Punaise de jardin, un véritable fléau !
Nous verrons comment éloigner la punaise de jardin de nos cultures potagères.
Car force est de constater qu’elle y cause des ravages considérables depuis quelques années.
Vertes, rouges, grises, marrons… à points, à rayures ou autres formes géométriques parfaitement symétriques , les punaises sont partout !
Et si le temps est chaud et sec, comme cette année, la punaise de jardin dévore les tomates… Elle cherche alors semble t-il plus du jus qu’autre chose.
J’ai d’ailleurs reçu de très nombreuses questions à ce sujet cette saison… Et j’y ai été également confronté (L’une de mes courges a même été entièrement dévorée !).
Et je dois avouer être aussi un peu désemparé face à ces invasions de plus en plus fréquentes et en colonies parfois réellement impressionnantes.
Habituellement, lorsque nous constatons un envahissement dans notre jardin, la première chose à faire est d’en rechercher la cause…
Ok.
Mais en l’occurrence, il s’agit très probablement du réchauffement climatique…
Certes, nous pouvons agir, chacun modestement à notre niveau, contre le réchauffement de notre planète… Et même dans la vision la plus optimiste dans laquelle l’humanité entière, y compris les décideurs politiques et autres industriels (on peut toujours rêver…) prendrait conscience (enfin) de l’urgence d’agir, les choses ne vont pas s’inverser du jour au lendemain…
Alors, que faire face à ces invasions de punaises dans nos jardins ?
Certes des insecticides naturels comme l’huile de neem ou la terre de diatomée (qui peut donc être utilisée comme pesticide contre de nombreux insectes…) sont parait-il efficaces… Mais je rappelle que, même s’ils sont d’origine naturelle, ces produits tuent… Et pas seulement les punaises… Avec pour conséquences de nouveaux déséquilibres…
Faute de pouvoir ici vous présenter des solutions “testées et approuvées”, nous allons essayer de faire le point sur cette problématique et de chercher ensemble des solutions efficaces, les plus naturelles possibles.
De quelles punaises de jardin parlons-nous ?

Nous ne parlerons pas ici des punaises de lit… Ce qui nous intéresse, ce sont celles engendrant quelques problèmes au jardin.
Et, au final, parmi les dizaines de punaises de jardin se trouvant dans nos contrées, très peu sont “nuisibles”.
Les punaises de jardin “nuisibles”
- La punaise de jardin verte (Palomena prasina) est sans doute l’espèce la plus problématique depuis quelques années. Elle apprécie particulièrement les solanacées (en particulier les tomates, aubergines et poivrons) semble-t-il.
- La punaise de jardin rouge du chou (Eurydema ornatum) et la punaise potagère (Eurydema oleraceum), aisément repérables avec leurs couleurs vives, qui elles, préfèrent les crucifères.
- La punaise de jardin Lygus pratensis, de couleur brun clair, a une forme allongée. Moins sélective que les précédentes, elle s’attaque aussi bien à des légumes qu’à des fleurs.
- La punaise diabolique (Halyomorpha halys), une espèce originaire d’Asie aujourd’hui présente en France (MAJ juillet 2021 : elle m’a été signalée, photo ci-dessous à l’appui par une abonnée à ma prestation d’accompagnement personnalisé). C’est une espèce invasive très vorace qu’il convient d’éliminer sans pitié…

Parlons aussi de la punaise arlequin (Graphosoma italicum) qui, si elle peut constituer des colonies impressionnantes en particulier sur les ombellifères (fenouil, carottes…) ne cause pas vraiment de dégâts (sauf éventuellement si vous souhaitez récolter les graines… dont elle se délecte).
Les punaises de jardin “auxiliaires”
Notons que le célèbre gendarme (Non, pas celui de Saint-Tropez… Celui-là: Pyrrhocoris apterus) , n’est absolument pas nuisible pour les cultures potagères et joue un rôle essentiel de nettoyeur (il se nourrit des œufs d’autres insectes, mais aussi d’insectes morts…).
De même, des espèces appartenant aux genres Anthocoris ou Orius ou certaines de la famille des Miridiae sont de formidables prédatrices de pucerons, d’acariens ou encore de thrips…
Ces dernières espèces sont en conséquence à considérer comme des insectes auxiliaires (Bien qu’en réalité toute espèce animale le soit… d’une façon ou d’une autre. Je ne le répéterai jamais assez : “une espèce ne devient nuisible que lorsqu’elle se trouve en surnombre… Sinon elle fait simplement partie d’une chaîne de vie merveilleusement orchestrée”)
Préservez-les ! (Il est évident que les insecticides dont je parle plus haut ne feront pas de distinction).
