Le liseron, une plante envahissante
Le liseron est l’ennemi de beaucoup de jardiniers.
Il est vrai qu’il est particulièrement difficile de se débarrasser de cette plante envahissante.
Pourtant, cette adventice, comme toute plante spontanée (et même oserais-je dire comme toute forme de vie…), a ses raisons d’être.
Aussi, dans l’optique d’un potager naturel, nous allons déjà apprendre à mieux le connaître…
Qu’est-ce que le liseron ?
C’est une vivace rampante dont les feuilles sont caduques.
Concrètement, son feuillage disparaît en hiver… Mais ne croyez pas pour autant en être débarrassé, car ses rhizomes (tiges souterraines munies de racines) sont bien vivants (ce qui en fait donc une plante vivace) et une nouvelle végétation en surgira au printemps.
Il fait partie de la famille des convolvulacées.
En France, on rencontre principalement 2 espèces spontanées appartenant à 2 genres distincts : le liseron des champs (Convolvulus arvensis) et le liseron des haies (Calystegia sepium).

Citons également le liseron commun (Ipomea purpurea) – c’est l’ipomée, fréquemment cultivée dans le sud de la France et pouvant aussi être très invasive.
Cette adventice aime à s’enrouler autour des plantes avoisinantes. Elle les étouffe et les prive ainsi de lumière et d’une partie des éléments nutritifs présents dans le sol.
D’où sa réputation de “mauvaise herbe”…
Mais le jardinier ne voit là que le côté obscur, négligeant de chercher la cause de cet envahissement et d’en tirer des enseignements utiles.
Car cette plante, comme toute adventice, ne se trouve pas là par hasard…
Et il peut même s’avérer utile !
Voyons en quoi.
Intérêts du liseron au jardin en permaculture
Une plante bioindicatrice
C’est une plante bioindicatrice particulièrement intéressante.
Sa présence indique un sous-sol tassé, compacté, et une terre riche en azote.
Elle s’installe notamment sur les sols manquant de silice afin justement de remédier à ce manque…
Une plante très mellifère
Fleurissant de juin à octobre, elle attire de nombreux insectes pollinisateurs (dont les abeilles très friandes de ses fleurs au parfum d’amande), favorisant ainsi les productions de fruits et de légumes-fruits (tomates, concombres, poivrons, aubergines, courges…), sans parler de l’aspect ornemental de ses petites fleurs blanches, du plus bel effet…
Dans cette idée d’attirer des pollinisateurs dans votre jardin, conserver un peu de liseron, par exemple en bordure du potager, en dehors des planches de culture, sera donc une chose positive.
Une plante-engrais
Grâce à ses racines plongeantes, le liseron va puiser dans le sol de nombreux éléments minéraux ; ce qui en fait une plante particulièrement riche.
La plante entière (sans les racines, sinon, c’est votre compost qui risque d’être colonisé…) séchée pourra donc être apportée au compost qu’elle enrichira en azote et en divers oligo-éléments.
Intérêts du liseron en phytothérapie
En-dehors du jardin, le liseron est utilisé en phytothérapie…
En effet, cette plante spontanée contient notamment des glucosides, des tanins et des mucilages.
Ces composants actifs sont extraits des sommités fleuries (en été) ou des rhizomes (à l’automne) pour en faire des préparations aux vertus laxatives et diurétiques.
Ses feuilles, écrasées et appliquées sur les furoncles, les font éclater.
D’accord, mais comment fait-on pour venir à bout cette plante adventice ?
Comment éliminer le liseron ?
Avant de découvrir comme éliminer le liseron, voyons comment éviter qu’il prolifère !
Les opérations de binage ou de sarclage, en découpant ses rhizomes en petits tronçons, vont le multiplier.
Car chacun de ces bouts de rhizomes sera apte à former une nouvelle plante…
C’est encore pire avec une fraise de motoculteur !
Il faut donc appliquer d’autres méthodes pour en venir à bout…
Sous-solage
Ses rhizomes plongent en profondeur dans un sous-sol tassé.
Les agriculteurs ont donc souvent recours au sous-solage pour décompacter le sous-sol afin de l’éliminer.
Cette opération s’effectue avec un outil, appelé sous-soleuse, qui est attelé à un tracteur.
