Potager, mes ratés en 2020

Réussir toutes ses cultures d’une saison complète est très rare. Faisons le point sur mes cultures potagères en 2020.

Tout jardinier connaît quelques ratés, moi y compris.

Dans un potager naturel, les causes d’échecs peuvent être diverses : temps, ravages animaux ou maladies, mauvaises façons de procéder, manque ou excès d’eau, manque ou excès de fertilisation, blocage du sol…

L’important est alors de se poser, en fin de saison (comme je le fais là en direct avec vous).

Puis de déterminer et analyser les causes de ces échecs…

Et bien sûr, en tirer des enseignements pour l’année suivante.

Car c’est ainsi que l’on progresse !

On appelle cela l’expérience…

Bon, allez, on y va pour mes ratés.

Les cultures potagères ratées en 2020

L’ail

Cette année, ma récolte d’ail a été lamentable.

C’est pourtant une culture que je réussis habituellement très bien !

Les têtes sont restées petites et se sont à peine divisées…

La cause “visible” a été une attaque de rouille, alors que les plants étaient encore peu développés.

La croissance des plants et le développement des têtes s’en sont trouvés fortement compromis.

Peut-être aurais-je pu freiner le développement de la rouille, avec des traitements au bicarbonate de soude par exemple ?

Je ne l’ai pas fait, faute de réactivité (En d’autres termes… C’est de votre faute ! trop occupé que j’étais au printemps à préparer des choses pour vous…).

Mais la véritable cause est à chercher ailleurs.

Et je la connais.

Ou plus précisément, je connais les 2 causes :

Mes semences

Chaque année, une partie de ma récolte est destinée à la plantation.

C’est une bonne chose.

Ainsi, la semence s’adapte à nos conditions de culture (climat, sol) et devient plus résistante…

Jusqu’à un certain stade…

Car, à un certain moment, les semences dégénèrent.

J’avais d’ailleurs pu en observer les prémices l’an passé, notamment, déjà, par une (légère) attaque de rouille en fin de saison.

C’était un signe.

J’aurais dû alors renouveler mes semences d’ail, pour repartir sur quelque chose de plus sain.

Je ne l’ai pas fait (par souci d’économies)…

Mais évidemment, c’est fait pour cette année.

J’ai acheté de nouvelles têtes d’ail bio pour ma nouvelle plantation, déjà en place depuis quelques jours.

La période de plantation

Habituellement, je plante mon ail à l’automne…

Et comme je le disais plus haut, je suis en général très satisfait de mes récoltes.

Mais cette année, rien n’était prêt à l’automne (donc en réalité l’an passé, en automne 2019), encore une fois à cause de vous !

J’ai donc planté mon ail en fin d’hiver…

Avec les résultats que l’on connaît.

Si j’avais fait ma plantation à l’automne, comme d’habitude, la rouille aurait sans doute quand même sévi (la faute aux semences)…

Mais cette attaque aurait alors eu lieu sur des plants déjà bien développés.

Et la rouille n’aurait alors eu que peu de conséquence sur la récolte.

Bon, cette année, je suis prêt…

Vous ne m’y reprendrez plus !

Les haricots

Cette année, j’ai décidé de semer des haricots à rames (alors que je cultive normalement plutôt des haricots nains).

Outre bien entendu les récoltes de haricots (que j’espérais abondantes), l’objectif était principalement de créer des zones ombragées (derrière la culture de haricots) pour en faire bénéficier en particulier des salades (enseignement des étés caniculaires précédents).

Sachant qu’une rame met du temps à se développer, j’ai semé ces haricots assez tôt dans la saison, vers la mi-avril (normalement, je ne les sème qu’à partir de la mi-mai).

Mal m’en a pris…

Le début du mois de mai fut fortement pluvieux et plutôt frais chez moi.

Or, le haricot apprécie une certaine chaleur du sol.

Ce n’était pas le cas.

Le début de croissance a alors été fortement compromis…

Et, de ce fait, toute la saison (un bon développement en début de culture étant d’une importance capitale pour la suite de la culture).

Certains grains ont même pourri en terre… Je les ai remplacés, assez tardivement du coup.

Bon… j’ai bien fait quelques récoltes pendant l’été… Mais pas de quoi faire mes habituelles conserves pour l’hiver…

Un échec donc.

