Dans un jardin en permaculture, la “mode” est au non-travail du sol.
Le travail du sol est présenté comme une agression envers les différentes formes de vie qui y évoluent.
Et on risque également de déstructurer cette terre…
C’est juste… dans une certaine mesure.
Je suis pour ma part convaincu que le travail avec des outils respectueux de la vie du sol, comme la Grelinette (ou la Campagnole pour de plus grandes surfaces) n’est pas plus nocif que cela. Car les couches du sol ne sont pas retournées, et “l’agression” est de fait très douce… Contrairement au labour (qui est, en effet, fortement néfaste pour la vie du sol).
Cela dit, cultiver sans travailler la terre est bien bénéfique pour la fertilité du sol. Notamment en y préservant au maximum les différentes formes de vie.
Mais c’est, je pense, justement là une limite de cette approche, si écologique soit-elle à la base…
C’est ce que nous allons voir ici.
Je ne doute pas que cet article soulevera bien des controverses…
Nous pouvons en débattre dans les commentaires ci-dessous. Mais sachons respecter les opinions des autres.
Mais entrons dans le vif du sujet.
Le non travail du sol requiert de bonnes conditions de mise en œuvre.
Convaincus par le discours ambiant, de nombreux jardiniers se lancent directement en couvrant le sol… sans plus s’informer que cela.
Si cela s’avère une réussite pour certains d’entre eux, pour d’autres, c’est un fiasco total.
Car voilà, 2 conditions sont essentielles à la bonne évolution d’un sol :
- La présence d’eau dans le sol
- Une certaine chaleur
Si l’une ou l’autre de ces conditions n’est pas remplie, la vie ne pourra pas s’y développer correctement…
Et pour peu qu’il s’agisse d’un sol tassé, il en résultera une asphyxie du sol.
C’est donc là un écueil tout à fait évitable.
Mais encore faut-il faire les choses correctement.
En clair, ne couvrez jamais un sol lorsqu’il est sec (attendez des pluies pour le faire) ou froid (n’apportez pas une couverture du sol en plein hiver ou au début du printemps).
Un sol couvert abrite une faune importante, dont de nombreux “ravageurs”
À travers ma propre expérience, mais aussi les échanges que je peux avoir au sein de la prestation d’accompagnement personnalisé ou encore certains commentaires sur le blog, il ressort que la pratique de non-travail du sol, que ce soit avec un mulch permanent ou avec les semis directs dans un couvert vivant (une technique requérant en outre un matériel approprié…) posent bien des problèmes… de ravages animaux.
En effet, dans de telles conditions, la faune y est très présente.
C’est une bonne chose me direz-vous !
Oui, dans l’absolu, plus il y a de formes de vie, plus la biodiversité sera importante, et mieux les choses s’équilibreront d’elles-mêmes…
Mais, tout au moins pendant un certain nombre d’années (les choses peuvent finir par s’équilibrer…), la couverture permanente est souvent loin d’être aussi idyllique.
Car, parmi cette faune protégée, on trouve en quantités très conséquentes des limaces, de petits rongeurs et de nombreuses larves de “ravageurs du sol” (larve de hanneton ou ver blanc, larve de tipule, larve de noctuelle ou ver gris, larve de taupins ou encore de louvette…).

Et ces petits animaux sont voraces… Au point de pouvoir détruire une culture en moins de temps qu’il ne faut pour constater les dégâts, comme en témoigne par exemple Lucas (Mais je pourrais vous fournir des dizaines de témoignages allant dans ce sens) :
“Bonjour Gilles,
”Potageur” depuis seulement 3 ans, j’ai été envahi de limaces l’an dernier après avoir laissé en place (et en permanence) le BRF et autre paillis de tonte et de feuilles mortes.
Impossible de faire pousser une salade, replantation intégrale de tous mes plants de courgettes après que les premiers furent tous dévorés…
Cette année, je l’ai retiré intégralement en fin d’hiver, d’une part pour laisser la terre se réchauffer et également pour éviter le problème des limaces. Je remets le paillage uniquement lorsque les plants ont bien démarré.
Résultat spectaculaire : pas une limace en vue !
Pourvu que ça dure.”
Aussi, et c’est sur ce point que j’aimerais en venir, pour protéger leurs cultures. Les “adeptes” du non-travail du sol finissent très souvent par utiliser des insecticides (bio)…
Le commentaire posté par Marc sur l’article sur le hanneton est très significatif :
“Je suis maraîcher en AB, mes cultures sont donc mon moyen de subsistance. Je n’ai pas à me plaindre des hannetons. S’il y a dégât par le taupin c’est très marginal. En revanche, comme je travaille presque exclusivement en non-travail du sol j’utilise beaucoup de paillage ( paille / engrais vert ). Ce qui m’oblige à utiliser du produit anti limace. Et cette année, j’ai eu la très grande surprise de constater une surpopulation de tipules ! Ils dévastaient 75 % de mes plantations en quelques jours… Alors dans ces deux cas, la pérennité de mon exploitation est mise en jeu. Je dois donc faire appel soit à l’orthophosphate de fer, soit à la lutte biologique avec les nématodes.”
