Que semer et planter en février au potager ?

Au mois de février, les jours rallongent, les températures commencent à être plus clémentes (enfin pas toujours…). Nous verrons qu’il est déjà possible se semer ou planter quelques légumes en février.

Les choses sérieuses peuvent enfin commencer au potager (naturel bien sûr)…

Si vous en avez en place, n’oubliez pas de surveiller les couches chaudes et de les aérer par beau temps.

Mettez les plants de pommes de terre hâtives à germer (lieu éclairé avec une température de 10 °C).

Apportez du compost sur les bandes que vous aller bientôt mettre en culture.

Il est également encore temps d’épandre du BRF.

Il pleut beaucoup en ce moment ? Profitez-en pour faire des réserves d’eau pour les saisons plus sèches.

C’est aussi le temps des premiers semis au potager…

Les travaux au potager au mois de février

Que semer en pépinière en février ?

En pépinière (en intérieur ou dans une serre éventuellement chauffée) ou dans une couche chaude, vous pouvez semer en février :

Pour plus d’informations sur les semis en pépinière, voir l’article consacré à la production de plants de légumes.

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Que semer en février au potager ?

Semis de carottes-radis
Semis de carottes-radis

Au mois de février, vous pouvez envisager de semer directement au potager, sous abri ou sur une couche chaude :

Dans les régions plutôt douces, vous pouvez semer en février, sans qu’une protection soit forcément nécessaire, des fèves, des pois, des oignons ainsi que les légumes cités ci-dessus.

Que planter en février au potager ?

Voici quelques légumes qu’il est possible de planter en février au potager (sous climats doux et en sol non gelé) :

Les récoltes en février

Salades de printemps paillées sous serre.

Vous avez peut-être enfin quelques légumes à récolter :

  • Carottes,
  • Choux d’hiver
  • Choux de Bruxelles,
  • Épinards (sous abri),
  • Mâche,
  • Laitues d’hiver
  • Panais,
  • Poireau,
  • Salsifis,
  • Scorsonère,
  • Topinambour.

Les travaux au verger au mois de février

En février, il est encore temps de planter des arbres fruitiers ainsi que des petits fruits (plants ou boutures).

C’est également la bonne période, s’il ne gèle pas, pour tailler les arbres fruitiers à pépin.

Vous pouvez aussi encore tailler les fruitiers à noyau, si vous ne l’avez pas fait plus tôt (Ce qui est mieux… si vous les taillez, car la plupart des arbres fruitiers à noyau n’aiment pas vraiment cela).

Les tailles d’entretien des petits fruits peuvent également se faire en février :

Framboisiers :

  • Framboisiers remontants (c’est-à-dire produisant du printemps à l’automne), rabattez les rameaux en dessous de la partie ayant fructifié en septembre-octobre ;
  • Framboisiers non-remontants (une seule production, au printemps ou en début d’été, selon les variétés) : rabattez les rameaux ayant fructifié l’année précédente au ras du sol.

Cassissiers :

  • Rabattez à 20-30 cm (3 ou 4 yeux) de longueur les rameaux appelés à fructifier (ce sont les jeunes branches secondaires partant d’une charpentière) ;
  • Supprimez les branches les plus âgées et celles partant du centre de la touffe ;
  • Si un vieux plant ne produit plus vraiment, rabattez-le au ras du sol… De nouveaux rejets se formeront.

Groseilliers :

  • Supprimez les vieilles branches (de 4 ou 5 ans) ;
  • Évidez le centre de la touffe.

Les travaux au jardin d’ornement en février

Sans entrer dans le détail, voici quelques travaux pouvant être effectués au mois de février au jardin ornemental (hors gel).

  • Taillez les rosiers et arbustes fleurissant sur le bois de l’année ;
  • Plantez des vivaces et des bisannuelles ;
  • Effectuez vos premiers semis de fleurs annuelles, au chaud ;
  • Scarifiez la pelouse (si la terre n’est ni détrempée, ni gelée).

 

Et vous, quelles cultures avez-vous d’ores et déjà démarrées et quelles sont les cultures planifiées pour le mois de février ?