Quels enseignements en tirer ?

Rien ne sert de semer trop tôt les haricots… Même si je referai probablement des haricots à rames l’an prochain, j’attendrai la mi-mai pour les semer…

Les navets

Bon, il s’agit d’un légume finalement peu apprécié chez moi…

J’avoue avoir délaissé cette culture : à peine quelques arrosages, pas d’entretien…

Et, vu la canicule en été, il n’y aura tout simplement pas de récolte.

Quelle leçon en tirer ?

Ne cultivez que ce que vous aimez !

Le persil

Je me suis aperçu, au printemps, que je n’avais plus de semences de persil.

Par facilité, j’ai donc simplement décidé d’acheter 3 plants de persil à la coopérative agricole (bon aujourd’hui, c’est plus une jardinerie qu’autre chose…) proche de chez moi.

3 beaux plants !

Je les ai mis en terre rapidement…

En 4 ou 5 jours, ils avaient totalement “blanchi”…

Et sont morts quelques jours après !

Les plants achetés en jardinerie, c’est de la merde !

Ils végètent des semaines en pépinière, puis sont boostés aux engrais chimiques, jusqu’à qu’un couillon comme moi, les trouvant beaux, les achète…

Bon, je le sais pourtant.

On ne m’y reprendra plus !

Les plants qui vont dans mon jardin, ce sont des plants que je produis moi-même (soit en pépinière, soit en semis directs), ou éventuellement ceux d’un (ex) collègue maraîcher bio… Mais plus jamais des plants de jardineries !

Voilà pour les échecs.

 

Il y a eu aussi quelques cultures aux résultats mitigés…

Les cultures mitigées en 2020

Les pommes de terre

Tout comme pour l’ail, chaque année, je conserve une partie de ma récolte comme semences.

Mais ces semences “maison” commencent vraiment à dater.

Et les variétés dégénèrent…

Récoltes assez moyennes donc.

Je renouvellerai mes plants de pommes de terre cette année.

Les fèves

Là aussi, je n’étais pas prêt à l’automne, période à laquelle je sème les fèves

Je les ai donc semées en fin d’hiver…

Avec des récoltes moyennes, comme à chaque fois que je sème à cette période.

Les aubergines

On a récolté suffisamment d’aubergines.

Mais, avec la canicule, les fruits ont eu beaucoup de mal à mûrir (Le mûrissement est stoppé quand il fait trop chaud…).

Les choux

Les premiers semis de choux, notamment des choux rouges, effectués en avril, sont très beaux (une partie a d’ailleurs déjà été consommée).

Il n’en va pas de même pour les semis effectués en mai.

À peine mis en terre (à partir de la mi-juin), ils ont souffert de la canicule…

L’an prochain, il faut absolument que j’ombrage au maximum les cultures de choux, tout comme je le fais pour les salades.

 

Allez, passons aux réussites…

Les cultures potagères réussies en 2020

Les oignons et les échalotes…

J’ai récolté de superbes oignons, ainsi que de très belles échalotes…

Avec un stock suffisant pour tenir jusqu’au printemps prochain

Les radis

De belles récoltes pendant tout le printemps.

Pour cela, j’effectue des semis réguliers tous les 15 jours environ au printemps… Et je les arrose au moins tous les 2 jours.

Notez qu’il y a bien longtemps que je n’essaye même plus d’en cultiver en été… Ils durcissent bien trop vite !

Les petits-pois

Nous nous sommes régalés de petits-pois pendant une bonne partie du printemps…

Les tomates

Bon, j’ai hésité à les mettre en “cultures mitigées”…

Car les tomates sous serre ont terriblement souffert de la canicule très longue cette année (En général, on a une semaine autour de 40 °C chez moi… Mais là, on en a eu 3… au bas mot).

Malgré une aération maximale de la serre, les plants ont en partie “cramé” sur pied…

Mais globalement, ma culture de tomates est quand même une réussite.

Même si les tomates ont parfois eu un peu de mal à mûrir (elles n’y arrivent plus en gros au-dessus de 35 °C.), les plants en extérieur ont bien donné… et donnent encore.

De belles récoltes donc, largement suffisantes pour ma consommation familiale, des conserves, et même en donner…

Le paillage, en permettant de garder quand même une certaine fraîcheur dans le sol, est probablement pour beaucoup dans cette réussite.