Je comprends tout à fait la position de Marc.
Un maraîcher ne peut voir ses cultures détruites sans réagir… On le comprend.
Et j’imagine que si vous entretenez un potager familial, même si l’enjeu est moindre que pour un professionnel, c’est aussi avant tout dans le but de récolter et de pouvoir déguster de bons légumes…
La réaction est donc bien souvent la même chez un jardinier amateur… Qui va lui aussi entrer dans une lutte sans merci pour préserver ses cultures…
Mais, bien évidemment, ces anti-limaces ou autres pesticides, même s’ils sont “bio” et, pour certains, plus ou moins sélectifs, auront finalement une incidence sur la biodiversité (ne serait-ce qu’en enlevant le pain de la bouche des oiseaux)…
En gros, nous gagnons d’un côté, mais perdons de l’autre !
Soyons clairs : je ne veux en aucun cas condamner ici la pratique du non travail du sol.
Mais nous sommes tout au moins en droit de nous interroger un peu plus sur son bien-fondé en toutes circonstances…

J’ai personnellement quelques planches de cultures ainsi menées depuis quelques années – mais ces planches accueillent seulement des plants déjà bien développés et donc moins vulnérables aux attaques… j’ai par contre abandonné les semis directs ou même les cultures de salades sur ces parcelles… Plutôt que d’avoir recours à des insecticides, fussent-ils naturels. Et je paille ces parcelles “nues” quelques semaines, seulement lorsque les plants sont déjà développés.
C’est un choix.
J’ai en effet le sentiment que le jeu n’en vaut pas forcément la chandelle…
À quoi bon s’évertuer à préserver la vie d’un côté si c’est finalement pour n’avoir de l’autre côté d’autre choix que de la détruire ?
La remise en question du labour est, à mon sens, salutaire… Mais doit-on pour autant cesser totalement de “préparer” une terre pour offrir des conditions optimum de levée et de développement à nos semis ?
Ne peut-on pas tout simplement concilier travail du sol et respect de la vie de ce sol, notamment en utilisant une Grelinette ou une Campagnole ?
Qu’en pensez-vous ?
J’en suis pour ma part convaincu.
Mais je suis tout à fait disposé à remettre en question mon point de vue actuel… Pourvu que l’on me propose des solutions naturelles efficaces, autres que des insecticides, pour remédier à ces problèmes de ravageurs en sols couverts en permanence…
Et n’oubliez pas que seules les observations concrètes que vous pourrez faire chez vous, avec un sol et un climat particulier, ont une réelle valeur.
En d’autres termes, la théorie est une chose, la réalité du terrain en est une autre.
Aussi, plutôt que de continuer à vous présenter ma vision des choses, je vous invite cordialement à partager vos propres expériences… dans les commentaires ci-dessous (Inutile de me répondre par email… J’en reçois trop pour y répondre, et il serait dommage que je sois le seul à en profiter).
Précisez si possible au mieux votre situation géographique, votre climat et les caractéristiques du sol de votre jardin, afin de peut-être pouvoir tirer quelques enseignements utiles à tous.
Ouvrons le débat !
Bonjour.
Je suis technicien en agronomie et je cultive chez moi depuis de nombreuses années. Tout ce que j’ai lu dans votre blog et très bien et bien fondé. Je suis d’ailleurs en pleine réflexion sur un mode de plantation sans travail du sol. Il faut savoir que cette pratique en agriculture de conservation est en pleine essor et je connais divers agriculteurs qui pratique ces techniques depuis de nombreuses années avec de tres bons résultats.
Attention, comme vous l’avez signalé, cette technique ne fonctionne pas de la même manière dans tout les types de terrains et il faut se méfier des terres pauvres en argiles qui vont avoir tendance à s’asphyxier. Dans ce cas un travail superficiel du sol va s’avérer conseillé. Cependant je voulais soulever un point qui pour moi est capital et qui nécessite réflexion. Pailler un sol avec des résidus très ligneux genre paille, peut fortement déséquilibrer l’activité biologique du sol en faisant grimper en flèche le ratio C/N !! Je m’explique: Dès que l’on apporte une quelconque matière organique sur un sol, ce dernier va forcément entreprendre une décomposition de cette matière organique. Cette décomposition demande beaucoup « d’énergie » au sol principalement sous forme d’azote.
On a donc l’azoté dont le symbole chimique est N et la matière organique qui est principalement du carbone dont le symbole chimique est le C. Je préconise de faire attention à ces apports de matière organique car si le ratio C/N monte en flèche, non seulement le sol mettra beaucoup de temps à décomposer cette matière organique mais aussi il n’y aura plus d’azote disponible pour les plantations en cours de croissance ! On crée ce qu’on appelle une « Faim d’Azote » !