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Eric
Eric
28 janvier 2023 13 h 43 min

Bonjour Gilles,
Oh, je ne le savais pas jusqu’à présent : peut-on vraiment laisser les carottes en hiver, comme les poireaux, la mâche, le chou vert, etc. et les récolter en février ? Sont-elles encore comestibles sans problème ?
Eric

Bernard
Bernard
30 janvier 2022 10 h 54 min

Bonjour Gilles ,je vais semer pour la première fois des petits pois nains en pleine terre,quelle mois est le plus propice pour ce semis, vu que j habites dans l Aisne.
Merci d avance pour votre retour.
Bon Dimanche à tous.

pascal
pascal
11 février 2022 20 h 01 min
En réponse à  Bernard

Bonjour, je n’habite pas très loin de chez vous, la Marne, pour ma part en février sans couche chaude ni serre, semis néant, ne serait-ce que pour demain matin du gel est annoncé ! Par contre excellente période pour la taille. Patience…et bon week-end à tirer des plans sur la comète…Toujours un petit merci en passant à Gilles pour ses conseils et la tenue de son blog.

Bernard
Bernard
12 février 2022 6 h 28 min
En réponse à  pascal

Bonjour,merci à vous deux pour vos réponses ,je vais donc m armer de patience et attendre,mais comme vous tous et j en suis sûr j ai trop envie de remettre les mains dans la terre .Cet hiver n en fini plus.

Bon week-end à tous.

jean-paul
jean-paul
30 janvier 2022 8 h 35 min

Lecture très intéressante . Les recommandations nous apprennent ce qu’ il utile de faire

Daniel
Daniel
29 janvier 2022 22 h 47 min

Des conseils toujours parfaits

Manu
Manu
29 janvier 2022 20 h 52 min

Bonjour à tous en ce qui me concerne je prépare des carrés surélevé dans ma serre de 12m carré sous les plans de travail la ou je ferais les Semis !!

Vrancken André
Vrancken André
29 janvier 2022 13 h 18 min

Je vous félicite pour la clarté de vos explications

franc
franc
1 février 2021 11 h 19 min

Un grand merci pour toutes ces info, très utiles à cette période de l’année.

Laurent
Laurent
30 janvier 2021 18 h 33 min

Bonjour Gilles

Pour ma part, je vais faire quelques semis de tomates (stupice , glacier et prolifique de Falisolle) , céleris, choux rouge cabus Amarant et quelques plants de laitue pommée hâtive d’Heverlee ,fenouil doux perfection ( semences acheté chez semailles) dans mes couches chaudes qui se trouvent dans mes serres. ( 2 serres en verre avec chacune une couche chaude avec double vitrage et voile d’hivernage en double épaisseur pour la nuit). C’est une nouvelle expérience pour moi.C’est peut être difficile à réaliser vu que j’habite en Belgique mais qui n’essaye rien, n’a rien Et je fais les même semis à l’intérieur . Je vous tiens au courant de mes résultats.

Bonne fin journée à toutes et tous.

Laurent

Christine
Christine
30 janvier 2021 8 h 45 min

Bonjour Gilles. Il est encore temps de te souhaiter une très bonne année, de bonnes cultures et de bonnes récoltes. Merci aussi pour tes précieux conseils.
En plus du compost à épandre au potager, peut-on ajouter de la fiante de poules? Ou fumier de mouton?
Faut-il travailler la terre pour enfouir cet épandage ?
Cordialement.
Christine

Alain
Alain
26 janvier 2019 19 h 05 min

Bonjour Gilles et merci pour ces informations intéressantes. Vous avez tout à fait cerné les données du problème : la surface modeste de ma parcelle, et donc son optimisation au gré des saisons, puisque le climat (intersaisons douces, bon ensoleillement sur toute l’année et absence de gel) permet de faire succéder les cultures. Sinon je ne suis pas très navets ou épinards, ça complique les choses 🙂

Si je parlais d’inversion des cultures par rapport au Nord de la France, c’est que je me suis mal exprimé. Ce que je voulais dire, c’est que pour certains légumes cultivés en été ou au printemps dans le Nord ont été source d’échecs pour moi en été, comme les légumes-feuilles ou racines qui grillent l’été (j’ai testé les salades et les radis en début d’été et ça n’est même pas sorti de terre ou alors tout piteux), et ceci pour différentes raisons qui tiennent au climat, à la sécheresse, mais aussi sans doute et surtout aux spécificités de mon jardin : pas d’ombre du tout, pas de haies et exposition au vent.