Les concombres

La variété maraîchère (le Généraux) que je cultive depuis longtemps a bien donné en fin de printemps/début d’été, mais a ensuite vraiment souffert de la canicule… La récolte a été écourtée.

Mais je cultive également des Rollison’s Telegraph, une variété ancienne précoce… qui produit beaucoup plus longtemps que la plupart des variétés (chaque plant a donné pendant plus de 3 mois !) et ce sans que les concombres deviennent amers (malgré plusieurs absences pendant l’été, et sans arrosage à ces périodes, de gros concombres sont restés très doux).

Je crois que je vais cultiver uniquement cette variété dans les prochaines années (Bon, je dis ça tous les ans… Mais à chaque fois, je sème quand même quelques “Généreux”).

Il y a aussi les concombres du Kenya (Kiwano), un fruit très particulier, plein de graines, que ma fille adore (pas moi)… Mais là elle n’en peut plus (3 pieds ayant donné plus d’une trentaine de concombres).

Les courgettes

Qui veut des courgettes ?

Avec 3 plants, et même en faisant des conserves… Je n’arrive pas à suivre.

Comme d’habitude… Trop de courgettes… Y a un moment où on en peut plus !

Tiens, une petite “astuce” au passage : en fin de saison (pas avant, sinon, ce sera au détriment de la production), laissez quelques courgettes grossir et arriver à totale maturité sur pieds… ces fruits se conserveront beaucoup plus longtemps que les petites courgettes (certes meilleures), un peu comme des courges. Vous en aurez alors à disposition pour des périodes où on est moins saturés…

Les salades

Là aussi, malgré la canicule, je récolte de belles salades depuis le printemps… Et j’aurai de quoi faire cet automne, et même cet hiver…

Bien entendu, les laitues d’été ont été cultivées à l’ombre de tomates, ou des haricots à rames… Sans quoi, elles n’auraient pas résisté aux canicules durables et seraient probablement montées à fleur très précocement…

Et je fais des semis environ toutes les 3 semaines…

Les courges

Potimarrons, butternut… en stock pour l’hiver

Les melons

Le problème, c’est qu’ils mûrissent tous en une quinzaine de jours…

Bref, on en a eu trop de melons.

Les poivrons

Nous avons consommé des poivrons verts pendant tout l’été…

Et consommons maintenant de délicieux poivrons matures (rouges et jaunes)…

Quelques ratatouilles maison (donc avec courgettes, tomates, aubergines, poivrons, ail, oignons) sont en conserve.

Les physalis

3 plants… Et de quoi régaler ma fille.

Les physalis donnent encore…

Petite remarque au passage (valable aussi pour les autres légumes-fruits) :

j’ai gardé l’un des 3 plants de physalis en (grand) pot.

Pot que j’ai mis à l’ombre, près de la maison (afin de pouvoir y picorer facilement)…

Mais c’est un endroit mi-ombragé… 

Le plant s’est développé de façon exubérante (presque 2 mètres de haut !)… Mais seulement 3 fruits s’y sont formés…

Comme les autres légumes-fruits, les physalis ont besoin d’un bon ensoleillement pour donner des fruits…

C’est donc un dilemme…

Avec le réchauffement climatique et les canicules qui n’ont plus rien d’exceptionnelles, on pourrait être tentés d’ombrager les légumes-fruits… Mais, par manque d’ensoleillement, ce serait forcément au détriment de la fructification…

J’ai ainsi fait, à plusieurs reprises, des essais de culture de tomates à mi-ombre… qui n’ont rien donné.

Et j’ai pu voir quelques vidéos qui confirmaient cela…

Les carottes

Bien que mon dernier semis de début juillet ait eu de grosses difficultés à se développer (Encore la canicule… Un dernier semis à ombrager l’an prochain peut-être ?), nous aurons des carottes à manger pour l’automne et l’hiver…

C’est donc pour moi une réussite.

Les poireaux

De beaux poireaux, indemnes d’attaques de vers (teignes) ou mouches (mineuses) du poireau…

En quantités suffisantes pour tenir jusqu’au printemps prochain.

Super !

Les céleris-raves

Les céleris-raves continuent de grossir tranquillement…

Les betteraves

Des betteraves à disposition depuis plusieurs semaines… et pour l’hiver.