Mais évidemment, cette façon de procéder n’est pas vraiment adaptée à un potager familial (D’une part, il faudrait déjà disposer de ce matériel ; et surtout, des passages répétés de tracteur – inévitables par les demi-tours qu’il vous faudrait effectuer sur une petite surface – sont plus nuisibles à la vie du sol qu’autre chose)…
Le jardinier doit donc s’appuyer sur d’autres alternatives.
Du vinaigre au pied du liseron
Verser du vinaigre au pied du liseron en viendrait à bout…
N’ayant jamais testé cette méthode, vos témoignages sont bienvenus…
J’avoue toutefois ne pas y être très favorable.
En effet, comme tout produit désherbant, même si celui-ci est naturel, ce n’est pas sans conséquences néfastes sur les organismes vivants (vers de terre, bactéries…) dans le sol.
Nous allons donc privilégier des actions “en profondeur”, c’est-à-dire visant à corriger l’origine du problème (à savoir un sous-sol tassé).
Voyons cela maintenant.
Les cultures nettoyantes
Les engrais verts

Certains engrais verts (comme le seigle, la vesce ou encore l’avoine – c’est encore mieux en mélange) semés à l’automne et fauchés au printemps suivant, en couvrant le sol, mais aussi et surtout en le travaillant en profondeur (grâce à leurs systèmes racinaires fortement développés), éliminent une grande partie des plantes envahissantes, dont celle qui nous intéresse aujourd’hui.
De même, les œillets d’Inde cultivés en engrais verts d’été en auraient raison.
La pomme de terre

Les pommes de terre vont elles aussi travailler naturellement le sol sur une certaine profondeur.
En le couvrant efficacement, elles ont également un effet nettoyant du sol.
Ainsi, cultiver des pommes de terre s’avère être une autre solution efficace (d’autant plus si vous faites suivre des pommes de terre après une culture d’engrais verts).
Travail à la Grelinette
On peut également en venir à bout, avec de la patience, en travaillant le sol à la Grelinette, ou à la Campagnole.
Il convient alors de soulever les rhizomes, avec les racines.
Ces dernières (sans les rhizomes) pourront être mises à sécher avant d’être intégrées à votre compost.
Couvrir le sol
Nous l’avons eu : cette adventice témoigne donc d’un sol, ou plus exactement, d’un sous-sol compacté.
Notre objectif sera donc ici de décompacter la terre, le plus naturellement possible.

En couvrant le sol, avec des matériaux diversifiés, nous allons favoriser la vie dans ce sol, et notamment des vers de terre…
Ces mêmes vers vont se charger alors de travailler la terre, à différentes profondeurs, la rendant ainsi plus souple et aérée.
Finalement, le liseron n’aura plus de raison d’être… et disparaîtra, naturellement.
Bon, ok, cela va demander un certain temps (probablement plusieurs années) et un petit coup de main (arrachez au passage un maximum de repousses – ce qui est plus facile dans une terre couverte qu’à nue – cela contribuera également à l’épuiser).
Mais c’est bien ainsi que vous parviendrez peu à peu, à un potager naturel digne de ce nom, et indemne de plantes envahissantes !
Vos commentaires sont bienvenus ci-dessous.
Il manque une information inédite mais cruciale : Au sol ; une tige de liseron sans obstacle poursuit sa pousse jusqu’à combien de mètres ?…j ai pu constater que certaines.branches avant d enlacer une autre plante pouvaient déjà atteindre au sol plus de 7.mètres….pouvez vous m indiquez sa longueur totale sans obstacle ?.un couvert très utile, fleuri et protecteur pour les insectes et les petits animaux…très utile pour eviter les chutes de pierres en pente MAIS ATTENTION A SON EPAISSEUR DE MAILLAGE QUI DEVIENT UN VRAI TAPIS FLEURI ET INVASIF AUX DETRIMENTS D.AUTRES ESPECES VEGETALES . Il faut donc le choisir en le maîtrisant
Comme je disais chaque plante à sa place dans ce monde qui est dans un monde dominé par l’êtres humains qui ne comprend pas où il pose ses pieds car on lui a instruit de mauvaise compréhension de son univers. C’était un petit plus de ma philosophie donc j’ai remarqué parmi ces années ignorance de l’être humain pourvu que le futur soit propice. Bon courage à tous amicalement Pierre
Merci pour ce partage de savoir on croirait que le liseron est inutile mais en réalité comme vous le dites il a son utilité comme toute plante dans ce monde et je crois que je vais le regarder d’un nouvel œil car en effet j’ai remarqué que les abeilles polenise beaucoup les fleurs et son odeur est particulière mais malheureusement elle encaisse beaucoup mais espace potagères mais en effet en remarquant bien les effets de la pomme de terre il n’y a aucun liseron
Merci pour vos commentaires sur le liseron. Les tagètes (oeillets d’Inde) ne fonctionnent pas : tous les ans j’ai du liseron dans mes tagètes ! Sol non compacté car bêché chaque année. Je vais essayer le vinaigre blanc pour remplacer les produits chimiques.
