Couverts Permanents : Essais de couverts vivants au jardin bio

Depuis un moment, je réfléchis et je m’emploie à installer des cultures sous couvert vivant au jardin, en lieu et place des paillages de matière organique morte, ou plutôt en complément de ces matériaux (surtout du BRF et des branchages entiers).

La phacélie et les pommes de terre fleurissent
La phacélie et les pommes de terre fleurissent

Je m’inspire surtout de ce qui se passe en forêt (succession des plantes de couverture au gré des saisons). De même que des expérimentations en la matière qui se font en grandes cultures (en France, sous la supervision principalement de l’organisme ARVALIS). Et des écrits de Masanobu Fukuoka, qui pousse du riz et de l’orge sous couvert permanent de trèfle blanc.

Peu d’expériences existent, en tous cas peu de comptes-rendus d’expériences. Expériences qui émanent toujours de professionnels, qui ne sont pas en bio.

Vous l’aurez compris, à plus forte raison si le sujet vous intéresse déjà…

C’est un sujet un peu « casse-bouche », très controversé, naissant, balbutiant… On essuie les plâtres en gros, surtout au jardin particulier ou même en maraîchage bio.

Pour cette raison, et justement parce que c’est difficile (difficile dans ce cas signifie en fait « intéressant »), je vous propose si ça vous intéresse de monter ensemble un petit groupe de travail et d’expérimentation sur la question des couverts vivants et/ou permanents au jardin bio.

Pourquoi pas y consacrer une petite planche de votre jardin, même de deux mètres carrés ?

Qu’est-ce qu’un couvert vivant ?

C’est un enherbement volontaire, décidé et supposément bénéfique des planches de cultures dans le but d’en obtenir, en association ou en relais à des paillages organiques, des bienfaits en termes de vie du sol, de biodiversité, donc de fertilité.

Qu’est-ce qu’un couvert permanent ?

C’est un couvert vivant dont la présence peut devenir constante, de par le fait du cycle de la plante (bisannuelle, vivace, comme le trèfle ou la luzerne), ou de par une bonne faculté de la plante de couvert à se ressemer spontanément (roquette, radis…). C’est l’étape suivante, logique, mais encore plus délicate, surtout dans nos jardins bio-logiques (logiques comme le vivant) où il n’y a pas de chimie.

Ces expérimentations viennent, chez moi, de démarrer, mais je peux vous en produire quelques résultats qui bien que contrastés ne sont jamais catastrophiques. C’est ma toute première tentative en ce sens, là où avant, je me contentais de paillages organiques morts.

Les pommes de terre sous phacélie

Pommes de terre et Phacélie - Vue générale du carré
Pommes de terre et Phacélie – Vue générale du carré

Le carré de pommes de terre a été, pour cet essai, divisé en deux parties. Le précédent cultural fut un enherbement spontané (ma prairie naturelle), qui a été roulé, couverte de mulch (paille/foin/BRF) puis bâché pendant trois mois (jusque avril).

Les pommes de terre ont été plantées le 21 Mai, puis buttées à la terre sur 15 à 20 centimètres.

La partie de gauche est la partie sous phacélie.

La partie de droite n’a pas été semée en couvert, mais a reçu quelques tontes de gazon, et quelques pois dans l’inter-rang.

Culture de pommes de terre avec un couvert vivant de phacélie
Culture de pommes de terre avec un couvert vivant de phacélie

Pour respecter une lisibilité convenable de l’expérience, il n’y a eu aucune fertilisation intrante, pas même des purins. Quatre variétés de pommes de terre ont été plantées, le même jour, en mélange. Les précocités sont donc différentes. Du trèfle incarnat a été semé en même temps que la phacélie, mais n’a pas levé, ou alors de manière anecdotique.