Les blettes…

Quelques plants de blettes nous donneront suffisamment de côtes pour l’automne et l’hiver.

 

Bon, j’oublie très certainement quelques cultures… Mais l’essentiel est là.

Ah oui…

Mes semis de mâche et épinards démarrent bien… À suivre.

Le bilan de mon année potagère

Soyons clairs : les enseignements que je tire de mes échecs ne sont là qu’à titre d’exemple.

N’en tirez aucune conclusion hâtive chez vous !

Non.

Vous devez vous-même analyser vos propres échecs, à la lumière de vos conditions de culture (je peux éventuellement vous y aider en accompagnement personnalisé, si vous le souhaitez, et afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs l’an prochain).

Mon bilan alors ?

Commençons par affirmer que le réchauffement climatique en cours, caractérisé notamment par des périodes caniculaires de plus en plus fréquentes (c’est tous les ans chez moi) et longues, implique de s’adapter.

L’ombrage est une solution pour certaines cultures… C’est plus compliqué pour les légumes-fruits, pour lesquels un certain ensoleillement est quand même nécessaire.

Cela dit, même si j’ai connu quelques déceptions, comme tous les ans, le bilan de mon année au potager est globalement positif.

J’ai des (bons) légumes à consommer pour toute l’année et de quoi en donner un peu… Et c’est bien là mon objectif.

Mais l’intérêt de cet article est ailleurs (vous vous en fichez pas mal de savoir que j’ai des légumes pour l’année !).

Ce que j’aimerais que vous en reteniez, peut se résumer ainsi :

“Nos échecs découlent toujours (ou presque) d’une erreur de notre part”.

Erreur d’appréciation (Par exemple, des apports inappropriés sur un sol donné… Ce qui est très fréquent), erreur au niveau de l’organisation, réaction inappropriée…

Les causes réelles (ne vous cantonnez pas aux causes “visibles”) peuvent être nombreuses et variées…

Alors, chaque année, essayez d’analyser au mieux les causes profondes de vos échecs pour en tirer des enseignements positifs pour l’année suivante

C’est ainsi que vous progresserez vraiment (Plus encore que par la lecture de mon guide pratique… Même s’il constitue une bonne base pour faire le moins d’erreur possible).

 

J’espère enfin que vous ne m’en aurez pas trop voulu de vous rendre responsable de certains de mes ratés… C’était de l’humour (Avec une part de vérité… Le blog me prend beaucoup de temps) !

 

Comme d’habitude, vos commentaires sont bienvenus !

Alors n’hésitez pas à partager plus bas vos échecs de l’année, mais également vos réussites…

 

 

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Alice
Alice
22 novembre 2020 13 h 48 min

Bonjour,
Très intéressant et instructif !
J’essaie de faire mes graines moi même depuis l’année dernière et je n’avais jamais pensé à la dégénérescence. Ce qui est pourtant logique : moins il y a de plants qui donnent des semences, plus la diversité génétique est faible et donc l’adaptabilité, ce qui est une cause d’extinction des espèces en voie de disparition !
Pour palier à ce problème, pourquoi ne pas renouveler chaque année 1/4 des portes graines ? (plutôt que tout d’un coup ?)
Ainsi, les plantes s’adapteraient au sol et au climat local mais sans pour autant perdre toute leur diversité génétique ?
Qu’en pensez-vous ?

EB
EB
21 novembre 2020 21 h 58 min

Bonsoir, merci à vous pour vos conseils
J’ai démarré l’expérience en permaculture dans la region Bordelaise cette année. Les cultures ont vécu leur vie libre. Je voulais connaitre leurs réactions au climat, à la terre et à mes modes de fonctionnements de totale novice. Je pense que l’expérience en stage est primordial avant la lecture d’un livre. L’échange direct prend à mon sens toute sa vérité car nous parlons de climat dans une région, de nature de terre bien évidemment et de savoir faire, comme vous l’expliquez si bien.
Je suis dans la totale découverte dont je rêve depuis des années
Vive la retraite et cette liberté de créer, d’apprendre et d’essayer
La nature est généreuse (plus que beaucoup d’humain), alors apprenons…
merci
très sincèrement
EB