Je préconise donc plutôt que de mettre un paillage épais avant l’hiver qui en plus d’être imposant ne profitera pas des températures pour accélérer l’activité biologique de sa decomposition, de planter avant l’hiver un couvert végétal principalement composé de légumineuses. (Pois, lentilles, vesce etc…) de plus, opter pour un arrosage au goûte à goute peut permettre de se passer de paillage et d’améliorer significativement les rendements. Bonne culture à tous !
Denis D.
Bonjour,
Nous avons un jardin de 12 m2 à Orléans depuis 3 étés et 2 hivers, paillé depuis le 1er hiver. Avant il y avait de l’herbe depuis 40 ans.
Tout d’abord, la difficulté de trouver du paillage, le plus facile est : les feuilles en automne (mais beaucoup s’envolent avec les mois), le fauchage de bord de route au printemps, les centres équestres (qui achètent toujours du surplus de paille pour passer l’hiver) et sinon les bottes de paille (mais pas facile à trouver). J’utilise les feuilles et le foin mais du fait du tassement, du vent et de l’activité de la terre, je conseille de toujours en récolter davantage pour en remettre au cas où. Les adventices ne poussent pas sauf qq liserons par ci par là (mais 20 fois moins que hors du potager !)
Ensuite les limaces, au 2e été, tous les plants semés ou ceux à tige fine ont été mangés. Donc au 3e été, 1 semaine avant plantation on a retiré toute le paillage autour des semis. On l’a remis progressivement environ 1 mois après et suivant la taille des plants. Résultat, ça pousse bien. Pour que les graines montent plus vite, on les fait pré-germer en intérieur (comme pour faire des graines germées à manger mais moins longtemps) de 1 à 3 jours. Pour les plants replantés, on a juste fait un trou de 30 cm de large dans le paillage rebouché après 2 semaines. On a aussi de grandes planches en bois autour du potager. Les limaces se cachent dessous, il suffit de les retourner et de couper les limaces en 2, les hérissons du coin (ou les oiseaux ???) se chargent du reste car le matin il n’y a plus rien. On a quand même qq dégâts inévitables sur les fraises. Pourtant, on a retiré du mieux qu’on pouvait le paillage durant toute la période où ça donne, sur élevé les tiges de futures fraises et mis des “offrandes” au sol (rondelles de patate ou morceaux de pamplemousse).
Pour les pucerons, on a eu de gros dégâts les années d’avant (bien plus que les limaces), on a planté une absinthe (plante vivace qui résiste à qq gelées) à côté du potager, c’était bleffant : en mai elle était noire de pucerons, en juin il y avait des dizaines de larves de coccinelles et maintenant on ne voit plus un puceron ! Bref, je me dis que pour les limaces faut faire pareil : trouver la plante qui les attire ailleurs que dans le potager (ou comme j’ai vu dans certains commentaires, laisser une partie de la récolte pour les limaces)
Sinon un problème que je n’ai pas résolu : la richesse du sol : c’est le 3e été et les légumes (et les plants) sont de moins en moins gros. Pourtant le paillage est bien consommé et à l’automne dernier on a mis 30L de compost (pour 12m2). De plus on ne plante pas chaque année les plantes les plus consommatrices au même endroit. Cette année on a planté des légumineuses mais on verra l’effet l’année prochaine.
Pour ce qui est du travail du sol, mon mari voudrait retourner la terre sur 30 cm tous les ans à la pelle (c’est ce qu’on a fait la 1ère année pour créer le potager et ça a mis 3 mois)… mais en effet, coup de grelinette avant semis ça pourrait être pas mal.
Petit retour d’expérience mais il va sans dire qu’on a encore des tas de choses à apprendre !
Bonjour Gilles et bonjour à tous,
J’ai lu, presque, tous les commentaires et je me réjouis du bon sens dont ils regorgent: cela rassure en cette période troublée.
J’ai 10 années d’expérience de jardinage, pour cause retraite. Cette pratique me procure beaucoup de plaisir.
Je suis en Côte d’Or, sur une terre à tendance argileuse, mais travaillée en potager depuis très longtemps par mon beau père, donc une bonne terre de jardin.
Gilles , je suis régulièrement vos conseils et au sujet du travail du sol je partage pleinement votre avis. A mon avis, il ne faut pas confondre non retournement de la terre et non travail du sol. Comme vous, je travaille avec la grelinette, je pratique le semis d’engrais verts systématique pour occuper la place l’hiver. Par contre, je ne suis pas trop adepte de la technique du couvert par le carton; la vie microbienne sous ce couvert me semble moins naturelle qu’au pieds de phacelie, moutardes et autres .