Il me semble, mais c’est à confirmer, que la végétation sous le couvert est plus vigoureuse, en taille et en structure de plante. La floraison y est plus importante et plus dense. Bien entendu, le terme décisif sera la récolte…

Culture de pommes de terre sans couvert vivant
Culture de pommes de terre sans couvert vivant

Au niveau du sol et de sa vie, par contre et comme je m’y attendais puisque c’était mon but, il n’y a pas photo. Même si je vous joins des photos tout de même…

Le degré d’humidité est nettement plus important sous le couvert. La faune est nettement plus présente (notamment les pollinisateurs et les vers épigés). L’enherbement (repousse de spontanées) est tellement anecdotique qu’on peut le dire inexistant.

Sur la partie « nue », en revanche, beaucoup de repousses ont gagné du terrain… Même si foncièrement cela ne gêne pas les pommes de terre. Cependant, ce sont des choses assez teigneuses qui ressortent, comme du chardon, du liseron ou des rumex.

 

Une couverture intercalaire avec de la phacélie empêche la végétation spontanée de se développer.
Une couverture intercalaire avec de la phacélie empêche la végétation spontanée de se développer.

 

Verdict à la récolte, mais je suis assez content de ce coup-ci !

Pour les prochaines fois, je vous parlerai des autres tests qui effectués, à savoir :

  • Couplage d’un couvert de légumineuses basses avec une culture de haricots à rames, précédant un seigle/vesce.

  • Implantation d’un couvre-sol de trèfle blanc, trèfle incarnat et luzerne sur ma planche de Maïs/Haricot/Courge, précédant une Orge/Avoine. Le couvert de légumineuses vivaces est censé repartir après récolte des légumes… On croise les doigts.

  • Culture de salades sous couvert de Roquette, qui est censée se ressemer en même temps que je sèmerai le couvert d’hiver.

A bientôt, et surtout n’hésitez pas à faire part de vos commentaires. Voire, venez nous rejoindre si la possibilité de tenter l’expérience vous attire !

Amicalement,

Benoît

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Pascale De Visscher
Pascale De Visscher
22 avril 2021 9 h 08 min

Bonjour,
L’année passée qq plants de tétragone ont prospéré spontanément au pied de mes tomates. Cette année, j’envisage d’étendre l’expérience. Bonne idée? Ou bien ma tétragone va se montrer trop gourmande? Si oui, une autre idée de couvert horticole?… Merci!

Gilles le Jardinier Bio
Administrateur
Gilles le Jardinier Bio
22 avril 2021 9 h 49 min
En réponse à  Pascale De Visscher

Bonjour Pascale,
Comment ça s’est passé l’an dernier ?
Si tout allait bien, l’expérience sera en tout cas intéressante à reconduire (mais je ne le ferais pas avec des cultures basses; la tétragone risquant de prendre le dessus…).
Et n’hésitez pas à revenir nous faire part ici de vos observations !
Bonne journée,
Gilles

Evelyne
Evelyne
17 juin 2020 4 h 11 min

C’est exactement ce que je recherche. Merci beaucoup à vous ! Quand je parle en formation d’arrêter la mécanisation, les rotations et de cultiver les légumes sous couverts permanents, ça fait bien rire… Moi, je suis persuadée c’est la clef…

Teddy
Teddy
10 avril 2020 14 h 42 min

Bonjour!
J’ai justement une question sur le sujet!
J’ai semé à l’automne de la fèverole dans mon potager, qui n’a pris que sur certaines bandes (mystère…), j’ai laissé les adventices s’occuper du reste. En mars, j’ai laissé la fèverole sur le point de fleurir en place, décompacté à la fourche (à défaut de grelinette), coupé les adventices à la serfouette, griffé, ratissé et pour laisser le sol se réchauffer, au lieu de le couvrir (de toute façon je n’avais pas grand chose) j’ai semé de la moutarde.
Avec le soleil et le peu de pluie, la moutarde a mis plus de temps à monter que prévu, elle commence à peine à mettre des petites feuilles vraies. J’ai du planter des oignons et des pommes de terre “dans” ce semis (qui levait à peine). Je pensais que de remuer la terre tuerait les pauvres bébé moutarde, mais j’en vois pas mal entre (et presque par dessus) mes oignons! J’ai couvert les pommes de terre avec terre + mes adventices retirés 1 mois avant qui avaient un peu séchés, donc je n’observe pas de moutarde. Je vais bientôt devoir planter mes potimarrons que j’ai préparés trop tôt en godet, ils seront eux-aussi un peu au milieu de la moutarde. A votre avis, est-ce gênant pour mes oignon, pommes de terre ou courges? dois-je arracher les petits plants de moutarde? le plus tôt possible? un peu plus tard? ou je les laisse jusqu’à floraison avant de faucher normalement… ça peut faire un couvert vivant, mais une trop grande proximité peut-elle nuire?