Laura
Laura
9 novembre 2020 9 h 30 min

Merci pour toutes ces analyses, moi aussi j’ai eu beaucoup de ratés cette année dans mon potager. Pas grave, c’est comme cela que l’on apprend! J’avais pourtant bien démarré l’année en faisant appel à un équipe de pros pour déblayer mon jardin, enlever les encombrants et gagner de l’espace. Grâce à vos conseils, j’espère faire mieux cette année.

rosy
rosy
29 octobre 2020 18 h 18 min

Bravo à tous, moi ma culture ce résume à un mot “catastrophe”, des plants magnifiques, des feuilles magnifiques, une plante splendide!! ben alors!!!!!!
Rien, nada, que tchi pas de fruits, aucune tomate, aucune aubergine, aucune laitue, aucun radis, pas de patate, les aubergines ont aussi fait la gueule, les courgettes j’attends encore, aucune tomate, 3 framboises ouf!!, les betteraves rien que de belles feuilles, bref! le basilic est devenu beau oui!!
Je me suis renseignée auprès de mon jardinier et il m’a fait une révélation électrochoc ! (j’ai fait le potager chez une mamie, nous devions partager la production…) près du potager se trouve une piscine et les bonhommes de l’entretien vidaient l’eau dans le potager donc le chlore était bien présent. Ignorant ce détail j’ai planté, bien entendu j’ai nourri la terre avec du fumier, des feuilles de la tonte du jardin car rien n’est traité, mais le résultat CATASTROPHIQUE, et en plus découragée comment nourrir cette terre si polluée depuis des années!!!va t elle reproduire?

Alice LEFEUVRE
Alice LEFEUVRE
22 novembre 2020 13 h 53 min
En réponse à  rosy

Oula, en effet heureusement qu’il n’y a pas eu de fruits…
Les deux principales raisons pour lesquelles les plantes végètent : soit il y a trop d’azote (le fumier est très riche), soit la plante n’est pas assez stressée (pas d’eau pendant 1 semaine / coupure des extrémités…).
A noter, quand il y a trop d’azote, les pucerons ont tendance à délaisser les plants qu’ils apprécient habituellement (capucine, absinthe…) pour ces plants ultra azotés

Catherine
Catherine
26 octobre 2020 21 h 43 min

Merci Gilles pour votre article.
Personnellement, une saison pas vraiment glop.
Comme vous, je suis en Dordogne et nous avons souffert de la canicule.
Mes échecs sont dus à la chaleur comme pour beaucoup et je vais remédier à cela en ombrageant l’année prochaine.
Par contre, mon principal échec a été la proximité de deux arbres qui ont pompé toute l’énergie de mes légumes et fleurs en devenir. Donc, une récolte très bonne dans mes bacs et quasi nulle au sol à cause de ces arbres.
J’ai remarqué et vous me l’avez confirmé que les semis qui restent trop longtemps en petites barquettes sont chétifs et ne donnent quasiment rien. Je serai plus vigilante l’année prochaine.
Encore une fois, merci pour vos conseils précieux
Catherine

Isabelle
Isabelle
26 octobre 2020 19 h 32 min

En ce qui concerne tes physalis en pot qui n’ont pas donne, n’est-ce pas parce qu’il etait tout seul?. Par experience et apres verification, cette plante n’est pas auto-fertile contrairement au tomates et un seul plant ne fait que grandir, produire feuilles et fleurs qui tombent infertilisees. Isabelle.

Michel
Michel
26 octobre 2020 11 h 07 min

Merci pour vos “expériences” ! Cela fait plusieurs années que je fais des haricots verts “à rames”, je les démarrent en godets sous chassis froid en même temps que je sème ma première bordée de Haricots verts nains précoces (T° de nuit > 12°C). Je cultive ensuite en tipis avec 6 godets (quand il font 8 à 10 cm) par tipi de 1m x 1m. Celà me permet d’éviter le passage des campagnols et de bien les démarrer. Cet ombrage n’a pas été suffisant en 2020 pour avoir des laitues en plein été ! Cordialement. MLx.