Comment lutter contre la punaise de jardin ?
Le ramassage manuel des punaises de jardin

Nous venons de voir que peu de punaises étaient nuisibles dans un jardin.
Aussi, avant d’agir, je vous recommande fortement de commencer par bien identifier la bête en question…
Bon, ok, vous tombez sur des punaises vertes grouillant sur vos tomates… Éliminez-les (Par exemple en les faisant tomber dans un récipient rempli d’eau si vous voulez les noyer ; ou sans eau, si vous préférez les emmener faire un tour dans la campagne… À vous de voir).
Pensez aussi à éliminer les œufs (voyez ici à quoi peuvent ressembler les œufs d’une punaise de jardin, sachant qu’il y a des dizaines d’espèces…) et les larves…
Ok… Mais il ne faut pas s’absenter… Car, comme m’en a témoigné un fidèle lecteur, quelques jours de vacances et c’était à nouveau l’invasion.
Et, à l’instar des insecticides, nous sommes alors bien dans un processus de destruction (sauf si vous décidez de simplement emporter les punaises dans la nature, loin de vos cultures)… Un processus qui ne sera pas sans conséquence sur les équilibres naturels. Même si ceci est à relativiser du fait de populations “hors norme”.
C’est personnellement la solution que j’ai adoptée cet été, faute de mieux…
Mais cette approche ne me satisfait pas pleinement.
Alors, cherchons des solutions moins radicales.
Les prédateurs naturels de la punaise de jardin
Si j’en crois cet article publié sur un site canadien, certains oiseaux, des poissons (Ok… Mais dans le jardin, il y en a peu…), des araignées et quelques autres insectes, dont les fourmis (une excellente raison de les laisser tranquilles), consommeraient la punaise de jardin… Tout comme les punaises peuvent se manger entre-elles.
J’avoue être un peu sceptique.
Vous auriez envie de manger des punaises ? Non… Les animaux non plus !
Bon, ma logique ne tient pas longtemps la route.
Mais, de fait, malgré l’importante biodiversité installée dans et autour de mon potager, et habituellement suffisante à une régulation naturelle des populations, la punaise de jardin ne semble pas très appréciée…
J’en conclus donc que les prédateurs naturels, même s’ils jouent évidemment un rôle, ne suffisent en tout cas pas à réguler les populations toujours plus importantes de punaises.
Introductions d’auxiliaires ?
J’ai aussi récemment entendu dire que des recherches étaient faites dans ce que l’on appelle à présent le “bio-contrôle”, c’est-à-dire les introductions d’auxiliaires.
Je n’ai rien trouvé sur le sujet… Les seules informations que j’ai pu glaner parlaient des punaises en tant qu’auxiliaires (voir plus haut).
Mais je n’ai rien trouvé sur des auxiliaires pouvant être introduits pour lutter contre la punaise de jardin…
Quoi qu’il en soit, personnellement, comme je le précise notamment ici, je n’apprécie ni ne recommande cette approche (Quelles en seront les conséquences à terme ? On l’ignore.).
Les plantes répulsives pour la punaise de jardin
Comment une bête sentant si mauvais pourrait être incommodée par une odeur ?

On est d’accord, ma réflexion est un peu simpliste…
Mais, de fait, les plantes répulsives disséminées dans mon jardin ne semblent avoir aucun effet sur les punaises…
Ainsi malgré la présence de tanaisie, d’absinthe, de fleurs, de menthe ou d’alliacées les punaises étaient bien là.
Pas plus que mes habituels purins n’ont eu d’efficacité. Je n’ai observé aucune réaction ou conséquence à une pulvérisation de purin de tanaisie et une autre d’absinthe…
Toutefois, en me documentant un peu plus pour la rédaction de cet article, je lis que des préparations à base d’ail, de menthe ou d’herbes à chat pourraient éloigner les punaises de l’habitat…
Mais si elles sont peut-être en effet efficaces dans les maisons, le sont-elles en extérieur ? Est-ce également un bon répulsif pour la punaise de jardin ?
Rien n’est moins sûr.
À tester quand même l’an prochain…
Maj 5 septembre 2020 : plusieurs commentaires font état de l’action répulsive de branches de romarin placées sur les plants infestés par les punaises de jardin… À tester !
Les plantes martyres
L’idée est de trouver une espèce ou une variété qui attirerait particulièrement la punaise de jardin…
Nous sacrifierons cette variété : “allez-y petites punaises… C’est pour vous… Mais je remercie de laisser les autres variétés tranquilles”.