C’est dommage car à d’autres endroits du potager, rien n’a prit et le sol se retrouvant à nu commence à être à nouveau envahit de chiendent…

Ecureuil
Ecureuil
2 février 2020 19 h 50 min

Bonjour,

Je te remercie car j’ai trouvé des associations de couvert vivant grâce à tes posts sur le forum. Et je découvre maintenant ton site.
J’aimerais savoir comment tu sèmes tes engrais verts ? A la volée ou semoir ou autres ?
J’ai lu que la phacélie ne peut se contenter d’un semis à la volée.
Je vais tenter la technique sous couvert vivant cette année car la paille bio est dure à trouver, le foin se décompose vite et les deux sont chiants à monter en très grosse quantité.
Avec 1000m2, j’hésite à acheter un semoir professionnel.
Merci 🙂

Gilles le Jardinier Bio
Administrateur
Gilles le Jardinier Bio
2 février 2020 20 h 11 min
En réponse à  Ecureuil

Bonjour
Désolé, mais ce site n’est pas celui de Benoît, l’auteur de cet article (et de quelques autres sur les engrais verts, un sujet qui le passionne).
Et je crains que Benoît soit aujourd’hui trop occupé par son projet d’installation pour avoir le temps de suivre les échanges sur ce blog… et j’ignore comment il sème ses engrais verts aujourd’hui…
Mais bon, concernant la phacélie, j’en ai personnellement souvent semé à la volée. Mais il faut évidemment recouvrir les graines (par exemple par un petit ratissage).
Et je te conseillerais aussi un semoir pro pour 1000 m² (c’est vraiment un gain de temps important).
Cordialement,
Gilles (l’auteur de ce blog)

Ecureuil
Ecureuil
11 février 2020 16 h 46 min
En réponse à  Gilles le Jardinier Bio

Bonjour,

Merci pour ta réponse.
Pour la féverole, j’ai semé à la main à 5-7 cm de profondeur et en effet, ça irait plus vite avec un semoir pro.

J’ai semé mon seigle après à la volée dans le sud de la France après avoir désherbé presque totalement et j’ai ratissé mais il n’a pas germé sur certaines parties de mes parcelles. Du coup, je me suis interrogée si semé trop tard ou pas assez de terre en ratissage ? C’est difficile d’en mettre plein vu que j’ai un sol compacté.

De plus, je suis sur les groupes de maraîchage sur sol vivant, et je n’ai pas encore trouvé de semoir pro adapté. Les semoirs pro dans les discussions ont besoin d’un sol avec 0 brin d’herbe/paille, pas un caillou et avec un sol semoule.
Je n’ai pas encore de sol semoule et encore un peu d’adventices ou quelques brins de paille.
Je cherche un semoir pro type maraîchage sur sol vivant.

A bientôt.

Andree Lebrou
Andree Lebrou
23 juillet 2016 12 h 05 min

Merci à tous pour vos réponses et merci Gilles pour ton site

Benoît Mangin
Benoît Mangin
30 juillet 2016 13 h 37 min
En réponse à  Andree Lebrou

Bonjour à tous,

Andrée, votre liseron est-il un problème ? En quoi l’est-il ?