J’arrive un peu tard, mais la bèche ne va pas assez profond pour chercher le liseron, et tranche et divise ses racines. je suggère plutôt l’utilisation d’une griffe rotative, qui enroule les racines et permet un bon désherbage sur les adventices type liseron qui ont un système racinaire très envahissant.
Merci
Il me semble avoir lu dans un ancien Rustica que le purin de liseron serait destructeur des pieds de liseron. Avez vous dew références à ce sujet ?
Bonjour à tous
Nous tentons une jachère fleurie naturelle.
Depuis 2 ans nous sommes envahis par le liseron qui étouffe littéralement tout le reste.
Nous ne coupons cette jachère qu’à l’automne mais là, début juillet nous hésitons à tout couper pour que les autres plantes puisse respirer.
En même temps, nous n’avons rien contre le liseron !
Que nous conseillez vous ?
Merci d’avance pour votre réponse
Emilie
Bonjour Emilie,
Le liseron devient encore plus virulent lorsqu’on le coupe… ce n’est donc pas une bonne solution.
Il serait à mon avis préférable de repartir sur un engrais vert décompactant à l’automne.
Bonne journée,
Gilles
En savoie je suis aussi envahi par du liseron. Mon sol est calcaire et dure, il faut sans cesse biner…De quel engrais vert parlez vous a mettre en automne?
Un Bon paillage (20 cm paille ou foin ou feuilles ou déchets de culture) vaut 10 binages…! 😊
Le liseron jeune possède une tige très souple pouvant servir de liens (pour tutorer par ex) provisoires au potager
S’il est utilisé en faisant plusieurs tours, ce lien 100% naturel a des chances de tenir la saison
Le liseron moins jeunes a des tiges un peu moins souples mais terriblement résistantes à l’arrachement
Donc il s’agit d’une plante à laisser pousser et surveiller de toute façon!
Bonjour,
J’ai renoncé depuis longtemps à me séparer du liseron qui est une plante têtue mais très jolie. De ce fait je l’utilise en “couvre sol vivant” que je coupe (mais n’arrache pas) lorsqu’il est encombrant et étouffant sur mes petites pousses. Je l’utilise également pour accrocher les pieds de tomates, enfin c’est lui qui fait le travail du coup. Je me contente de modérer son ardeur quand il devient trop dense. Enfin, le liseron n’abîme pas le sol, au contraire, il maintient l’eau et la fraîcheur, il est un abri intéressant pour nos aides jardiniers. Bref je ne vais pas au jardin pour lutter mais pour composer avec la nature.
Bonne journée.
Bonjour à vous. Je jardine depuis 10 ans et le liseron est arrivé voici 5 ans dans notre jardin. Je réfléchis à une façon de vivre avec: je tente cette année de lui mettre des treillages pour qu’il n’étouffe pas les plantations. Je vous tiens au courant des résultats! Et merci pour cet article qui m’incite à tenter la stratégie du vivre ensemble!!
depuis plusieurs années j’utilise une méthode conseillée par un ami, j’étais prêt à arracher tous mes plans de fraisiers qui étaient envahis. Ce n’est pas très écolo, j’avoue mais efficace……avec un petit pulvérisateur, je pulvérise uniquement les feuilles du liseron avec un produit désherbant, je m’en suis presque débarrassé totalement même dans les allées
Oui… les désherbants chimiques sont efficaces (quel conseil vous a donné votre ami !)… mais ce sont de vraies saloperies (d’ailleurs normalement interdites dans les jardin aujourd’hui..), pour l’environnement et la personne qui les utilise (outre l’exposition à cette merde, vous consommez des fruits qui en contiennent figurez-vous !).