Le confinement m’a bien rendu service, car ne pouvant pas aller à mon jardin avant le 12 mai, je n’ai pas pu faucher mes engrais verts comme je le fais habituellement début avril, et cela a été bénéfique; très grands ils m’ont procuré une masse de végétaux, et surtout j’ai constaté l’absence totale de liseron ! Je suis convaincu du paillage conséquent et systématique à partir du début des grandes chaleurs. Outre le maintient de la fraîcheur, cela laisse une terre souple, et facilite aussi la suppression du liseron.
Mon principal soucis , ce n’est pas les limaces peu nombreuses cette année, mais les mouches de toutes espèces, qui attaquent poireaux, choux, radis et autres … j’utilise les filets, mais je les trouvent peu pratiques, couteux, fragiles. Je vais tenter la présence de plantes odorantes ( basilic, menthe,) cultivées en pots pour pouvoir les poser à proximité des légumes concernés, on verra bien.
Bonne continuation à tous les passionnés du jardinage,
Nous habitons dans l’est à Reims, aujourd’hui climat entre continental et plus doux. Depuis 4 ans que nous nous adonnons au jardinage, ici le problème est la sécheresse. Donc pour limiter les arrosages, préserver l’eau et apporter de l’organique nous couvrons un maximum la surface avec du foin l’été, feuilles mortes à l’automne, engrais verts (phacélie) sur parcelle libre pas trop tard (au printemps les feuilles envolées sont prises dans la phacélie ), cultures paillées encore en place (choux, poireaux…), cette année nous avons essayé à l’automne aussi le carton avec par dessus des tailles de troène récupérées, maintenu sur les parcelles où le liseron s’en donne à coeur joie(il pousse tout de même avec des racines en accordéon mais s’enlève facilement) le carton se désagrège en matière carbonée ( les encres utilisées n’étant plus nocives) et même des journaux régionaux sur le sol des pépinières avec du compost par dessus et puis de la tonte de gazon, du broyage de thuyas aux parcelles de fraise et framboise, de la tonte de gazon sur les sentiers, tout cela toujours sur un sol humide et tiède. Comme ravageur nous avons eu des taupins ? ( trou en terre d’environ 5 cm de diam.) sur les conseils de Gilles nous avons mis des bouteilles plastique sur des morceaux de fer à béton générant du bruit, pas trop efficace au début mais en les laissant tout l’hiver je n’ai vu aucune trace cette année et des petites limaces blanches qui se logent dans les choux pommés vers octobre. Et pour l’instant rien d’autre…de grave. Nous travaillons la terre uniquement à la grelinette pour la décompacter, notre prédécesseur étant un adepte du motoculteur, la terre était très dure au début dès qu’elle séchait un peu et il y avait peu de vers de terre mais tout s’améliore petit à petit, nous avons tracé des planches de 1,2 m par 5 ou 6 m et des sentiers de 40 cm entre que nous laissons en permanence enherbé où j’ai remarqué que les vers de terre se logeaient sous les racines.Par contre je ne plante que des plants déjà bien grossis que je sème avant dans une petite serre de 2m/2m/2m trouvée chez [bip] ou en pépinière , et mes semis en pleine terre se font dans une terre nue que je couvre après une taille de plant déjà conséquente. Pour finir nous ne couvrons jamais les salades, les légumes racines , les aulx, les oignons, les échalotes et cette année je découvre les choux tout l’automne et au printemps nous découvrons tout en poussant sur les sentiers en attente du réchauffement. Nous avons toujours hésité avec la paille de céréales de peur des pesticides résiduels ?!.Voilà, un peu long, désolés.
Félicitation pour cet article plein de délicatesse ! 😉 Finalement, il n’existe pas (ou il ne devrait pas exister de dogmes dans le jardinage), il faut toujours s’adapter à la situation de SON jardin, de SON climat, etc… Le travail du sol est un très bon exemple.
Amicalement
Valérie
bjr a tous
tout d’abord merci pour votre travail d’observation et de remise en question permanente, les certitude ne font guere avancer!
je permaculte par état d’être depuis toujours et je ne suis qu’au debut de ma compréhension en effet pour moi la difficulté est en nous et dans ce que nous cherchons….
posons nous les bonnes questions:
connaissons nous bien notre environnement?
notre quète (la productivité) est elle en accord avec cet environement ici et maintenant?
cet endroit a t il besoin de produire ce que nous souhaitons qu’il produise?
et si non, comment faire pour qu’il devienne le prolongement de nous même? la solution est elle dans la technique, dans l’energie, ou dans l’harmonie de tous ça?
la réponse a ces question prend souvent toute une vie je ne prétend pas apprendre quoi que ce soit a qui que ce soit simplement partager des pistes de refflexion
bon courage a tous, permacultez vous bien.
Bonjour à tous
Je pratique depuis 3 ans et depuis deux ans, je paille tout l’hiver (+ feuilles) après avoir laisser une partie de mes plants pour nourrir les insectes du sol et enrichir la terre. Cette année au printemps, j’ai enlevé toute la paille pour réchauffer le sol, l’ai un peu travaillé la terre à la grelinette pour l’aérer. J’ai ensuite planté puis après de bonnes pluies j’ai repaillé et remis les feuilles. Je n’ai pour l’instant malgré les pluies incessantes aucun problème de limaces et mes plants se portent super bien. Ah, j’ai aussi ajouté du BRF au pied de certaines cultures sous la paille (fraises, framboises, tomates, aubergines…).