Il est vrai qu’effectivement, les périodes de cultures sont plus longues dans le Midi, ce qui apparait comme un privilège, mais nous sommes soumis à des aléas climatiques et à une fournaise estivale systématique, irrégularité des pluies et périodes venteuses très “asséchantes” (tramontane ou mistral = soleil, air très sec et chute brutale de la température ressentie) ou au contraire des pluies plus ou moins abondantes sur seulement quelques jours, tombant au gré des entrées maritimes imprévisibles. L’hiver dernier il a bien plu, cette année, jusqu’à maintenant, soleil, vent sec en rafales et pas de pluie digne de ce nom. Difficile de planifier un calendrier par un jardinier peu expérimenté dans ces conditions aléatoires d’une année sur l’autre. Le paillage en toutes saisons est une obligation formelle pour espérer réguler au mieux l’hydrométrie du sol.

Pour tout dire, moi et les autres jardiniers du jardin partagé nous contentons jusqu’à présent de préparer en serre en mars-avril les cultures estivales “méditerranéennes” ou supportant la chaleur – comme les haricots – pour les replanter en mai-juin et faire quelques radis, blettes ou salades pour occuper un peu de terrain après l’arrachage en octobre. Mon idée de départ est qu’il y a peut-être mieux à faire.

Disposant d’une petite parcelle, je cherche à optimiser ma surface en expérimentant des cultures en dehors de la saison chaude. Actuellement près de la moitié de ma parcelle est en dormance, je suis en recherche d’idées de plantations un peu rustiques supportant plus ou moins le vent et les variations hydrologiques du sol mais je pense que je m’y suis pris un peu tard cette année. (j’aurais déjà du laisser germer des pommes de terre chez moi en janvier…). Mon prochain projet est pour fin mars, je renouvellerai mes salades en cours et je ferai un carré de radis en continu car je sais d’expérience que ce sera productif. Mais je cherche à progresser dans mon potager en allant plus loin dans la nouveauté en exploitant désormais l’espace libre que j’ai tous les ans de la fin de l’automne jusqu’en mai. Ou alors vaut-il mieux être moins ambitieux et exigeant et laisser reposer la terre…

Je suis réceptif à toute suggestion ou retour d’expérience… pouvant également aider d’autres jardiniers.

Cordialement.

Yves
Yves
28 janvier 2023 11 h 20 min
En réponse à  Alain

Bonjour,
Les canicules de cette année 2022 m’ont fait prendre la décision de couvrir la totalité de mon potager avec une armature en bambous que j’ai à disposition sur mon terrain, sur laquelle j’ai tendu un voile d’ombrage.
Pour le stabilisé j’ai tendu en dessous, des fils de fer avec tendeurs fixé aux bambous.
En plus mon potager est entouré de petites haies composées de framboisiers, groseilliers et vignes.
Dans ces conditions j’ai eu de très bonnes récoltes qui n’ont pas souffert de la chaleur cet été.
Le thermomètre mis au soleil indiquait 60°, sous mon potager 34°.
De plus toutes mes plantations
Étaient paillées pour éviter l’évaporation.
A l’automne j’ai retiré le voile sur un côté est attaché aux bambous.

Pour les saisons à venir avec les changements climatique je pense que c’est la seule condition pour avoir de belles récoltes.
C’est vrai que la mise en œuvre nécessite un peu de courage.
Bonne journée
Yves

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Alain
Alain
26 janvier 2019 11 h 34 min

Bonjour,
Cultivant en climat méditerranéen (quasiment en bord de mer) sur 30 m3, j’ai du mal à me reconnaitre dans les calendriers proposés ici. Certaines cultures sont même inversées, comme les salades, choux, fèves, ail, que j’ai planté en octobre-novembre ; l’été – chaud et sec – étant réservé aux cultures dites “méditerranéennes” : tomates, aubergines, poivrons, cucurbitacées, etc. Ici, les salades, les radis, choux ou autre légumes-feuilles ou racines ne sont pas cultivables entre mi-juin et septembre.

Cet hiver, pour l’instant, pas de températures < 5°C, mais un vent froid et très sec en rafale quasi-permanent tout ce mois de janvier et pas de pluie. Donc températures ressenties très basses sur un jardin peu protégé du vent et que je dois arroser souvent.
Actuellement, choux rouges/verts/milan, fèves, salades batavia et rougette de Montpellier, ail, persil, blettes. Tout ça a bien monté et je récolte des salades en attendant le reste.

J'ai ce jardin partagé depuis trois ans, j'ai réussi à l'alléger cette ancienne pelouse dure à force d'amendement fumier/ compost bios et paillage permanent. Nous avons beaucoup de consoude qui s'est installée cette année les allées, j'en mets au composteur collectif en attendant d'en faire aussi du purin.