S’en débarrasser totalement n’est sans doute pas une solution à long terme. Sa prolifération s’explique par des causes tenant à l’écologie de votre lieu. Il remplit une fonction, qui est sans doute nécessaire au ré-équilibrage de l’ensemble.

Je ne suis pas en mesure de vous donner des pistes avec si peu d’éléments, rien n’existe à l’état de “tout fait”.

Mais en effet, la piste première sur laquelle j’enquêterais volontiers est la compaction, en particulier des horizons inférieurs (sous la couche aérobie, à partir de² 10 cm, puis plus spécialement à partir de 25/30 cm.).

Travaillez-vous votre sol aux outils ? Que pourriez-vous me dire de sa texture ? Votre rotation ? Quelles sont les matières organiques que vous utilisez ? Utilisez-vous de la fumure animale ? Des engrais autres ? Que pourriez-vous me dire sur la fonction de l’eau dans votre système (hydromorphie ? Compaction de surface ? Horizon désséché sur une portion plus humide ?) ?

Globalement, le liseron est réputé être une plante gourmande en azote, sous forme nitrites surtout (NO2-).

Peut-être qu’un couvert mélangeant des plantes gourmandes en azote (qui en plus vous produiraient probablement beaucoup de paille) et des plantes à fort développement racinaire en profondeur serait intéressant à tenter. Mais encore une fois, il me faudrait davantage d’éléments !

Bonne continuation à vous, je reste disponible.

Benoît

Lebrou Andrée
Lebrou Andrée
6 août 2016 21 h 38 min
En réponse à  Benoît Mangin

Bonsoir Benoit
Depuis 3 ans je reprends petit à petit un terrain qui n’a pas été cultivé depuis des décennies. Je pratique la permaculture et l’agroforesterie (en petite dimension) j’ai planté des arbres d’ornement et des fruitiers et bien sur je fais la rotation des cultures. J’ai d’abord passé le motoculteur pour décompacter. Puis j’ai nettoyé à la pioche , ce qui m’a permis d’enlever une partie des cailloux ( les plus gros) des saletés (ferraille , morceaux de verre etc) et d’éliminer sur certain endroit la potentille sauvage. La terre est argilo calcaire . Je mets du fumier de cheval et du compost maison mais toutes les parcelles n’ont pas encore reçu cet apport. Je ne peux pas encore utiliser la grelinette le terrain est trop dur. Cette année sur les parcelles cultivées pour la 1ere fois j’ai semé des petits pois et des haricots verts , le rendement est assez bon mais ils ont été envahis par le liseron. Le sol est sec. J’espère vous avoir donné des renseignements. Merci pour tous vos renseignements très profitables.

Lebrou Andrée
Lebrou Andrée
22 juillet 2016 22 h 23 min

Bonsoir Gilles et merci pour tes informations en téléchargement. Depuis 3 ans je reprends petit à petit un terrain qui n’a pas été cultivé depuis des décennies. Je pratique la permaculture et l’agroforesterie (En petite dimension). Cette année avec l’humidité les parcelles cultivées sont envahies par le liseron. Je nettoie à la binette. Que puis-je faire pour de ne pas avoir cette herbe l’an prochain dans mes cultures . J’habite dans le Sud Aveyron

Ass. Renseignements Généreux
Ass. Renseignements Généreux
23 juillet 2016 8 h 18 min
En réponse à  Lebrou Andrée

J’ai lu ailleurs que les racines profondes du liseron rapportent nutriments et eau et sont donc bénéfiques aux autres plantes. Je me contente de les arracher ou pailler par dessus quand c’est possible, mais sans me “prendre la tête” avec elles.

Lebrou Andrée
Lebrou Andrée
23 juillet 2016 9 h 28 min

Bonjour je l’ai lu aussi mais je constate que pailler ne diminue pas la sortie du liseron

Gilles le Jardinier Bio
Administrateur
Gilles le Jardinier Bio
23 juillet 2016 10 h 39 min
En réponse à  Lebrou Andrée

Bonjour Andrée,

Tout d’abord, rendons à Benoît ce qui appartient à Benoît ; c’est lui qu’il faut remercier pour cet article.