Commençons par les ombellifères (merci à Hélène pour ce rappel dans les commentaires).
Certaines punaises de jardin (notamment les punaises arlequins) apprécient particulièrement les plantes de cette famille.
Dès lors, il peut être judicieux de laisser monter, et même repousser chaque année quelques plants d’aneth, de fenouil ou de coriandre.
J’ai également l’impression que les punaises sont plus friandes de certaines variétés de tomates ?
J’ai ainsi pu observer que mes tomates “noires de Crimée” étaient plus attaquées par les punaises que d’autres variétés… Mais bon, ça me chagrine quand même de sacrifier cette tomate très goûteuse (pas folle la punaise de jardin !)… Je vais donc réfléchir et essayer d’autres variétés que j’apprécie moins, mais avec des caractéristiques de chair ou de peau semblables.
Je pense aussi au potiron rouge vif d’Étampes… Comme j’en ai vu un de complètement envahi et dévoré (je parle bien du fruit !)… Et qui a l’air de les avoir occupées un moment… Je me dis que la question est à approfondir…
Bref, des essais sont à faire…
Peut-on manger les tomates piquées par les punaises ?
Les tomates piquées par les punaises mûrissent mal, notamment aux endroits attaqués.
Mais elles demeurent tout à fait consommables.
Supprimez simplement les parties non-matures (la peau présente une coloration blanchâtre) et nettoyez soigneusement le reste de la tomate.
Et vous-même, avez-vous aussi fait le constat d’une invasion de punaises cette année, ou depuis plus longtemps ?
Et surtout avez-vous des solutions naturelles à proposer ?
N’hésitez pas à partager vos astuces (de grand-mère, ou pas…) pour tenir les punaises éloignées de votre potager.
Merci pour ses renseignements, toujours avec humour! (ça fait bien ONE heure que je cherche un doc plus ou moins concret à ce sujet) merci! Pour ma part, je vais tester! (PLANTES REPULSIVES°)
Bonjour, j’aimerais partager une technique issue de la culture biodynamique. Pour éliminer des ravageurs, on en ramasse quelques-uns, on les calcine, puis il faut broyer le résidu de calcination au mortier, le diluer dans un pulverisateur rempli d’eau et pulvériser sur les cultures à protéger. Cette méthode est valable pour tous les ravageurs gros ou petits.
J’ai toujours trouvé cette méthode trop barbare : faire griller des êtres vivants, fussent ils des insectes. Mais l’année dernière, mes choux de Bruxelles ont été envahis par des punaises. Si cela se reproduit, j’aurai recours à la calcination.
Autre observation, pour la première fois mes choux cabus étaient les proies d’altises jusqu’au moment où j’ai coupé les fleurs de la ciboulette (située à plus de 5 m). Effectivement, d’habitude je ne laisse pas fleurir mon pied de ciboulette (juste quelques fleurs à la fin). Je reprendrai mes bonnes habitudes pour vérifier la relation de cause à effet.
Je précise que tous les plants infestés avaient été achetés, je vais essayer de produire davantage mes propres plants en liaison avec avec la lune et les planètes, il y a une nette différence de résultat. Une plante en bonne santé sait naturellement se défendre.
Bon jardinage à tous pour 2023.
c’est donc vrai!
Moi, je les ramasse à la main, et les donne à mes poules qui en raffolent, mais c’est du boulot!
Bonjour
Comme en 2019 et 2020 mes tomates sont envahies par les punaises.
Certaines tomates sont inconsommables car complètement sèches.
Ma méthode : un aspirateur à main 2 fois par jour.
Ensuite je vide le contenu au-dessus d’un bocal que je ferme et les laisse ainsi s’endormir pour toujours.
C’est peut-être cruel mais c’est le seul moyen efficace que j’ai trouvé.
Bonjour,
Merci de cet article qui m’a permis de confirmer la nature des petites bêtes aperçues sous une feuille de fraisiers : punaises diaboliques en cours de développement.
et oui, je confirme leur présence en France, nous sommes en petite couronne autour de Paris.
Cordialement
Bonjour,
Nous venons de nous installer en février, à Montreuil : Est parisien et nous avons mis diverses plantes sur notre petit balcon, et pas mal de plantes sont venues seules comme les amarantes, physalis bleu ou calendula.
Et… invasion de punaises cet été. Même stupéfaction quand j’ai découvert les larves, sur des feuilles de plants de tomates qui n’ont d’ailleurs jamais rien donné. J’ai très vite fait la chasse aux larves à l’aide d’une baguette et d’un verre d’eau chaude. Les adultes étaient noires ou vertes.