Certes, tout cela demande quand même du boulot mais le résultat est là et je n’ai pas de déception pour le moment.
Merci à Gilles pour ses précieux conseils.
Bjr, Michel: ancien paysan, retraité. Après 10 années de direction d’un grpt en production porcine,j’ai mis en application mon savoir:créé mon élevage de porcs en “sélection” et cultivé mes terres en céréales pour approvisionner mon atelier de fabrication d’aliments à la ferme Après deux années de labour,j’ai arrèté cette pratique au profit du non labour.Ceci pr des raisons d’érosion du sol,de respect de la vie microbienne du sol et de développer au maximum la production de vers de terre qui assuraient le travail du sol sans dépenses d’énergie.Cette pratique je l’ai pratiquée pendant 30 années et mème accentuée par l’application de l’agro écologie: pr le mais par exemple,je ne travaillais plus que la bande de semis.Parallèlement à ce travail,je n’ai jamais laissé un sol nu: tjrs une dérobée pr les sols ensemensables au printemps.Quant à l’emploi des phyto sanitaires, j’avais mis en place avec la chambre d’agriculture,un groupe de travail qui représentait une centaine d’agriculteurs,en vue de réduire les doses d’emploi.Ns étions arrivés à les réduire de 50% tt en obtenant les mèmes performances(comparaisons établies avec le centre de gestion départemental).Ce groupe est tjrs très actif aujourd’hui.Malgré ttes ces pratiques qui tendent à se développer par le biais de l’agroécologie,je regrette de voir encore autant de charrues ds les champs et des pratiques culturales qui y sont associées.C’est vraiment oublier l’élément fondammental qu’est l’AGRONOMIE. Depuis 5 ans je suis donc retraité avec un jardin potager de 250m°.Mais,voilà qd je suis arrivé,il n’était plus travaillé depuis 3ans.Je le trouvais complètement enherbé.Néanmoins, j’ai eu la chance d’avoir mon voisin qui me demandait s’il ne pouvait pas abattre des grosses branches de tilleul vers notre jardin car c’était compliqué pr lui de son coté. J’ai répondu favorablement à condition de garder les copeaux de bois déchiquetés.Tt le monde était satisfait.J’ai donc épandu ces copeaux ds mon jardin sur une épaisseur de 10cm.L’hiver est passé et au printemps,je suis venu ensemensé mon jardin.Pr semer,j’ai dégagé la largeur de ma bande de semis,l’ai travaillée avec ma fouche à doigts sur une profondeur de 15cm sans jamais retourner la terre.Cette pratique je l’applique depuis plus de 20ans et peux vs assuré que mes rendements st comparables à tt jardinier qui bèche.Je peux vs préciser également que pr la plantation de mes p de terre je les enterrent pr qu’elles soient recouvertes seulement et ensuite je les recouvre de 25cm de paille.Une fois l’opération terminée je reviens les récolter à maturité ss aucune autre intervention. Comme vs pourrez le constater,je n’ai aucun scrupule à promouvoir ou le non labour ou la non bèche.Ce n’est que de l’agronomie et du bon sens paysant. J’ai oublié de préciser que j’habitais la communauté urbaine alençonnaise.
Merci pour cet article qui fait du bien ! Un peu marre de voir le travail du sol comme une hérésie, à croire que l’on détruirait tout. Et le paillage comme ce qu’il faut faire absolument car “dans une forêt c’est comme ça que ça marche !”. Oui sauf que dans une forêt ça fait des centaines d’années que c’est le cas. Quand vous partez d’un sol de jardin de pavillon qui est en général de la pelouse, on est pas du tout dans le même cas, et la couche de paillage ne transformera pas votre sol en 1 ou 2 années, même avec des milliers de vers de terre au m².
Concernant le paillage, c’est un truc que l’on voit partout comme la chose incontournable à faire absolument et la solution miracle. Malheureusement, pour l’avoir tenté, il faut faire quand même attention à certaines choses.
Le sol a dû mal à se réchauffer au printemps s’il est couvert, certaines herbes sauvages ne sont pas arrêtées par le paillage (liseron, potentille) et ils représentent de formidables hôtels à limaces/escargots.
La solution/compromis que j’ai finalement mis en place, c’est de dépailler au printemps, fin février/mars, être vigilant aux herbes sauvages et les enlever au fur et à mesure de la pousse, semer/planter tout en continuant à surveiller limaces et herbes sauvages, quand les plantes sont bien parties et que le soleil arrive (ça tombe bien c’est à peu près au même moment), pailler pour retenir l’humidité dans le sol et empêcher les herbes sauvages de se développer. Normalement suffit de repailler à l’automne pour que ça passe l’hiver tranquille et roulez jeunesse !