Alors, le liseron témoigne d’un sol tassé et ses racines auront justement pour effet de le décompacter… cela dit, le liseron est certes envahissant dans les cultures et en effet, il traverse sans problème un paillage, même épais…
Pour l’éliminer (mais cela peut prendre plus d’une année), on aura donc pour objectif d’aérer le sol en profondeur (puisque c’est la raison de sa présence), tout en assurant une couverture importante apte à prendre le dessus.
Certains mélanges d’engrais verts spécifiques répondront à cette double exigence. Mais je préfère laisser Benoît, notre spécialiste en engrais verts, nous préciser les variétés adaptées.

flo
flo
16 juillet 2016 15 h 27 min

Bonjour

J’ai aussi expérimente les semis de roquette au milieu des betteraves et des salades ça a l’air positif.
par contre mes haricots verts grimpants n’ont pas apprécié la proximité de la luzerne et de la moutarde,peut être ceux ci étaient ils trop denses.
D’autre part j’ai 2 couvre sol principaux que j’aime beaucoup la cordifolia dont j’aime la texture et la saveur et lorsqu’elle devient trop importante elle est facile a ôter et le gotu kola que je mets dans les salades.
Ces 2 couvre sols se répandent autour de plantes déjà existantes comme l’ashwaganda,les choux et la ciboulette et autres elles viennent faire un paillage vivant et conservent bien l’humidité du sol en plus les limaces et escargots se régalent et comme ça il y en a pour tout le monde.Lorsque je veux planter un pied de tomate ou autre il suffit d’enlever le couvre sol sur la surface nécessaire a la plantation puis je paille au pied de la nouvelle plante pour lui laisser le temps de s’installer.
merci pour vos expériences partagées.

Ass. Renseignements Généreux
Ass. Renseignements Généreux
16 juillet 2016 8 h 03 min

Mes essais ressemblent un peu aux tiens : je laisse radis, salades et certaines herbes sauvages et ça ne gêne pas mes légumes. Quand ils sont trop hauts je les étouffe avec du paillis. J’en laisse qqs-uns monter en graines – radis, betteraves, salades etc – 2m de haut ! ils font de l’ombre, gênent chats et merles et servent de tuteurs.
Je vais essayer de semer des légumes dans un carré de tiges de blé desséchées, coupées à mi-hauteur : les pousses seront protégés des oiseaux, des chats …
J’essaie cette année les pommes de terre dans des feuilles mortes et les plants sont magnifiques.

marie rose
marie rose
16 juillet 2016 7 h 12 min

Bonjour Gilles merci beaucoup pour ces infos .Nous avons un petit potager de 400 m .je l ai partager en 4 parcelles .alors moi se que je fais entre les cultures je fais comme qui dirait des tests lolll par exemple entre les pieds des tomates j ai mis des choux rouges (pas de piéride) sur la même planche des choux verts j ai installé du céleri branche la aussi pas de piéride , lorsque j ai éclairci les navets noirs j en ai repiqué entre du céleri rave et la pas d attaque d altise ,j ai mélangé au milieu d une planche les poirées,oignons carottes tout ce petit monde s entend bien .entre les betteraves j y ai mis aussi du choux rave pas d attaque de piéride .Les pommes de terre j avais planté entre les pieds les ails qui se trouvent au milieu de la tête et qui en principe restent tout petit j ai eu pratiquement pas de doryphore .par contre l an prochain je semerais en même temps de la phacélie . avec ce système que j ai mis en place je m aperçois que j ai beaucoup moins d herbe et les planches restent plus humide donc j arrose beaucoup moins .

Valérie
Valérie
16 juillet 2016 0 h 23 min

Bonsoir,
Faut-il quand même butter les pommes de terre ?

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