Nous avons un balcon en angle. Le côté nord-est très venteux a aussi été touché, j’ai retrouvé plusieurs couvins sous des feuilles de Calendula. A cette occasion j’avais aussi éliminé des dizaines de larves.
J’ai sacrifié les plants de tomates, mais pê trop tard.
Peu de plantes ont été épargnées : les plus résistantes sont celles qui sont venues avec la terre : amarantes, physalis, calendula, menthe…
Côté Est un plan de courgette est mort et j’ai retrouvé du couvin sec à son pied, une patate douce a aussi été attaquée.
Côté Sud-Ouest, une passiflore est morte, nous revenons de deux semaines de vacances et une autre passiflore est très mal en point.Le jasmin à côté semble pour le moment préservé.
Depuis mon retour samedi dernier, je scrute les plantes chaque jour, et chaque jour je trouve une grosse punaise verte cachée sur la passiflore dont j’ai pourtant retiré 80% des feuilles fanées ou sur le petit fraisier à côté.
Les invasions de cochenille sur le Papyrus et l’Hydrocotyle que nous avons eu en fin d’hiver nous semblent de la rigolade à côté!
à propos de l’Hydrocotyle, elle semble une bonne plante martyre contre la cochenille ou les pucerons verts : elle les attire mais leur resiste et continue de s’étaler malgré eux.
A l’intéreur, outre les cochenilles de l’Hydrocotyle, ce sont des pucerons noirs sur deux fougères qui font de gros dégâts sur les jeunes pousses et ces fougères ont du mal à grandir.
J’ai aussi des moucherons sur une fougère. S’ils mangent les pucerons, je dirais qu’ils ne travaillent pas assez bien 🙂 et mes deux fougères grouillent d’Amblyseius cucumeris étant donné que leur terre est humide en permanence.
Même solution que pour les punaises ou presque : tous les jours je scrute les plantes infestées et j’écrase les cochenilles et pucerons que je vois pour conserver un nombre gérable.
Voilà pour un premier bilan 2022.
Merci pour les conseils et infos,
Julie
La guêpe parasitoïde famille Trichogramme est celle que j’ai vu sur les œufs de punaise diabolique.
Bonjour à tous,
J’ai trouvé les œufs d sous la feuille de haricot.
Ne sachant pas encore ce que c’était mais j’ai vu une bestiole toute petite noir.
En l’est pris à l’intérieur dans un verre et j’ai vu éclore d’autre bestioles noires.
J’ai pris une photo, j’ai agrandi et j’ai vu un mini guêpe dite parasitoïde. Avec votre article, j’ai appris que c’était les œufs de la punaise 😈 diabolique.
Tous ça pour vous dire que cette punaise a un ennemi, donc guêpe miniature 2mm.
Bonjour,
La punaise verte est friande de graines de calendula. A l’opposé de mes tomates, elles y restent (j ai laissé partir une partie en graines à cause de la sécheresse). Du coup c’est un bon endroit pour les ramasser.
Bonjour,
J’avais déjà réagi sur les punaises du chou et leurs ravages. A l’époque je donnais ma tactique pour réussir mes choux : je les retirais à la main au fur et à mesure (travail de romain car il y en a des milliers d’un coup) en les faisant tomber dans un saladier d’eau savonneuse et je réussissais à manger mes choux.
Cette année, j’ai trouvé un truc tout bête : Je commençais, en début d’été, à être de nouveau envahie par ces punaises et mes choux piqués de partout faisaient grise mine. Et puis je me suis mise à arroser les choux en pluie très forte, une véritable douche, tous les soirs directement sur les feuilles et les pommes. En peu de temps mes choux sont devenus magnifiques (j’habite dans le sud ce qui ne simplifie pas la culture du chou) mais les punaises ont eu l’air de détester ce milieu humide et ont tout simplement disparu, un peu comme les altises sur les blettes. Plus une seule aujourd’hui alors que je continue mes douches.
Est-ce un hasard, j’en doute.
Voilà un retour d’une culture du chou qui est réussie.
Bonjour, cela a peut être été cité dans les commentaires précédents, il y a une bonne punaise auxiliaire au jardin, la Zicrona caerulea, qui s’attaque aux larves de doryphores (stade 3). Cette petite punaise est facilement repérable, elle est petite avec de beaux reflets métalliques bleu vert. Je joins une photo (qualité pas excellente car prise sur le vif) d’une Zicrona caerulea plantant son rostre dans une larve de doryphore en guise de repas.