En partant d’un sol argileux comme ici en Bretagne, en travaillant en surface avec beaucoup de compost chaque année, j’arrive enfin à avoir une terre agréable à travailler et faire ce qu’on peut voir dans beaucoup de vidéos, lever le paillage et plonger sa main dans la terre. (bon courage pour le faire la première année)
Merci encore pour cet article !
Bonjour tous,
Je jardine en Bretagne. La limace bretonne est tenace, têtue et ravageuse à souhait ! J’ai voulu couvrir la terre autour de mes fraisiers avec un résidu de tonte : bilan, 0 fraises. Je vais employer la technique de Marie-Sylvaine, les feuilles de chênes. Pour le reste (choux, laitues, courgettes, concombres…), je ne couvre pas ma terre avant les jours de grand soleil et j’emploie simplement le système des cloches, que je pose pour la nuit. Et souffrant parfois d’insomnies, plutôt que de me retourner encore et encore dans mon lit, je me munis d’une lampe torche, je pars visiter nuitamment mes petits plants et je m’offre d’extraordinaires tableaux de chasse à la limace ! Dans les bons jours, je les emporte dans un bois à quelques centaines de mètres de là. Sinon, j’avoue : je les noie dans une eau vinaigrée. Enfin, en simple amateur (teuse ?) que je suis, je partage sans me poser plus de questions.
Moi je fais le jardin au naturel je n’ai rien contre la permaculture mais ça devient une mode; c’est mon avis. depuis que je fais mon jardin, 30 ans de jardinage, jamais mis un produit et ça pousse très bien
Salut tous les jardiniers,
Je jardine depuis quelques années dans le sud. Comme mon rapport avec les engins thermiques sont un peu difficiles (jardin en pente, difficultés de démarrage, de tenue de l’engin), j’ai préféré cartonner les parcelles à défricher, et encore maintenant , je cartonne les allées et sous les arbres. . Comme Gilles, je ne paille pas s’il fait froid, mais il nous arrive des hivers secs, alors je suis obligée de pailler les patates, oignons, aulx et pois. Que j’enlève parfois quand on bascule en période humide. C’est pas trop contraignant, il suffit de tirer l’herbe à côté dans le sillon. Les patates ne craignant pas les bestioles, elles sont paillées en permanence, et je vois que les patates se développent plutôt dans le creux du sillon qui a une bonne couche de feuilles, plutôt que dans leur butte de plantation.
Chaud et humide, ça craint pour le reste. J’aime bien les feuilles de chêne en paillis, j’en ai en abondance et en récupère à la déchetterie. Et quand ça commence à se décomposer, les limaces n’aiment pas trop, j’imagine qu’elles n’avancent pas là-dessus. J’ai quand même une débroussailleuse qui me permet de récupérer pas mal de foin, et pour mon terrain bien exposé à la tramontane, ça vole pas comme de la paille. Je récupère aussi toutes sortes de feuilles, enfin presque, et des poubelles de mauvaises herbes, ce qui me permet aussi l’introduction non volontaire d’autres plantes, des fleurs surtout. Un voisin me laisse du gazon qui une fois sec, convient bien à mes semis. J’utilise pour eux aussi des voiles de récup (jute, feutre filtrant). Les aiguilles de pin : j’en ai mis sur mes fraisiers, mais ça filtre trop l’eau, et je me demande si ça n’acidifie pas le sol, que je trouve compacté à cet endroit. Avec tout ça, le désherbage est assez plaisant (sauf fraisiers). Et j’arrose très très peu, en comparaison avec les autres jardinières de cet espace partagé. Et si une parcelle est vide, engrais verts.
Les buttes que j’avais faites ont été transformées en planches que je mulche régulièrement , j’y suis très peu pour l’entretien, et elles utilisent encore moins d’eau que les autres parcelles.
Merci aux jardiniers pour leurs conseils. Je vais rajouter quelque cloches en bouteilles, du coup, pour favoriser la repousses des choux broutés par les rampants, que j’avais réussi à tenir à distance avec des puvérisations de décoctions d’ail tous les jours ou presque, puis j’ai relâché mon attention…
Que des jardiniers qui doutent et peinent à abandonner des millénaires de mauvaises pratiques, ils qualifient de gourous ceux qui ont adopté avec succès et pratiquent le non travail du sol depuis des dizaines d années; dommage ils ne m’apprennent rien!.Il faut le temps pour reconstituer une terre fertile dans un jardin épuisé par les mauvaises pratiques ancestrales; 3 ans au minimum voir plutôt 7 ans pour les jardins démolis par nos pères et grand pères. Au fait, plus la terre est déséquilibrée plus il y a de limaces. En juin juillet août il n’y a pas de limaces, mais semer en avril mai c est chercher à être ravagé. On fait croire que jardiner est facile, alors que non quand on veut être en accord avec la nature que l’on connait très mal.
