’attaques de ce phénomène, voici comment je procède :
Je trace un sillon de 20 cm de profondeur , et dans ce sillon je plante mes poireaux. (Donc cela mes fait a peut près 25 cm de profond ). Je rajoute de bonnes poignées de lithothamne. Au fur et a mesure que la plante grandie je referme cette tranchée . Quand celle ci est refermée de moitie , je rajoute le mélange lithothamne et poudre de roche ( mi-fin juin )a peut près . puis je referme la tranchée si mes plants sont plus haut d’une quinzaine de cm que le niveau de la terre . Je rajoute a ce moment de la lithothamne et je les laissent tranquille jusqu’en hiver Seul bémol si la terre est gelée pas moyen de les deterrer
Bonjour Gilles
Pour ma part, j’avais des attaques de mineuse depuis 5 ans. Cette année j’ai décidé d’associer poireau et carotte comme vous le préconisez, et en plus j’ai déposé sur ma ligne de plantation de poireau une couche d’environ 1cm de marc de café. Pour l’instant pas de trace d’attaque, mais la saison n’est pas terminée. Si l’essai est concluant je le renouvelerai l’an prochain.
Bonjour,
Merci pour tous vos bons conseils ! J’ai eu des poireaux attaqués par la mineuse. Depuis 2 ans, je les recouvre de voiles anti-insectes tendus sur des morceaux et attachés par des pinces. Je n’ai eu aucun dégât. Il y a aussi de la menthe qui pousse de façon un peu anarchique autour des parcelles de poireaux. Je n’utilise aucun produit phyto et tout semble se réguler naturellement. Il y a beaucoup d’insectes, des batraciens, des oiseaux, des coccinelles……et j’accepte de leur laisser une petite part des récoltes . Actuellement les guêpes se régalent de raisins et de prunes tardives ! Il m’en restera suffisamment !
J’habite en Belgique, proche du Nord (Maubeuge)
Merci à vous pour ce partage Annie !
Bonjour. Contre la mouche du poireau, (ainsi que que contre d’autres “nuisibles” également) je m’amuse à étaler sur le sol, des branches de tanaisie, sans leurs fleurs, bien sur ! Bon courage et bonne humeur pour vos jardin. Milou.
Merci Milou !
Vivant dans le Nord (Douai) jusque l’an dernier, j’ai planté une fois des poireaux… qui ont immédiatement été attaqués par la mineuse.
J’ai déménagé depuis en Bretagne (pas seulement pour fuir la mouche du poireau !) et j’ai cette année de beaux poireaux, bien sains et ma foi bien bons ! Et ici, personne ne me parle de cette mouche. Il semble que la Bretagne soit épargnée.
Merci pour ce partage Françoise !
Il serait intéressant que des bretons viennent confirmer, ou au contraire infirmer, ce que vous dites… Merci d’avance à eux.
Cordialement,
Gilles