Bonjour
Juste si ça intéresse
J’en ai sur mes tomates bien sûr 🤬
Mais aussi plein dans mon passiflore !
Autant les fleurs ouvertes que déjà fécondées et presque fermées (le fruit étant déjà là)
Bon ben je viens de faire une récolte de punaises….
Bonjour l’été dernier j ai eu un peu moins de punaises. Au printemps j avais aspergé mon potager d une potion peut être magique : savon noir consoude orties prêles beaucoup d’ail bicarbonate et bouillie bordelaise !
A la fin de l’été elles ont qd même proliféré. Il aurait peut être fallu en remettre une couche ?
Bonjour Nicole,
Savon noir, bouillie bordelaise… pas très bon pour la biodiversité et la vie du sol tout ça…
Et rien ne permet d’affirmer que ces mélanges (et quels produits ?) sont la raison de la non prolifération des punaises (le temps maussade de cet été y était probablement pour beaucoup…).
Bonjour ,
Alors je suis aux Antilles ( Martinique)
Apparemment si vous mélangez le purin de feuille de papaye au purin de piment fort + la macération d’ail cela devrai les repousser
L’année dernière ( je suis dans le Gard au pied des Cévennes )contre les punaises j’avais vaporisé les tomates avec de l’essence d’ail ( 20 gouttes , 1l d’eau , 1 càs d’huile , 1cà s de savon noir ; ça avait bien repoussé les punaises – qui étaient aussitôt allées sur les framboises , d ‘ailleurs Je n’ai pas essayé le mélange ail -framboises … Mais cette année, comme il pleut assez souvent , l’ail semble très peu efficace … Je vais donc ramasser les punaises à la main , et comme je déteste tuer des animaux je les emmènerai faire un tour à quelques kilomètres de chez moi .
Merci pour toutes ces précisions !
Dans la série des “plantes martyres”, j’ai l’impression que le plantain est un bon candidat.
À confirmer, mais ça éviterait de martyriser de bons légumes !!
Bonjour,
C’est la première fois que j’ai des soucis d’insectes ravageurs dans mon potager et on dirait que je les attire tous cette année ! Je suis découragée. Je ne comprends surtout pas pourquoi. Surtout qu’après quelques années sans potager en terre ( que de la culture en pot ) J’en ai recommencé un de zéro surélevé dans des grands bacs posés sur la terre avec de la terre neuve.
J’ai également des punaises vertes que je recueille dans un sac en plastique que je mets ensuite au congélateur… Je me dis que mourir engourdi par le froid c’était moins cruel que par noyade. mdr
J’ai tenté le purin d’ail dans lequel j’avais ajouté du savon noir et ça n’a eu aucun effet, le lendemain je voyais toujours des punaises se promener sur mes tomates. Je viens de lire à propos des branches de romarin que je vais tenter. J’ai aussi remarqué plusieurs toiles d’araignées au travers de mes plants de tomates que je laisse là en espérant qu’elles se régaleront de mes punaises. J’espère en venir à bout.
J’ai remonté très loin dans les réponses et je n’ai vu aucune mention quant à savoir si les tomates piquées ( donc décolorées par endroit une fois mûres ) étaient consommables ? Je serais bien déçue si en plus, je devais les jeter.
Merci
Bonjour Annick,
Oui, les tomates piquées par des punaises sont consommables. Mais elles mûrissent souvent mal…
Moi même envahi tous les ans sur mes plants de tomates, j’ai pu observer que pour l’instant cette année, elles semblaient porter davantage d’attention aux tournesols. Peut être une bonne plante martyre également. A confirmer !
Merci pour le partage Antoine !
Bonjour,
je suis également envahi par les punaises principalement les vertes mais pas que.
Je vais essayer l’ail, en lisant ce blog j’ai remarqué que dans un coin du jardin il n’y a pas de punaises serait-ce le pied de romarin qui est dans le coin?
Pour attraper les punaises je me sert d’un vieux aspirateur, cela amuse beaucoup mon entourage mais c’est très efficace.
j’ai des framboisiers autour d’un grand romarin avec en plus de la menthe qui pousse au sol et mes framboisiers étaient envahst par les punaises l’an dernier. Je désespère!
Je voulais savoir si je me fait piqué pas une punaise verte est-ce que c’est grave ou pas ?
Je suis jardinier, pas médecin… mais à part éventuellement quelques boutons qui disparaitront vite, vous ne risquez pas grand chose.
bonjour,dans mon potager l’été dernier,c’est surtout les framboisiers et le persil qui a le plus attiré les punaises(verte sur les framboisier et marron rayée sur le persil)