J’en suis à ma 2eme année sans travail du sol, j ai les résultats prévus par mes gourous préférés et je suis fier d avoir abandonné ma grelinette…
Bonjour,
Tout le monde dit bonjour… sauf vous.
Evidemment, en semant en été, on a moins de problèmes de limaces… j’irais même plus loin, ne semez pas du tout, vous n’en aurez aucun !
Vous avez simplement contourné le problème, en vous passant d’une grande diversité de légumes au printemps et en été (alors que la grande majorité des légumes se sèment justement en avril/mai – et ceci est bien “en accord avec la nature”; car à ma connaissance, c’est bien au printemps que germent la plupart des plantes spontanées… pas en été… première contradiction, vous qui pensez connaitre la nature…)…
Bon, c’est votre choix… qui démontre justement que problème il y a !
Et personne ici ne prétend que jardiner est facile (et certainement pas moi)… c’est justement vous qui chercher la facilité en ne cultivant qu’un période très favorable…
Alors oui ne pas travailler le sol est bon pour la vie du sol. Personne ne remet cela en question ici. Mais prouvez-moi déjà que la Grelinette détruit la vie du sol… des dizaines d’années de pratiques de millions de jardiniers semblent bien démontrer le contraire.
Cela dit, vous avez raison : rétablir un certain équilibre demande du temps…
Mais justement beaucoup de jardiniers ont pour objectif de se nourrir de leurs propres légumes, pas seulement en été… et pas dans 10 ans (car l’année prochaine, cultivez au printemps… et on verra si tout va bien – j’ai personnellement des planche non travaillées depuis 5 ans… et les limaces sont toujours aussi nombreuses. Alors qu’il y en a très peu sur les planches “détruites” par un travail à la Grelinette… tiens bizarre… puisque que vous affirmez que “plus la terre est déséquilibrée, plus il y a de limaces”… donc soit ma terre travaillée à la Grelinette depuis très longtemps n’est pas si déséquilibrée que cela… soit votre affirmation est fausse… mais comme je suis plutôt d’accord avec cette affirmation, je pencherais donc personnellement plutôt pour la première proposition).
Ajoutons enfin que toutes les terres ou tous les climats ne se prêtent pas à une couverture permanente… mais, vu le ton de votre commentaire, je doute que vous puissiez avoir suffisamment de recul et d’objectivité pour reconnaître cela…
Bon dimanche
Gilles
bonjour Daniel,
mais si tu ne sèmes rien en avril mai, comment fais-tu ? Uniquement du repiquage ?
Bonjour, très intéressant comme article je vous en remercie. Je m’appelle Daniel je suis jardinier Amateur dans la Loire atlantique, j’ai un petit potager d’environ deux cents mètres carrés que je travaille que a la grelinette. 1* car j’ai une terre lourde et argileuse, 2* je suis envahie par le liseron, 3* par respect de la biodiversité . Pour ma part j’ai essayé le 《non travaille du sol 》, je n’ai pas trouvé une grande satisfaction à cette méthode car le liseron et autres pissenlits et herbes indésirables ont pris le dessus, je n’ai sûrement pas dû faire les choses correctement. Donc je suis revenue à la grelinette et je paille juste le strict nécessaire. Bonne journée à vous.
Merci beaucoup pour votre article qui permet de réfléchir au travail du sol.
Concernant le paillage du sol avez vous essayé la laine de mouton? Un matériau peut être moins aimé des ravageurs?
Salut Isa,
j’en ai mis l’hiver au pied certains arbustes, mais pas dans les planches. Ce n’est pas un matériau facile à dégager le jour où l’on veut faire une raie de semis… mais ça tient bien au vent, ça protège bien. Il me semble que ça ne gêne pas les mulots, je vois des galeries quand j’enlève la laine. Mais les mulots ne me dérangent pas, à cet endroit. je n’ai pas remarque q’il y avait plus de vers ; il faut dire que je n’ai pas remué le sol autour de ces plantations.