Pierre
Pierre
26 octobre 2020 5 h 55 min

Bonjour et merci pour ce blog que je suis régulièrement,
Une petite astuce encore (trop) peu employée !
Comme vous, j’ai eu beaucoup de courgettes et, pour éviter la saturation, je me suis lancé dans la lacto-fermentation (vous savez, le principe de la choucroute) et ses côtés bénéfiques pour la santé.
Une réussite !
Peu de travail
Pas de stérilisation
Courgettes qui gardent une certaine tenue (pas comme la congélation)

En espérant que cela puisse servir à quelque uns !
Bien cordialement
Pierre

Alice LEFEUVRE
Alice LEFEUVRE
22 novembre 2020 14 h 01 min
En réponse à  Pierre

il y a toujours trop de courgette. Une autre solution est de les manger sans s’en rendre compte :
la courgette est un légume très onctueux au goût pas trop prononcé, de fait, il remplace très bien le beurre ou les oeufs dans pas mal de recettes végan.
C’est un collègue qui nous a fait goûter un gateau au chocolat, excellent, quand on a demandé la recette, on appris qu’il y avait de la courgette ! et pourtant, on a rien senti en mangeant, sinon que c’était délicieux !

Dans ces astuces, il y a aussi la betterave pour limiter le sucre

Jacques,Québec
Jacques,Québec
25 octobre 2020 21 h 40 min

Merci de partager votre savoir-faire,c’est très instructif.

Claire-Lise
Claire-Lise
25 octobre 2020 18 h 55 min

J’avais mis des pommes de terre germées de deux origines différentes, récupérées de notre consommation. Plantées, paillées, arrosées mais peu vu la paille puis, pour ménager mes forces, butées encore avec de la paille, et pas arrosées car le sol, malgré la chaleur, restait légèrement humide. Plants superbes. Puis le mildiou s’y est mis. J’ai fini par récolter des pommes de terre pour plusieurs repas au lieu de plusieurs mois. Par contre les tomates un peu plus loin, n’en ont pas souffert. Elles étaient paillées de tonte et paillis de lin. Les haricots non plus mais ceux à rames ont eu beaucoup de difficultés à pousser. En sept-octobre, j’ai semé des épinards mais rien ne sort de cela apparemment. Je me demande pourquoi.

HERVE gouedard
HERVE gouedard
25 octobre 2020 13 h 18 min

autocritique, autodérision, relativisme et modestie
les signes du vrai pro
encore et encore, continuer
Hervé

Danielle
Danielle
25 octobre 2020 9 h 14 min

Merci beaucoup pour votre blog. Sachez que s il vous demande du temps, il m en prend aussi ! Sa lecture est très intéressante et votre pointe d’humour est rafraîchissante.

Michel
Michel
24 octobre 2020 23 h 03 min

Bonjour Gilles,

Merci pour vos commentaires très instructifs.
Pour ce qui me concerne les échalottes ont été minables.
Plantées bien trop tard : vers le 15 mai.
Je n’étais pas prêt.
Les tomates ont bien données.
Elles sont venues trop hautes : presque 2 mètres.
L’année prochaine je les laisserai à 1,50m.
Elles ont cramées en fin de saison : pas assez arrosées.
Les melons ont donné de gros fruits mais sans saveur.
Plants achetés chez Leclerc.
L’année prochaine je ferai moi même mes ponts sur couche chaude.
Les céleris ont bien poussé : première fois que je les réussi (très content).
Les navets boules d’or réussi : je vais commencer de faire des soupes.
Les blettes cardes sont bien parties.
Les choux Romanesco sont super.
Les choux fleurs Clovis sont super.
Les poireaux d’hiver sont bien partis mais au moins 40 pieds ( sur 150) ont pourri tout de suite après plantation : première fois que cela m’arrive : peut-être trop arrosé ?
Les navets marteau poussent bien : belle récolte en perspective.
Belles scarole s belle récolte en perspective.
Par contre échec complet sur la mâche : elle n’a pas levé.
Erreur : semis sur un terreau trop travaillé et pas tassé : les graines n’ont pas germé.
Je recommence le semis ( Coquille de Louviers) cette semaine.
L’année prochaine j’essaie l’ail rose de Lautrec avec plantation au printemps.
L’année prochaine j’essaie tous mes semis pour plantation sur couche chaude avec fumier de cheval à partir de fin mars suivant météo.
Je fais beaucoup de culture sur 40 centimètres de fumier de cheval avec une quinzaine de centimètres de mélange terre argilo- limoneuse, terreau et compost de fumier de cheval.
Depuis que j’utilise cette technique j’ai de bien meilleur résultat qu’avant où je fesais mon jardin dans cette terre argilo- limoneuse battante et froide.
Je vais poursuivre l’année prochaine toute mes cultures avec cette technique : 2 rangs de parpaings de 20 – 20 – 50 l’un sur l’autre remplis de fumier de cheval puis environ 10 a 15 centimètres de mélange cité plus haut et plantation après environ 8 jours après installation du fumier.
Cette année cette technique m’a donné de bons résultats : avantage notable peu d’arrosages en juillet et août.
A voir l’année prochaine : rien n’est acquis.
En tout cas très content pour mes céleris : première fois où je les réussi ( première fois que je les plante sur fumier de cheval).