En février, je ne vois pas trop quoi faire au jardin, sachant que je dois libérer de la place pour les plants d'été (en mai) qui couvrirons mes 30 m3. La moitié de mon jardin est laissé au repos et l'ensemble du jardin bien paillé à cause de la sécheresse et du vent actuels. J'envisageais de planter quelques pommes de terre sur les zones au repos, pour aérer la terre, mais je ne l'ai fait. Est-ce encore possible, sachant qu'il me faudra cet espace libéré pour le mois de mai ? Ou d'autres cultures comme des panais ou autres ?
Merci pour vos suggestions et bon jardinage à tous !

Benedicte
Benedicte
26 janvier 2019 9 h 51 min

Bonjour Gilles
Vous dites dans l’article qu’il est encore temps de mettre du BRF.
Je m’ interroge : la terre est froide. Je croyais qu’ il fallait attendre qu’ elle se réchauffe.
Cela dit j’ ai une grande haie de lauriers palme qui va être bientôt coupée sévèrement et je pensais récupérer les tailles pour faire du BRF, et cela m’arrangerait bien de l’épandre tout de suite, si c’est pertinent. En effet je crains que le BRF issu de ces tailles ne soit très volumineux et difficile à stocker en attendant….
Merci pour votre blog dont j’apprécie les conseils, n’ayant pas de personne expérimentée en potager dans mon entourage !

Destiny
Destiny
26 janvier 2019 8 h 36 min

BOnjour , votre article date de 2013, c’est un peu obsolète, rien de nouveau au potager depuis 5 ans?

GUILLEMARE FRANCOISE
GUILLEMARE FRANCOISE
28 janvier 2018 10 h 37 min

Bonjour Gilles
je suis une fan absolue de votre site: quelle générosité de nous faire partager votre savoir faire, un grand merci.
J’aimerais bien avoir un conseil concernant mes arbres fruitiers (plusieurs pommiers, poirier, pêchers de vigne) dont j’ai fait l’acquisition il y a 3 ans. La récolte est formidablement abondante mais tous les fruits ne peuvent pas se conserver ils sont quasiment tous “habités” par une bestiole qui les fait pourrir. j’ai essayé le badigeonnage blanc, la bande gluante autour du tronc : complètement inefficace. Je suis abonnée aux compotes, confitures, congélation…ce n’est pas si mal, mais j’aimerais bien conserver du frais.
Si il y a un remède, je suis preneuse….
Merci beaucoup!

Christine
Christine
30 janvier 2021 8 h 37 min
En réponse à  GUILLEMARE FRANCOISE

Bonjour. Mes pommes et poires je les cueille avant maturité et je les conserve en cave où elles finissent de mûrir.j’espère avoir répondu à ta question.
Christine

franc
franc
1 février 2021 11 h 52 min
En réponse à  GUILLEMARE FRANCOISE

Je sais qu’il faut pulvériser en ce moment un mélange huile de colza-eau sur les arbres fruitiers. Moi aussi, la bande de glue a été inefficace contres les fourmi, tout comme les pelures d’oignons et d’ail au pied de l’arbre : Je vais passer un produit qui s’applique directement sur le tronc.

antoine
antoine
28 janvier 2018 9 h 50 min

bonjour et merci pour toutes ces infos j’ai commencer a faire quelque semis j’ai eu une agréable surprise tout se que j’ai semé pousse plutôt bien a vrais dire j’étais près a arrêté le tout parce-que l’année passé j’ai mème pas récupérer l’équivalent d’un paquet de semis dans tout le jardin c’est année j’essaye encore une fois mais si c’est comme les autre année (trois ans ) jarrette le tout et je vend tout mais bon ont verra

je vous souhaite encore beaucoup de succès agricole pour 2018
sltd

lesviolettes
lesviolettes
15 février 2013 11 h 11 min

j’ai commencé des semis de choux fleurs c’est assez bine parti à suivre !

Yannick
Yannick
1 février 2013 18 h 14 min

Bonjour Gilles,

Et oui !! Les premiers semis arrivent !!!

Je viens de publier le podcast sur les semis et plantations possible au mois de Février, si tu souhaite l’écouter et mettre un lien vers ton article qui donne deux trois choses que nous n’avons pas forcément pensé à parler avec Romain : comme pour la BRF mais aussi pour la gestion des couches chaudes, N’hésite pas cela fera un excellent complément d’information 😉

A très bientôt
Yannick Hirel

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