bonjour Gilles et tous les jardiniers, je suis dans le sud, j’essaie de jardiner le plus naturellement possible,sans produits chimiques, même pas de la bouillie bordelaise,la terre est très argileuse, j’essaie depuis deux ans,de couvrir de feuilles l’hiver, mais c’est beaucoup de travail de ramasser et transporter les feuilles,le jardin n’est pas accessible en voiture , et pour l’instant,il n’y a pas d’amélioration! j’ai semer de l’engrais vert,sur une parcelle, ça a l’air d’être légèrement mieux, il y a aussi,beaucoup de liserons, je paille,en été, avec ce que je peux avoir, là,c’est de l’herbe fauchée,par le voisin, par contre,tout est dévorer par les escargots et limaces! salades, semis, je vais a la chasse ,le soir,avec la frontale!! mais rien y fait! tout est manger, les coins “sauvages ” ne manques pas,le tas de déchets, pour le composts est a l’air libre, je laisse les herbes arrachées,sur place, je ne sais plus quoi faire!! même les feuilles des patates sont mangées! c’est la cata!! j’ai des orvets ,des lézards vert et un crapeau au jardin,mais ça suffit pas, et je ne peux pas avoir de poules, j’utilise aussi,les bouteilles,pour protéger les plants,mais certains sont quand même manger!! je n’arrose que quand c’est nécessaire, j’habitue les plantes a résister et a se débrouiller, un minimum, voilà, ma façon de m’occuper du jardin.bonne saison a tous au jardin!! cordialement, Édith, a 35km de perpignan
Edith, je compatis… vivement à peu près la même expérience avec les gastéropodes affamés…
bonjour,
j’ai constaté que des ravageurs -limaces,escargots, (etc?) venaient la nuit “brouter” divers plants que je venais de mettre en place à différents endroits du jardin (courgettes, concombres, passiflore) avec ou sans couverture mulsh : j’ai extrait rapidement certains plants pour les mettre à l’abri en pots , puis j’ai mis en place la solution très simple et efficace de bouteille plastique sur les plants : au bout de quelques jours, plus d’attaques !
cordialement
Etienne près de Ribérac
salut Gilles, j’ai 64 ans(Belgique) et pour moi il est nécessaire de travaillé la terre du potager( terre Arable) mais sans la retournée (grenillete ou bêche-fourche) ne fusse que pour l’aérée et pour que l’eau entre plus facilement dans le sol puis j’étale mon composte sur toute la surface du potager 1 bon mois avant les plantations ou semis directe , je ne couvre pas totalement entre les ligne juste au pieds des plants avec touts déchets ménager ,pelouse, feuilles ect…et j’ai toujours de cette façon bien réussi à profusion ,pour donner à boire au plants je donne +- 1/2litre 1à2 fois selon le temps( forte chaleur) j’ai toujours de trop mais je donne à mes enfants et amis , pour les tomates je creuse un trous assez profond +-2 bêches je met +-10cm d’ortie puis par dessus du fumier de poule puis +-10cm de terre ensuite je met la plante de tomate , 2fois par mois je met à boire avec du purin d’ortie à 5% ,pour ce qui est des petites bestioles de nouveau purin d’ortie à 2% que je pulvérise sur tous sauf bien sur les tomates ,voilà en gros ma façon de procédé et je ne changerais pas ,mais toujours un plaisir de te lire ainsi que les commentaires des affiliés(e) bon jardinage et bon week-end
Bonjour Gilles, les jardiniers et jardinières.
J’ habite dans la région centre et ma terre est plutôt sableuse et légère; donc ça sèche vite mais c’est très facile à travailler. J’ai bêché et passé le motoculteur pendant des dizaines d’année comme mon grand-père me l’avait appris. De bons résultats, mais engrais chimique, désherbage à outrance et toujours en retard dans les plantations. Depuis 8 ans j’expérimente toutes les techniques de la permaculture (pour faire simple) et j’utilise la grelinette pour aérer la terre qui est recouverte de paille, feuilles, tontes, broyats… Je constate que la terre s’enrichit et devient souple. Les légumes poussent bien. Je mélange les légumes, fleurs et plantes aromatiques mais je fais toujours des rangs la plupart du temps.
Évidemment, je suis attaqué par les limaces et les escargots. Donc, ma méthode consiste à prendre ma pile électrique et partir en chasse à la tombée de la nuit. C’est contraignant mais très efficace, et la population se régule au fil des jours. J’utilise aussi les bouteilles en plastique de 5 litres. Pour le non travail de la terre, je n’ai que l’expérience d’une butte (branchage, déchets bruns et verts, fumiers et terreau) ou je plante des cucurbitacées, tomates et arroches depuis 2 ans; ça se passe bien, mais pas de semis. Ensuite j’ai dans une forêt-jardin des légumes perpétuels (artichauts, raifort, oseille, rhubarbe, oignons, ciboule..)ou je ne travaille pas la terre du tout juste des apports de déchets verts et bruns. Ca se passe plutôt bien. Mais ce n’est pas un potager normal.
Pour l’instant j’en suis là mais tout est possible. il faut juste essayer!
Cordialement
Philippe
Bonjour à Gilles et a tous “les potageurs” joli terme qui me plait bien.
Je suis adepte de la couverture du sol mais pas avant l’été, les plants sont en général bien partis, et pour préserver des périodes sèches.
Je suis aussi de Gilles, il est important de ne pas “rester intégriste” sur quelque méthode que ce soit. J’ai eu des déconvenues avec le BRF, et aussi avec l’outil sensationnel, La grelinette, avec un bémol pour certaine période ou ma terre très argileuse est ou trop sèche, ou trop mouillée.
Voilà ma petite participation à l’interactivité.Effectivement n’hésitons pas à communiquer entre “Potageurs” surtout quand on a un “coach” comme Mr Gilles.