Ici, nous sommes sur un blog bio, alors merci de ne pas partager ce genre de méthodes.
J’ai d’ailleurs hésité à publier votre commentaire, mais il m’a semblé préférable de vous répondre.
Car si vous faites ce que vous voulez de votre santé, pensez à l’état dans lequel nous laissons la terre à nos enfants…
Gilles
Bonjour,
Étant débutante en jardinage et potager, j’ai cherché si le liseron était gênant pour le potager et je suis tombée sur votre article.
Merci pour toutes ces informations bien utile. Nous avons du liseron près de nos pieds de courgettes ce qui ne pourra que aider à la pollenisation!
Bonjour Elodie,
Oui, mais veillez toutefois à ce que les plants de courgettes ne soient pas étouffés par le liseron…
En tant que paysagiste de lobgye date, je peux dire que le liseron adore…le glyphosate…
Il y en a quasiment dans tous les massifs de rosiers par exemple…
Cela me fait dire qu il pourrais y avoir un lien entre acidite du sol et liseron
Je n ai pas observé qu il pousse sur sous sol tassé, comme certains plantains par exemple
On parle d exces d azote… c est sur que dans les rosiers il y a aussi cocktail roundup+engrais, sinon ca ne me parle pas non plus
En tout cas le liseron travaille certainement le sous sol ce qui est positif.
Le paillage copeaux n améliore rien d après mes observations
Je partirai plus sur une solution afin de retirer de l acidite au sol, mais la je n ai pas assez d expexpérience
Amicalement
Bruno
Salut a tous , la révélation du liseron m’a été faite cette année ,avant je m’acharnais a l’arracher et l’éradiquer de mon jardin jusqu’à ce que je découvre la solidité et la flexibilité de ces liserons, je les utilisent a présent en guise de corde et je trouve le résultat très satisfaisant comme quoi il faut être en synergie avec mère nature!
Merci, je vais regarder cette plante autrement….
Des infos pour changer d’avis sur le chiendent…?? 😉
Merci pour votre article Gilles, et pour tous les commentaires enrichissants. Je suis heureuse de connaître les vertus du liseron , je ne vais plus me battre mais m’en servir comme allié. Toute ma gratitude.
Bonjour, je viens de ramasser plein de racines de liserons en préparant un espace de mon potager pour planter de l’ail. Ayant trouvé ces petites racines bien alléchantes , J’en ai goûté un bout et j’ai trouvé cela délicieusement frais et sucré. Du coup je les ai toutes gardées pour agrémenter une salade ce soir avec précautions malgré tout puisque j’ai lu que c’était diurétique et surtout laxatif !
J’ai entendu dire que les feuilles de liseron sont commestibles aussi, comme salade ou comme épinards… Ça peut porter un autre regard sur cette plante ultraenvahisante. Pleins d’épinards gratuits. Il ne manque plus que du beurre. Je vais essayer et je vous redirai! Bonne journée !
Bonjour Gilles, et tutti !
merci pour vos posts, et cet article, qui me réconcilie avec le liseron – venant de nettoyer une parcelle et rempli une brouette de coupes de liserons, je vais m’empresser de les mettre au compost au lieu de les brûler.
Je m’interrogeait à propos de ces liserons poussant à un endroit précis et pas ailleurs; voici une réponse avec cet article.
J’avais aussi lors d’une conférence entendu que la chardon enrichissait un sol manquant de magnésium.
Donc respect pour les soit-disant «mauvaises herbes».
le liseron est une plante de malheur qui ne présente aucun intéret en dehors de celui d’être un aliment pour les tortues terrestres. C’est une calamité pour le jardin dont tous les efforts du monde n’arriveront pas à vous en débarrasser. Bien que n’ayant jamais utiliser de round-up, qui est une arme de guerre à la base (l’agent orange) j’envisage sérieusement son emploi contre cette plante envahissante étouffante démoralisante. A mort le liseron
Vous n’avez donc malheureusement pas compris grand chose à cet article Nico…
À savoir s’il l’a lu, parce que là… ^^
consternant…
Et bien… Ça ne marche absolument pas!!!