Franck
Franck
25 octobre 2020 19 h 51 min
En réponse à  Michel

Salut Michel,
Je ne sais pas où tu es situé, moi je suis en Haute-Saône, Franche Comté, g bien aimé ta description très minutieuse mais g un peu bloqué sur tes semis de mâche, le mien a très bien réussi sur 1,50m x 4m avec mes propres semences Louvier de l’année dernière en terre plutôt argileuse et sans terreau qui ne sert à rien dans ce cas (je trouve). Les seuls défauts est que g semé un peu trop serré, du coup mes pieds sont l’un sur l’autre, et que g beaucoup de limaces chez moi… Ne penses tu pas que resemer ces jours- ci soit un peu tard dans la saison ?

Franck

Papy-57.
Papy-57.
24 octobre 2020 22 h 11 min

Bonjour Gilles

Merci pour votre partage des expériences vécues cette année dans le jardinage.
Personnellement, je suis déçu par la récolte des pommes de terre depuis deux ans, malgré que je respecte toujours la rotation des cultures. Je dois dire que chez moi, dans le Grand-Est, la sècheresse sévit fortement et longuement depuis plusieurs années.
Pour le reste, je dois dire que je suis relativement satisfait. Les carottes, les poireaux, les tomates, les pois, etc..m’ont donné satisfaction par rapport aux conditions climatiques.
Je réfléchis tout de même sérieusement à mettre en place une irrigation lente pour la prochaine saison et ne plus avoir à trépigner entre les rangs de culture.
Je vous souhaite, ainsi qu’à tous les jardiniers, de très bien vous porter en attendant la prochaine saison de jardinage.

daniéle
daniéle
24 octobre 2020 20 h 10 min

merci pour ton retour d’expérience. Ici les tomates extérieurs ont bien marché, les pommes de terre sous paille, les poivrons, les cucurbitacés (potirons, potimarrons Bon début de saison, arrêt de production pendant l’été puis reprise importante en fin de saison.)

Dominique
Dominique
24 octobre 2020 17 h 16 min

Merci pour votre retour à propos de vos cultures. Au plaisir de vous lire.

Marc
Marc
24 octobre 2020 16 h 15 min

Pour l’ail : j’avais bien comme tu le suggères planté en octobre 2019 des cayeux provenant de têtes d’ail achetées pour ce faire mais ma récolte fut également des plus réduites ; je crois qu’il faut plutôt chercher la cause dans les conditions climatiques.
Aussi bien pour l’ail classique que pour l’ail “des éléphants” (canadien)

Chauvet
Chauvet
24 octobre 2020 15 h 34 min

je continue….
avec pas mal de “loupées” tel que semis de choux Romanesco qui n’ont pas sortis, ainsi que des semis de salades laitues qui n’ont rien donné…
Par contre réussite des tomates qui ont bien commencé à produire, m

Chauvet
Chauvet
24 octobre 2020 15 h 30 min

Bonjour Gilles et les autres…..
Je cultive mon jardin depuis plus de 35 ans et je commence à avoir de l’expérience, m

Roland
Roland
24 octobre 2020 15 h 16 min

comme d’habitude un excellent article de Gilles ! Cette “philosophie” du jardin est très productive…pour tous les jardiniers. Observer et anticiper sont 2 grands mots pour tous les jardiniers. Cette étude nous y encourage. Merci Gilles et autres contributeurs.
En PS : pour les cultures abondantes une solution de conservation pour l’hiver qui est trop méconnue: la lacto-fermentation.