Étant bête et innocente il y a 30 ans, j’ai travaillé toutes les pousses de liseron au RoundUp, sur conseil d’un jardinier pro, pendant des mois… Ça n’a absolument rien donné!
Aujourd’hui je suis apicultrice et je regrette mon erreur! Tout ces poisons tuent nos abeilles et tous les autres insectes polinisateurs. Et quand il n’y en aura plus… Et bien il n’y aura plus rien à manger!
Il faut sincèrement regarder plus loin que son nez!
Bonsoir,
Merci pour toutes ces informations et retour d’expérience. Je considère que les plantes on des millions d’années d’expérience et qu’elles savent bien mieux que nous ce qu’il faut faire pour avoir un sol fertile. La preuve c’est qu’elles poussent toute seule.
Sachons attendre, observer et comprendre ce qui ne va pas dans notre jardin.
Et arrêtons d’être perfectionniste. Les photos de jardin “parfait” ne nous disent pas combien de temps ils passent pour le nettoyer et le rendre photogénique. Ou bien encore d’aller à contre sens de la nature.
Si votre sol est vivant, couvert en permanence par un paillage ou des plantes alimentant la micro faune du sol et que celui-ci est aéré, laissez aux “mauvaises plantes” le temps de faire leur cycle végétatif pour les détruire seulement à floraison établie.
C’est à ce moment qu’elles ont le moins de réserve dans leurs racines, qu’elles ont mises toute leur énergie pour se reproduire (but ultime de tout végétal) et qu’elles ont fait un travail formidable tant sur la structure du sol que sur sa fertilisation future par sa décomposition en relarguant des éléments minéraux assimilables que les plantes classique que nous cultivons qui elles sont bien incapable de faire.
Pour l’eau bouillante sur les racines: Attention, vous détruisez toute la microfaune qui se trouve dans les parages (Température optimum de la vie biologique du sol: ente 14 et 25 °c). Pour un poil qui pousse mal, vous l’arracher tout simplement. Vous ne vous ébouillantez pas le bras. Pour le sol, c’est pareil. Si on parle en poids, la faune sur le sol (tous les grands animaux de la souris à l’éléphant) ne représente pas grand chose par rapport à celle qui se trouve dans le sol.
Le sol est un organisme vivant à part entière. Comme notre peau. Attention à ne pas vouloir la stériliser en la grattant, la retournant, l’exposant au soleil.
Si votre sol est bien nourri (élément naturel carboné), aéré par la vie microbienne et les vers de terre et à l’abris de la lumière, vous pourrez produire tout ce que vous voudrez dessus.
Quand vous allez au jardin, quoi que vous fassiez, pensez amour et vie au lieu de destruction. Ca change tout. Rétablissez un équilibre Bio – Logique, celui que la nature nous montre chaque jour.
Bonjour,
Chouette article.
Là où ça liseronnait trop j’ai paillé, il en repousse mais tout fragile, s’arrache à la main.
Ailleurs, je coupe au pied de la tige là où ça commence à s’enrouler quand ça m’agaçe, ça sèche et hop compost en place.
Je ne le laisse pas fleurir, mais maintenant que j’ai lu l’histoire des abeilles j’ai des remords.
Dans un tout petit jardin comme le mien, 10 pas sur 10 pas, ôter le liseron c’est relaxant. Je suis moins tranquille avec le chiendent, ça c’est une vraie guerre pour qu’il laisse la place à des spontanées plus jolies (des oxalis, de la bourrache…).
Mais là encore le paillage c’est magique.
Comme Alinette, je paille et permacultive, j’ai changé de paillage chaque année en fonction des opportunités de récup’, carton brun adoré des lombrics, compost en place, paille, fibre de coco récupéré sur un vieux sommier (un bonheur ça, pour drainer et protéger de la battance)…
Plantes adaptées à ma zone très sèche, peu ou pas d’arrosage sauf à la mise en place….
Et ça s’équilibre et ça prospère.
Pour la salsepareille, j’ai connu une liqueur fabriquée avec ses minuscules fleurs à odeur de miel, dans un petit restaurant du sud d’Ajaccio, et ça a un goût extra….peut-être un moyen bio de ne plus vouloir s’en débarrasser…